Athlétisme : à la poursuite d’Osaka

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Et là, c'est le drame. L'athlétisme français n'est pas au top de sa forme, c'est un fait. Une nouvelle confirmation a éclaté au grand jour à la Golden League de Rome. Pour autant, le plus dramatique n'est pas forcément ce que l'on croit…

Doucouré toujours lentement

Le premier drame. Quelques jours après son moyen 13″27 à Saint-Denis, il vient de confirmer sa méforme étincelante en nous gratifiant d'un 13″51 en touchant presque toutes les haies. Il place la barre très haute, battu par Alen Johnson, demi Moore et Bruno Robles (le Cubain). Mais Doucouré reste l'une des meilleures chances de médailles, donc l'athlétisme français ne s'inquiète pas.

Qui se fait Lamalle ?

Encore un grand drame, coutumier, du sprint français. La tricolore avait montré quelques qualités sur le 100 m haies à Saint-Denis (12″75) et a parfaitement confirmé dans un 13″22 « doucouresque » par les temps qui courent. Le problème pour les Français, c'est justement que le temps coure vite (lui), et qu'il n'en reste pas tant que ça jusqu'à Osaka. Mais pas d'inquiétude…

Tout à fait, Sdiri

Le plus gros drame de l'athlétisme français est malgré tout la perforation dont a souffert Salim Sdiri, touché par un javelot finlandais. C'est pas de chance, vu qu'avec son premier saut il a pu finir 4e. A croire que le mauvais sort s'acharne, puisque Sdiri est, de l'avis général, la seule bonne nouvelle du meeting romain. Sa performance, pas sa « perforance », entendons-nous. Donc le drame, c'est qu'il faudra sûrement faire sans lui à Osaka. Ce qui prépare peut-être d'autres drames…

Limite, Lacasse…

Le meilleur pour la fin : Florent Lacasse, devenu « spécialiste » du 800 m (comme le mauvais joueur de foot qu'on met sur un côté en défense, par pitié) a été contrôlé à la testostérone. Tellement désireux qu'on parle de lui, il s'est personnellement « chargé » d'apprendre la nouvelles à nos confrères de l'Equipe, arguant d'un mauvais concours de circonstance alimentaire. Il se trouvait « fatigué physiquement et moralement », ce qui est le cas de tout coureur de demi-fond qui a recours au dopage, tel Gezzar ou Essarik et rokh. Pour sa défense, il a affirmé que son complément alimentaire devait augmenter naturellement son taux de testo, pour l'aider à sortir du gouffre. Certainement profond de 100 m, ceux qui lui ont manqué l'an passé à Göteborg pour monter sur le podium… Ca sent Lacasse stagne !

0 réponse sur “Athlétisme : à la poursuite d’Osaka”

  1. Bonjour,

    Tout cela me parait une vue bien partielle des perfus..pardon performances françaises. Il me semble qu’il n’y a pas que 4 athlètes. On attend plus d’un blog du niveau du vestiaire. Que devient Raquil? qui couche avec patriciaz girard? qui a appris à Yves niaré à utiliser des seringues?. Un peu de rigueur merci.

  2. Bonjour Anne,

    Je devine à vos questions que pour l’athlétisme, vous avez du « pif ».

    Difficile d’en dire plus aujourd’hui, étant donné que Marc Raquil ne figurait pas parmi les engagés de Rome.
    Yves Niaré, quant à lui, suit sa ligne de conduite, qu’il expliqua l’été dernier à Marathons.fr : « je n’aime pas trop rentrer dans le détail de ma préparation. C’est un sujet que je trouve très personnel. Et je ne veux pas en dire davantage. »
    Patricia Girard ? Et pourquoi ne pas parler de Christian Plaziat aussi ?

    Continuez à faire vivre le blog.

    L’équipe du vestiaire.

  3. Je tiens à préciser qu’il y a aussi des arrières latéraux de métier, qui même à ce poste peuvent causer la perte de leur équipe, et je suis bien placé pour le savoir.
    Sachez que certains de mes autres collègues ont également reçu des prix inaccessibles pour les autres joueurs : bois d’or pour le musclé sec de l’iut fc version 2005, et meilleur exzema pour le vendéen de la promotion 2006. Le premier nommé avait d’ailleurs choisi de lui-même ce poste, arguant « qu’au moins, personne ne voudrait lui prendre sa place ».

  4. Chère Anna, sachez que je pourrais vous poursuivre pour de tels propos tenus à l’encontre de mon fiancé, yves niaré.
    Vous êtes sans doute très mal placée pour juger les athlètes qui, chaque jour, doivent trouver la motivation et la foi (qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente) pour s’entrainer.Mon fiancé est quelqu’un de très discret dans sa préparation et c’est son choix.Ne causer pas du tort aux athlètes, vous qui n’y connaissez rien de la souffrance et des sacrifices de ces derniers.Vous ne faites que juger et critiquer(bien assis dans votre fauteuil) mais pouvez vous seulement prétendre vous y connaître en sport??!

  5. Chère Stéphanie,

    Nous comprenons tout à fait que la lecture de ce commentaire, signé Anna, ait provoqué votre couroux. Sachez que nous ne tolérons pas, en principe, sur ce blog la mise en cause de tel ou tel sportif par de simples supputations ou allégations mensongères. C’est pourquoi lorsque de tels dérapages se produisent nous y répondons au plus vite comme nous l’avons fait pour Yves Niaré en citant tout simplement ses propos. D’autre part, Anna est assez maligne pour utiliser le sous-entendu, ce qui n’est pas légalement répréhensible. Cependant, nous avons relevé l’adresse IP et le nom de cette personne qui ne pourra plus jamais accéder à ce site. Nous nous réservons également le droit de porter plainte si des propos similaires se reproduisaient ou allaient plus loin. N’hésitez pas à nous écrire si vous souhaitez que nous retirions son commentaire du blog.

    En espérant que vous avez quand même pris du plaisir à découvrir le vestiaire, nous vous souhaitons une très bonne année 2008.

    Cordialement

    L’équipe du Vestiaire

  6. Merci pour votre réponse!Effectivement, cela a provoqué ma colère et mon indignation car je sais tous les litres de sueur que mon fiancé (et chaque athlète, du reste) doit écouler pour arriver au meilleur de ses performances.
    Meilleurs voeux 2008 également et très bonne continuation pour votre site.

  7. Ma chère Stéphanie et soeur chérie,

    Merci de renvoyer bouler les indésirables du sport qui comme tu le dis si bien, ne doivent rien y connaître bien assis dans leurs fauteuils.

    Etre assis dans son fauteuil, du reste, ne doit pas empêcher la courtoisie, le fair-play,…, qui sont les règles principales du sport de haut niveau! Ne l’oublions pas!

    Etre assis dans son fauteuil, comme cela est mon cas (!), n’empêche pas non plus de soutenir ses athlètes cocorico! De les encourager, de les pousser, pour qu’ils nous fassent vivre de très beaux moments!

    Quant à toi Yves, dixit Yves NIARE, je suis fière de tes performances et nous t’encourageons pour Pékin! Tout comme tes petits camarades!

    Vive le sport, Merci le vestiaire, Bisous à Steph et Yves!

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