Joueurs de mauvaise volonté

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« On ne peut pas retenir un joueur contre son gré ». Cette phrase, très à la mode depuis quelques (inter)saisons, est devenu cette année le tube estival. Revenu comme une rengaine, il berce le marché des transferts (surtout celui de la Ligue 1) depuis la fin du championnat. Mais que se cache-t-il derrière cette phrase si banale. Etudions au cas par cas :
-Abidal : celui là a réussi son pari. Il n'avait plus la tête à Lyon depuis un moment vu sa vilaine deuxième partie de saison. Un peu surcôté avec sa coupe du Monde pas si réussie mais titulaire, il s'est enflammé. Donc, pour Eric Amygdale, « On ne peut pas retenir un joueur contre son gré » = « j'en ai plein le cul de ce faux grand club qu'est Lyon »
-Malouda : le meilleur joueur de la L1 (il est bon, mais finalement qu'un Govou amélioré non ?) l'a aussi prononcé il y a quelques jours, vu que son pote Abidal vient de partir et qu'Aulas a dit « les 2 ne partiront pas ». Chelsea attend le même dénouement qu'avec Essien de garde. Donc, pour celui dont le frère s'appelle Lesly, « On ne peut pas retenir un joueur contre son gré = « je veux plus payer d'impôts ».
-Payet : le jeune Réunionnais a la tête qui enfle. En mai, il declarait vouloir rester à Nantes malgré la L2, conscient que ce club lui avait donné une 2e chance inédite, après s'être fait bouler du Havre. Mais il s'est ravisé, laissant son agent arguer que la L2 n'est pas un championnat où les qualités de Dimitri paillettes pourront s'exprimer. Et dire que son 1er contrat pro prend effet au 1er juillet (demain, oui) avec le FC Nantes… Mais voilà, « On ne peut pas retenir un joueur contre son gré ».
-Gomis et Camara : Les deux Stéphanois n'ont peur de rien, comme l'humaniste Fred Piquionne en son temps. Une bonne saison, et on veut partir. Prétexte pour le monstre Bafétimbi et sa mygale sur la tête : avoir été remplaçant une fois en fin de saison malgré son statut de meilleur buteur. Un affront insupportable. Soit il est con, soit « On ne peut pas retenir un joueur contre son gré » = « ya pas de boîtes à Sainté, j'en ai marre de serrer que les caissières de Casino. »
-Gignac : la palme d'or. Tellement désireux de partir qu'il a signé avec Lille puis Toulouse. Il risque d'avoir d'éventuels ennuis. Pour la punition, la Ligue hésiterait entre l'obliger à aller à Lille où tout le monde veut le noyer dans une immense barquette de moules frites, et lui retirer tout contrat. Il aurait peut-être préféré que Lorient retienne un joueur contre son gré ». (Et dire que Tony Vairelles, lui, n'a pas de contrat, sauf avec Hollywood Café).

Les interviews (presque) imaginaires du vestiaire

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Le septuple vainqueur du Tour de France Lance Armstrong nous reçoit au Texas dans le ranch de son ami Dobeuliou.

QUESTION : Alors, Lance, comment vous sentez-vous à une semaine du départ du Tour, à Londres ?
LANCE ARMSTRONG : Un peu nerveux. Comme Dennis Bergkamp, j’ai toujours eu peur de l’avion. Ca me compresse la testicule. En plus, l’Angleterre ne me dit rien de bon. Sauf peut-être David Millar, un coureur que j’admire.

Q : En faites-vous un favori pour le prologue ?
L. A. : Il est comme chez lui là-bas. Son médecin traitant est à deux pas de Buckingham ; sa pharmacie à 200 mètres. C’est un énorme avantage.

Q : Ne craignez-vous pas que l’attrait des pubs londoniens puisse faire augmenter les taux de testostérone, comme ce fus le cas l’an passé pour Floyd Landis après avoir consommé du whisky et de la bière ?
L. A. : C’est malheureux pour Floyd. Vous savez, je le connais intimement. Nous étions souvent invités, avec Sheryl (Crow), à manger chez les Landis. Et je peux vous assurer, comme c’est le cas pour votre président Nicolas Sarkozy, qu’il ne boit presque jamais d’alcool. Alors, le moindre verre, et ça décolle…

Q : Qui voyez-vous vous succéder au palmarès puisque le Tour 2006 n’a pas de vainqueur ?
L. A. : Il faudra se méfier des CSC. Avec les conseils de Bjarne Riis, n’importe lequel d’entre eux peut l’emporter. Même un Luxembourgeois. On devra sûrement compter avec Matthias Kessler aussi.

Q : Mais il vient d’être contrôlé positif lors d’un contrôle inopiné à Charleroi !
L. A. : Vous me l’apprenez. Kessler est un coureur que j’admire, de la même trempe qu’un Laurent Brochard. Attendons l’analyse de l’échantillon B. Vous savez tout ce qu’on peut faire dire aux résultats d’analyses sanguines. Il serait positif à quoi ?

Q : A la testostérone…
L. A. : Vous voyez, il a peut-être simplement bu un peu trop de vodka après les victoires d’étape de Vinokourov sur le Dauphiné.

Q : Regrettez-vous que Sébastien Joly ait du mettre sa carrière entre parenthèses pour soigner une tumeur ?
L. A. : Evidemment, sa victoire sur Paris-Camembert faisait de lui un des favoris logiques pour le podium final. Mais il reviendra encore plus fort une fois guéri. Je suis bien placé pour le savoir. Il représente une réelle menace pour mon record. Je le vois bien gagner huit fois le Tour.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétin

Plus joly, tumeur!

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C'est une triste nouvelle. Le monde du sport voit une nouvelle fois, l'un des siens devoir stopper sa saison (sa carrière?) pour raisons médicales. La faute à une tumeur, une vilaine tumeur. Tiens, un sportif malade, un cycliste en plus. Les plus sceptiques y verront sans doute quelque soucis de pharmacie. Ils auraient bien tort.
Sébastien Joly, puisque c'est son nom, ne méritait sans doute pas ça et c'est malheureux pour lui.
Ce coureur français qui apparaissait enfin, depuis peu, dans la première partie des classements (12e de Paris-Nice, 8e du Critérium international
et vainqueur du redoutable Paris-Camembert) semble tout simplement poursuivi par la poisse.
Accablé par la nullité durant tant années professionnelles (depuis 2000), il était devenu subitement cette année un coureur de niveau convenable. Et voilà qu'il est rattrapé par sa santé. C'est pas de chance!
Le pauvre sebastien s'est senti obligé de parler clairement et très sincèrement du mal dont il souffre car « dans notre milieu on est obligé de dire, de montrer maintenant » a-t-il dit dans un célèbre quotidien sportif. Il est vrai que là au moins, il est certain de faire taire toutes les rumeurs. Comme tout le monde, à 27 ans, il a peut-être choppé un cancer. Quoi de plus courant dans « notre » milieu. Cela n'en fait pas pour autant un tricheur. Après tout Armstrong en a bien eu un lui aussi, est-ce que ça en a fait un pestiféré?
Il faut vraiment faire attention aux amalgames comme disent les médias les plus sincères. Heureusement son directeur sportif Marc Madiot le soutient. N'est-ce pas là un gage de « propreté » pour un homme qui à l'époque de l'affaire Festina passait le plus clair de son temps dans les locaux du srpj. Bon d'accord, ça veut rien dire, on peut avoir les 3/4 de son équipe qui se chargent et ne pas être au courant, surtout pour le coureur irréprochable qu'il a été à son époque…
N'allez surtout pas dire qu'il promet à son Sebastien Joly de champion, sur son lit d'hopital, une reconduction de contrat, juste pour qu'il ferme sa gueule… Non.
Tout ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est qu'il y a une nouvelle victime et ça c'est certain. De qui? De quoi? L'avenir nous le dira. L'hypocrisie aussi.
Pendant ce temps là, Franck Vandenbroucke vient d'être interné de force dans un hopital psychiatrique. Je sais, ça n'a rien à voir.

Bruits de vestiaire

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Athlétisme. « 2.000 dollars. » C’est tout ce que Marion Jones a déclaré avoir sur son compte en banque dans une interview au Los Angeles Times. Qu’a fait la sprinteuse américaine des 70.000 dollars qu’elle exigeait pour s’aligner à chaque meeting au meilleur de sa carrière ? On peut comprendre que les frais de bouche du gros CJ Hunter (notre photo) et la prise en charge pharmaceutique de Tim Montgomery, ses anciens compagnons, aient entamé son capital. Mais de là à « prier Dieu pour qu’il subvienne à (ses) besoins ». Il n’y a qu’un pas, que ses frais d’avocats dans l’affaire BALCO lui ont fait franchir.

Natation. Alain Bernard a donné cette semaine, à 24 ans, une impulsion nouvelle à sa carrière. Médaillé de bronze aux championnats de France 2005 sur 100 m (50’’25), il avait encore fini à la 3e place en 2006 (49’’69) avant de claquer lundi, à Saint-Raphaël, le deuxième meilleur chrono de l’histoire (48’’12). A ce rythme-là, il devrait passer sous les 45 secondes en 2010 ! Comment expliquer une telle progression ? « Il a l’avantage d’avoir une cage thoracique très développée », répond son entraîneur, Denis Auguin. « C’est un bosseur », analyse Esposito depuis l’outre-tombe alors que VDH, futur ex-recordman du monde (47’’84), invite le nouveau « patron » du sprint à « venir à Eindhoven partager (son) entraînement ». Et ses produits ?

Football. Le stade de la Vallée du Cher de Tours est un véritable nid à internationaux. Après que Tony Vairelles y a en vain posé ses valises, ses mèches blondes et ses santiags pour éviter la relégation du club en National, le milieu de terrain du « Téfécé » du pauvre David Fleurival, lui-même Jocelyn Angloma du Smicard, a porté le maillot de la Guadeloupe lors de la récente Gold Cup, en Amérique du Nord. Le département français d’outre-mer y a atteint les demi-finales malgré les titularisations de Sommeil et autres paresseux. Fleurival a même marqué un but lors du deuxième match de son équipe contre le Canada! Joie qu’il n’avait pas connue ces deux dernières saisons dans les rangs tourangeaux…

Formule 1. On a enfin trouvé pourquoi Ferrari n’arrivait plus à rivaliser avec McLaren depuis quelques courses. L’ex-responsable technique de la Scuderia, Nigel Stepney, serait à l’origine des contre-performances de Raikkonen et Massa. Il est en effet soupçonné d’espionnage et de sabotage et serait, selon l’équipe italienne, à l’origine d’une poudre mystérieuse découverte dans les réservoirs des monoplaces au cheval cabré. Les cendres de Senna ?

Cyclisme. Vous ne connaissez sûrement pas son nom, à moins que vous ne preniez le métro régulièrement. Patrice Sulpice a eu la mauvaise idée, lors des championnats du monde sur piste de Bogota, en 1995, de percuter violemment un de ses coéquipiers qui roulait alors au ralenti. Résultat : il est resté paraplégique, en conséquence de quoi la FFC a été sommée cette semaine par la justice de débourser 1,35 million d’euros pour ses lacunes dans l’organisation des séances d’entraînement. « Payer une somme pareille, cela voudrait dire vendre le siège et licencier le personnel. Il ne resterait d'ailleurs plus grand-chose et on mettrait la clé sous le paillasson. La Fédération serait en faillite », a réagi son président, Jean Pitallier. Que deviendrait Sylvain Chavanel ?

Christian Prud’homme, ce héros

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Heureusement, Christian Prud'homme est là. Le cyclisme allait si mal, il avait besoin d'un guide pour redevenir propre. Et le grand dégarni à la voix de stentor est arrivé… la belle histoire. En annonçant, aux côtés des membres de l'UCI, la création d'une charte contre le dopage, à quelques semaines du Tour de France, Christian Prud'homme a donné l'impression de frapper un grand coup. Mais y croit-il seulement ? « Un coureur qui refuse de signer ne participera pas au Tour » a-t-il asséné. Lourde menace. Sauf qu'un coureur qui refuse de signer la charte contre le dopage est, par définition, dopé. Alors, on peut ici l'annoncer, tous signeront la charte, avec un franc sourire. Ils pourraient même parapher (jean-marie) le blanc-seing à la pointe sanguine de leur piqûre que le prude homme n'y verrait rien. Qu'importe : la machine est lancée, et bien lancée, puisque c'est Sandy Casar qui l'a inaugurée, en ajoutant qu'il était prêt à donner des poches de son sang pour résoudre l'affaire Puerto. C'est gentil, Sandy Lou, mais ça ira. En tout cas, Cricri est rassuré : le Tour 2007 sera propre, ou ne sera pas.

C’est Wimblefrog !

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Douze français sur quinze engagés, quatre françaises sur 6 (pour l'instant), le premier tour de Wimbledon confirme qu'il y a bel et bien un état de grâce sur herbe, pour les Français. Etonnant, quand on sait qu'il n'existe pratiquement pas de courts en herbe en France, et aucun grand grass tournament en France sur le circuit ATP ou WTA. Pourtant, chaque année, à défaut de briller à Wimbledon, les froggys cartonnent à Nottingham, S'Hertogenbosch, au QUeen's ou à Eastbourne. Sauf que cette année, ils confirment.
L'exemple parfait, c'est Nicolas Mahut. Le vilain Angevin semble sur un nuage depuis sa victoire sur Nadal, que sa défaite « à la française » (une balle de match foirée) en finale contre Roddick n'a pas altéré. Il a survolé les qualifs, et écarté un Clément pourtant lui aussi en forme. C'est sûrement la seule fois de leur carrière que l'on écrira cela, mais Mahut-Clément, c'était un premier tour relevé…
Côté belles perfs, notons celle de Serra contre Kolschreiber, celle de Mathieu contre le compagnon de Martina Hingis, Radek Stepanek (eh oui…), celle de Cornet contre Kirilenko et Roger-Vasselin (des jeunes joueurs en herbe, n'est-ce pas?) et surtout celles de Llodra contre le Suisse Vachemilka et du nabot Santoro contre le géant Karlovic. Ah, on allait oublier le succès en 3 sets de Gasquet contre Ulhirach (si, si, c'en est une).
Tsonga confirme qu'île (île Tsonga) est en forme contre Benneteau, Devilder confirme qu'il est un joueur de tennis (on hésitait encore), Grosjean et Simon sont en forme, tout comme Monfils. Et dire que la France n'a pas joué sur herbe en Coupe Davis depuis la victoire finale en Australie en 2001…

Coupe du monde de rugby – sélection Equipe de France : Le quizz de France

chabal.jpgVoilà, la sélection pour la prochaine coupe du Monde de rugby est tombée. Avec son lot de déçus, d'heureux, de malheureux,… Classique, en somme. Alors, pourquoi ne pas commenter cela, comme d'habitude…?
D'abord, les heureux, surprises d'une liste, qu'on attendait peu ou pas du tout. C'est le cas de Lionel Beauxis : jeune et talentueux, le néo Francilien a pourtant convaincu le nouveau secrétaire des strass de le sélectionner. Parfois brillant dans ses rentrées avec le Stade Français et l'équipe de France, il amènera sa fraîcheur dans le groupe France. En tout cas, il doit y en avoir un d'enrhumé par ce souffle nouveau, c'est Dimitar Yashvili, bien Pétole Âne sur ce coup-là… Autre surprise, la non sélection de Papé en 3e ligne, coupable d'avoir fait une année pourrie selon son sélectionneur. Déjà absent de laliste initiale, il a connu l'infâmie de n'être pas rappelé malgré son vécu, au « profit » de Thierry Dusautoir (dont on pensait qu'il ne servait qu'à entraîner Romain Mesnil). Pour le reste, on notera la présence de 4 ailiers aux profils différents. Dominici a réussi son pari, qui consistait à se servir de son club pour aller en équipe de France, Clerc a bonifié son coup de génie irlandais et Heymans et Rougerie sont certainement deux des hommes de la fin de saison du Top 14. Donc, logique, et on échappe aussi à Castaignède, à l'arrière comme à l'aile.
Les questions sont malgré tout nombreuses, pour ce groupe dont on ressent qu'il est moyennement préparé à l'événement, en terme d'expérience et de qualité. La charnière sera-t-elle prête pour les grands chocs ? Le XV de France sera-t-il assez athlétique face aux gros ? Rémy Martin est-il homosexuel ? Clément Poitrenaud a-t-il les épaules à l'arrière ? Poux en a-t-il ?
Enfin, comment ne pas se réjouir du spectaculaire Sébastien Charal (en photo) ? Auteur d'un « tuf » monumental en Nouvelle-Zélande, il est certainement le seul à rivaliser physiquement avec n'importe quel Black. Ce sera mon coup de coeur. Et le vôtre ? Donnez votre avis, et comme le dit le gros Gourdin, tout est bon à dire !
Gaëlle aux gros nib.

Crack and field

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Un nouvelle saison d’Athlétisme en plein air (anabolisé) vient enfin de débuter.
En hors d’oeuvre, deux événements majeurs se sont déroulés ce week-end.
D’un côté, Les trials, championnats américains, qualificatifs pour les mondiaux d’Osaka, avec ses performances « naturellement » sponsorisées par balco. De l’autre la coupe d’europe avec une toujours fameuse équipe de France.
Commençons par les enfants Carl Lewis et Ben Johnson (photo ci-dessus). Evidemment, comme chaque année, un athlète, explose en début de saison le record du monde du 100m avec un vent trop favorable puis annonce qu’il peut courir le 100 m en moins de 5 secondes. Et bien sur il réalise en finale un temps que seuls quatre ou 5 athlètes ont accomplis dans leur carrière. Tyson Gay est l’heureux élu. Combien de temps sa carrière durera-t-elle avant qu’un abus de sexe et d’alcool ne lui occasionne malencontreusement 2 ans de suspension?
On peut également évoquer dans la grande tradition des coureurs de 400m haies avançant plus vite que leur ombre le dénommé James Carter. 3 courses et le voilà déja en dessous des 48 secondes (record du monde 46″76). Allez James, avec un peu d’entrainement, pourquoi tu descendrais pas sous les 40 secondes ?
En France, les buts sont à peu près comparables. A la différence que là où les athlètes US essaient d’aller plus vite que des Maclaren Mercedes, nos compatriotes tentent eux d’améliorer les records régionnaux cadets. Ainsi Muriel Hurtis en 22″83 a battu haut la main, le record de France… minime du 200m. Rappelons que le record senior appartient toujours à mamie Perec qui en 1993…avait fait presque une seconde de moins. Au rayon performance, notons encore les 5m65 de Romain Mesnil, un saut qui lui aurait apporté le titre aux jeux olympiques de Rome… en 1960.
Heureusement tous les français ne sont pas des gros nullos. Il y a toujours des exceptions (ah je crois que Gasquet n’est pas d’accord). Par exemple, dans un monde où il n’y aurait que des Dan Philibert, Doucouré avec ses 13″35 du jour (sur une jambe, première course de la saison) aurait battu le record du monde. C’est anecdotique mais ça montre bien la valeur des uns et des autres. Dans le même genre, les 11″36 d’Arron constituent pour elle une énorme contre performance. Pourtant ce temps, qui plus est réalisé pour une course de rentrée, constituerait le record personnel de toutes les autres françaises. A ce rythme la Reine Christine pourra au moins courir jusqu’à 54 ans sans être inquiétée.
La saison d’Athlétisme ce n’est pas que des chaudières américaines et des charettes françaises. C’est aussi Patrick Montel trouvant gentil Bruny Surin, Drummond très talentueux et Mutola (notre photo) très féminine. Bernard Faure trouvant le morphotype de Gabriela Szabo très interessant et le marathon passionnant. C’est enfin Diagana qui envoie Bernard Faure à la retraite, par ses commentaires beaucoup plus pertinents
Et bien sur, c’est christine Arron qui domine le 100m de la tête et des épaules et qui s’écroule en finale à Osaka. Trac and field?
A suivre
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Football, Lyon: Le champion bat encore de l’OL

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Les apparences sont parfois trompeuses. Auréolé de son 6e titre de champion, Lyon a eu la joie maussade au printemps. Le début d'étét ne semble rien y changer, malgré les grands gestes d'Aulas, assurant comme chaque année que « Lyon sera plus fort l'an prochain ». On pouvait encore y croire, à tort, l'an dernier. Faute d'avoir renforcé son secteur offensif malgré la justesse de Fred et du loup Carew, Lyon n'a pu aller aussi loin que l'année précédente. La machine, trop bien « Rhodée », s'est grippée et le vestiaire a toussoté. Avec les conséquences que l'on sait. Or, ce mercato 2007 ne ressemble pour l'instant pas au 2006 : il lui semble même inférieur. Sans bruit, Tiago a délaissé le si brillant trio du milieu de terrain qu'il composait lors de la vraie « plus forte équipe de l'OL » avec Juninho et Diarra en ralliant le Juventus. Aujourd'hui, le très canin Juni en est le seul rescapé. Toulalan est prometteur, mais encore loin du niveau d'un champion d'Europe en puissance. Et Bodmer ne remplacera pas Tiago la 1e année. Ah oui, on oublie Fabio Santos. Oui, oublions-le.
Lyon survolera le championnat de France, cela ne fait presque aucun doute. Mais son effectif ne semble pas aussi riche qu'auparavant. Passer le 1er tour de la Champion's League ne sera pas aisé, nous le verrons. Et dire que la « star » Sydney Govou, qui n'a rien d'un surfeur australien, s'est fendu de quelques piques au sujet de Juninho, son capitaine, dans la presse… L'ambiance est au beau fixe, en somme. Mais que l'on se rassure : Coupet sera toujours l'égérie de la Halle aux vêtements. L'honneur lyonnais is not gone…

Et alors ? Moreau est arrivé…

Christophe Moreau n'a pas de coéquipier muet. Pourtant, il apparaît aux yeux de tous comme le nouveau Zorro national, capable de ramener la fameuse tunique jaune aux Champs Elysées. A deux semaines du début du tour, il a troqué la cape noir des espoirs déçus (chutes en début de Tour, fringales de Français,…) pour la tout aussi glamour casaque d'AG2R prévoyance. Et même l'illustre cavalier kazakh Vinokourov le reconnaît : « Moreau est fort en ce moment ». De là à en faire un favori naturel du Tour ? Lui qui rêvait surtout de faire un coup sur la Grande Boucle 2007 a revu ses ambitions, arguant qu'un podium serait mieux qu'une étape de montagne. L'ancien 4e du Tour arrive dans un état de confiance aussi inédit que soudain. Et sa récente performance dans le Ventoux le place au niveau de forme des meilleurs grimpeurs, même si on le savait déjà capable de suivre les cadors au « dop » de leur forme (presque jusqu'au bout). Mais attention : aussi prognate soit-il, il ne faudrait pas que, dans un élan d'enthousiasme très français, il parte l'épée à la main ; il risquerait de se percer un pneu et de connaître une énième chute…
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Bruits de vestiaire

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Les indiscrétions de la planète sport par la rédaction du blog.

Tennis. Nicolas Mahut a connu cette semaine les honneurs du Times. « Finaliste le plus malchanceux de l’histoire du Queen’s » selon le prestigieux quotidien britannique, « le numéro 13 français a développé un jeu généreux et contraint Roddick à un vrai marathon. Imaginez le n°13 anglais Tom Rushby avoir une balle de match contre Roger Federer sur terre battue une semaine avant Roland Garros. »

Tennis (bis). Eliminé précocement, comme à son habitude, du tournoi de Las Vegas en mars 2006, Gaël Monfils s’est retrouvé « par hasard » sur un tournoi de paddle, sport dérivé du tennis, en vogue outre-Atlantique. Le Français y a notamment battu Scott Freedman, le « Federer du paddle », avant de devenir champion du monde de la discipline ! De là à battre Federer sur un vrai terrain de tennis…

Cyclisme. Victime d'une toxoplasmose, un virus qui entraîne une grosse fatigue générale, en début de saison, Cyril Dessel est encore incertain pour le prochain Tour de France, dont il avait pris la 7e place en 2006. Enfin la 5e sans Landis ni Pereiro. On a d’ailleurs appris que seuls pourront prendre le départ de la Grande boucle à Londres, en juillet, les coureurs ayant signé la charte anti-dopage de l’UCI. C’est pourquoi Didier Rous aurait choisi de prendre sa retraite. Il ne sait pas écrire.

Boxe. Thomas Bastard a fait encore moins bien que Patrick Charpentier. Le jeune boxeur Orléanais a abandonné la ceinture mondiale IBF des super-légers au Thaïlandais Decha Bankluaygym à la deuxième reprise, sur arrêt de l’arbitre. L’intellectuel fleuryssois Patrick Charpentier (en photo) avait au moins tenu trois reprises lors de sa conquête du titre mondial face à un certain… Oscar de la Hoya.

Formule 1. On continue dans les comparaisons. Le nouveau phénomène de la discipline, Lewis Hamilton, a déjà, à seulement 22 ans, un palmarès aussi fourni que celui d’Olivier Panis et Jean Alesi réunis. Le pilote britannique, après sept départs au volant de sa McLaren, affiche déjà deux victoires au compteur. Ce que Pénis (Monaco 96) et Allez-y (Montréal 95) ont réussi à faire en 359 grands prix…

Basket. Claude Bergeaud a exclu Mickaël J’ai-la-balle de sa sélection pour le prochain Euro, du 3 au 16 septembre en Espagne. Cette décision n’a pas manqué d’ouvrir la polémique. Ne valait-il pas mieux prendre un nul plutôt qu’un cancéreux (Turiaf) ou un étranger (Kirksay) ? Bergeaud semble également s’être trompé de Piétrus…

Athlétisme. Ronald Mac Pognon ne retrouve plus les jambes qui lui avaient permis d’être le premier français à descendre sous les 10 secondes sur 100 mètres, chrono sur lequel Stéphane Cali s’est abîmé plusieurs fois le poignet gauche. Le sprinter envisagerait une reconversion à la Serge Blanco en ouvrant un centre de remise en forme. Arron, Doucouré, Montebrun, Mesnil, Keita, Raquil et Barber seraient déjà prêts à l’y rejoindre.

Miracle dans la Reine

Depuis quelques jours le gazon du Queens est le théâtre d'un phénomène surnaturel.
La victime est le fameux joueur de tennis français Nicolas Mahut.
Lorsqu'en début de semaine dernière il a passé le premier tour du tournoi, personne ne s'est inquiété. Hélas, la suite a été plus dramatique encore. Non seulement l'élu (ainsi se surnomme-t-il désormais), a aligné les victoires jusqu'en finale, mais il s'est sutout permis de sortir Ljubicic, Nadal et surtout l'intouchable Arnaud Clément. Demain, à l'issue de la finale, nos spécialistes tenterons d'expliquer ce miracle. Et de comprendre pourquoi la vie a-t-elle choisi de bouleverser le destin de cet homme, apparemment sans histoire ni talent.
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Gasquet se fait Qureshi

Un suicide, une humiliation, une tempête sous un crâne tourmenté… Les qualificatifs ne manquent pas pour illustrer la méforme actuelle du n°1 français Richard Gasquet. Dominé en deux petits sets par le 304e joueur mondial, le Pakistanais Aisam-Ul-Haq « karoshi » Qureshi, évidemment issu des qualifications, le Biterrois a confirmé que depuis quelques semaines, rien ne va dans son jeu comme dans son esprit. Sans ligne directrice, il subit plus les matches qu'il ne les joue. Résultat, Vliegen ou Qureshi passent pour des joueurs offensifs, hyper talentueux et expérimentés (cette fameuse expérience qui manquent tant aux Français, n'est-ce pas Brabo ?) Gasquet ne peut aujourd'hui même plus s'appuyer sur son talent, qui semble le fuir comme pour mieux l'aider à grandir. Les signes sont clairs : Richard coeur baillant n'y voit plus rien. « Qureshi a vraiment bien joué et bien servi. Je ne pense pas avoir mal joué. Je ne sais pas ce qui n'a pas fonctionné. » En poussant à peine, on y lit surtout qu'il ne sait comment s'y prendre pour que cela fonctionne. Rageant, car si les critiques français savent encenser quand il n'y a pas lieu (la clé, si tu nous entends, magnifique…), en revanche l'or reconnu dans les mains du roi Richard est bien réel. Allez, un espoir est permis ; puisque la vérité sort de la bouche des enfants, Gasquet est peut-être sur la voie de l'adolescence : « en tout cas, je suis très déçu de perdre au 1er tour. »

A la mémoire de Clermont-perdant

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Vous l'aviez sans doute remarqué, l'équipe du vestiaire n'a écrit que très peu d'articles depuis quelques jours.
Ce phénomène, assez surnaturel pour être commenté, s'explique par une conjonction d'évenements assez inopinés (un très joli mot) qui nous poussent aujourd'hui à vous faire pénétrer plus profondémment dans notre intimité.

1. La finale du top 14
Le parrain de ce blog, avait lié son sang et son destin à celui du club en caoutchouc. Il n'a pas supporté qu'un samoan vienne réduire à néant toute une vie de labeur au service du pays des éleveurs de dômes.
Aussi a-t-il choisi dans la fleur de l'âge, après avois pris la route de l'amérique du sud pour une retraite bien méritée en 1944, de rejoindre un monde meilleur au pays des mangeurs d'elfes comme papi close aimait à plaisanter une scie à métaux à la main.
C'est pourquoi notre équipe a choisi de respecter une période de deuil bien légitime.

2. Les battus de la terre
Notre journaliste Gaëlle aux gros nib, jamais à court de tennis, n'a pas voulu se résoudre à voir disparaître celui qu'il considérait comme son aïeul au coeur rouillé. Il a décidé après avoir pronostiqué entre autre les défaites rapides de Gasquet, Mauresmo ou encore le retour de Monfils, d'aller enquéter sur l'ile de la Réunion sonné qu'il était par la victoire du double à la raquette de bois Mahut-Benneteau face à Moodie-Perry.
Aux dernières nouvelles il aurait retrouvé la trace de l'ancien joueur nantais de D1 Thierno Youm. Bonne nouvelle!

3. Canari un ami qui vous veut du rien

Prochainement sur ce blog vous saurez tout sur la fabuleuse trajectoire du FC Nantes titré en 2001, outsider de L2 en 2007. Nos journalistes qui préparent un livre sur le sujet, raconterons comme ils l'avaient fait pour les coulisses du barka en 2005, la vraie histoire du club et son avenir, cela sans l'aide de Pascal Praud.

4. Seringues et byciclettes
Bientôt, nous vous ferons bien évidemment des révélations sur le Tour et le Quinze de France, le dopage, et les futures défaites de Christine Arron et tant d'autres enquêtes….

Buffalo brille

Rafael Nadal a donc, ô surprise, remporté ce Roland-Garros 2007 en dominant, ô surprise, Roger Federer en finale. Au-delà de la ô surprise, il y a cette impression que le Majorquin était le plus fort et que tout le monde l'avait remarqué au bout de la première semaine. Seule différence, le niveau monte comme diraient les tordants sociologues Baudelot et Establet. Federer avaient étalé une classe cyclonique il y a quelques semaines à Hambourg face au même « Rafa », classe qu'il n'a d'ailleurs pas laissé en route, puisqu'on a vu quelques séquences limpides tout au long de la quinzaine dans le jeu du Suisse. Notamment contre Davydenko, qui outre ses capacités intellectuelles et introspectives hors normes, est vraiment un bon joueur. Non, vraiment, cette finale n'a pas été un feu d'artifice au rabais. Alors, pourquoi a-t-on l'impression que le scénario ressemble comme deux gouttes d'eau aux désormais habituelles victoires en 4 sets de Nadal contre Federer ? Parce que le buffle de Manacor (pas de Bayonne, attention) augmente sa qualité de jeu en tirant toujours les mêmes ficelles : garder l'initiative, l'agressivité, la concentration et la surprise de son côté. Si bon nombre de joueur s'énervaient par le passé, aujourd'hui cela ressemble plus à de l'impuissance. De la fatalité. Seul le fou fighter Hewitt, avec son eye of the tiger, a failli jouer un génial tour de passe-passe contre l'Espagnol à Hamburger. Mais en vain, la qualité de Nadal ayant fait le reste. Contre Federer, qui tutoient les sommets techniquement parlant, Nadal est lui aussi d'une propreté accablante mais moins valorisée. On le considère à tort comme un « bourrin », qui cogne à n'en plus pouvoir. Mais ses schémas de jeu sont parfaits, adaptables à l'adversaire. Federer a reconnu s'être perdu tactiquement contre Nadal. Alors, si ses coups sont moins souvent gagnants, s'il vient moins à la volée, Nadal n'en reste pas moins aujourd'hui le seul à pouvoir danser un tango avec Rodger (bravo). Nul doute qu'on s'en apercevra sur toutes les pistes, quelles que soient leurs surfaces.
Nib
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Patience et longueur de temps font perdre

« Olivier était le meilleur aujourd'hui ». Tout est dit.
Seulement voilà, l'auteur de cette phrase s'appelle Novak Djokovic et il jouera en deuxième semaine à Roland-Garros.
Alors pourquoi, oui pourquoi à quelques minutes du début d'une nouvelle carrière à 27 ans, Olivier a-t-il craqué. Pourquoi à 15-40 en sa faveur il n'a pas su convertir les points les plus précieux de toute sa vie. Pourquoi n'a-t-il pas su gagner un des 2 tie break de l'après-midi?
A toutes ces questions une seule et même réponse: parce qu'il est typiquement Français. Ce syndrome qui aux instants décisifs fait perdre son jeu, ses moyens, son intelligence et sa confiance.
« Rassure-toi Olivier, cette peur de gagner, Cedric Pioline la ressentait aussi, mais lui avait un autre niveau qui lui a permis de faire une tout autre carrière que la tienne. Aujourd'hui, tu as bousculé, dominé et même souvent écrasé le numéro trois mondial. Tout le monde en a été témoin. Pourtant on va oublier ta performance, et on va même t'oublier tout court. Tu resteras vaguement un nom, figurant aux côtés d'autres noms comme Fleurian, Delaître, Mutis, Raoux, Roux, Golmard….. Car hélas, je crois bien que tu ne te relèveras pas de cette journée. Eliminer Zabaleta puis Djokovic, et peut-être plus, ça classe un joueur Français, même si ce n'est que l'espace d'un tournoi. Ta seule consolation sera peut-être d'avoir pu montrer que ton jeu n'était pas aussi minable que celui de beaucoup de tes compatriotes. Eux n'auront sans doute jamais cette chance. »

PS Olivier Patience a quand même mis deux sets à l'Enarque russe Davydenko à Estoril il y a un mois. Dommage Olivier, vraiment dommage.
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De la balle à la boulotte

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Le Tennis nous offre parfois des duels auxquels on avait pas songés.
Deux rubis (ne pas changer la première lettre) brillent dans les vestiaires de Roland-Garros:
Marion Bartoli et Stéphanie Cohen-Aloro
Mais qui est la plus belle?
Comme dirait Arlette (une autre pierre poreuse); A vous de juger.

Barbant et chamalow sont dans un bateau…

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Incorrigibles, ces commentateurs tennistiques que l'Europe nous envie. Durant la quinzaine, ils inondent les canaux de France télévisions pour nous conter les aventures, pour le moins rocambolesques, des Français et Françaises à Roland. Exemple récent : le match de Mauresmo. Après le « Cette année c'est sûr, Amélie semble détendue » de Yoyo Chamalow au 1er tour, voici le « c'est le grand moment de la journée, Amélie affronte enfin une joueuse de gros calibre avec Lucie Safarova. » On s'enflamme, rien d'inhabituel. Le souci, c'est que si Mauresmo attaque fort – « gros niveau de jeu, on retrouve la Amélie qu'on aime » – elle se fait aussi dépasser fort – « toutes les joueuses se valent maintenant » glisse François Barbant, 3 minutes et un débreak après. Le souci de Mauresmo : elle fait chaque année figure de favorite, par défaut. Cette année, Chamou et consorts ont bien tenté de calmer le jeu mais leur diabolique nature optimiste a repris le dessus, et dès le 2e tour contre Dechy, c'était sûr, on connaissait l'année Mauresmo.
Car le travers français n'est pas de penser que nos protégés sont tous favoris. Non, regardez les Recouderc (hilare face à Nelson), Monfils (« il n'est pas loin du très grand Nalbandian » alors que 2 heures plus tôt il était ultra favori) ou Dechy. La mignonette Nath', tiens, parlons-en : elle aura apprécié le « enfin les choses sérieuses commencent pour Amélie », elle qui a dû batailler trois sets pour virer sa copine de double. Sûr que si elle avait éliminé Mauresmo, elle serait devenue favorite de Roland. Pour finalement perdre au tour suivant, dans l'autosatisfaction générale d'un « elle a manqué d'expérience malgré ses 75 ans, mais elle se rapproche du gratin… »
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Dans le carnet de Guy le bronzé (2)

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Deuxième page du carnet de Guy le hâlé, et cette fois, plongeons-nous dans ce qu'il peut penser en promenant sa grande caracasse dans les allées de Roland.

« Un 2e tour de Roland, c'est tellement de bonheur… C'est un Daniel Lauclair accueillant Montcourt comme un fils après sa rouste contre Nieminen (6/1 6/1 6/4) en lui assénant un « l'expérience de Nieminen a beaucoup joué sur ce match. C'est une défaite dont vous apprendrez beaucoup à 22 ans. » Bien sûr, Daniel, à 22 ans, on a encore tout le temps de progresser pour se hisser au 3e tour. Mais Roland un jeudi de 1e semaine, c'est aussi le point sur la journée en fin d'après-midi avec Patrice Dominguez, ses analyses fines (et pas redondantes), ses réactions stoïques aux blagues de Luyat qui essaie de meubler quand l'orage se profile… Enfin, Roland c'est les tics de Nelson qui secoue frénétiquement la tête comme pour dire non quand il interview un Recouderc tout sourire après sa défaite. Roland, c'est un peu tout cela, des surprises là où on ne les attend pas, n'est-ce pas Richard Basket ? Ah, non, on me fait signe qu'il est déjà parti, le central représente déjà trop de mauvais souvenirs. On ne viendra pas à Roland pour la Coupe Davis, je vais le noter… »