Grandeur et des cadences infernales

La journée des Français, comme souvent au premier tour de Roland, a donné lieu à autant de déceptions que de bonnes surprises. Honneur aux battus : Julien Benneteau, tête de série in extremis, aura pleinement justifié son statut de Français. En perdant sèchement contre l’Argentin Berlocq, il a totalement perdu ses moyens. Trop attendu, trop tendu en somme, il ne rééditera pas son ¼ de finale de l’an dernier. Situation similaire pour Séverine Brémond, qui n’a pas su assumer ses ambitions, et se voit créditer d’un « match moyen » par notre consultant préféré Dip, éternel optimiste depuis qu’il a arrêté le tennis. C’est tout dire. Autre déception, Aravane Rezai ; récente finaliste à Istanbul, elle a cédé face à une Marion Bartoli à son top niveau (qui lui vaudra peut-être d’accrocher quelques jeux contre Dementieva au 3e tour, si elle passe la qualifiée Petkovic). Enfin, sans être véritablement des déceptions, on peut noter la passation de pouvoir chez les hommes entre les jeunes et les vieux : exit Santoro, Clément et Grosjean, à l’inverse de Monfils, Gasquet, Mathieu, voire Gilles Simon et Mathieu Montcourt, tombeur du Boum boum du pauvre, Benji Becker. Petit bravo aussi à Recouderc, inconnu au bataillon mais vainqueur de Querrey, Roger-Vasselin, dominateur contre Marcos (Bresil) et aussi à Nicolas Mahut, qui a bien échauffé Richard Gasquet pendant 3 sets. Ce n'est pas encore cette année que le péroxydé Mahut passera pas le 1er tour… Enfin, Jonathan Eysseric (17 ans) a accroché un set contre Patience. Dommage pour lui, chamou le voit comme espoir n°1 de Roland l’an prochain. En clair, ce n'est pas la meilleure façon de débuter un carrière.

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