Cyclisme, tour de France : Klöden troque la foi contre les foies

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Andreas Klöden est peut-être le premier d'une longue liste. Ecarté du Tour de France avec l'équipe Astana, dans le sillage du « valeureux »-« courageux »-« blessé »–« traître »-« imbécile de s'être fait prendre » Vinokourov, il n'a pas attendu la fin de la Grande Boucle pour parler.

Préalable important : il nie s'être dopé. Pourtant, il clame sa peur, aujourd'hui, de finir en prison à cause du cyclisme. Ah bon, mais comment ? « Je vais peut-être arrêter complètement. Je crains que le sport ne soit criminalisé et que tout cela nous mène en prison».
Bon réflexe : Klöden pense d'abord à sa vie privée. «Que se passera-t-il si quelqu'un verse quelque chose d'interdit dans ma salade ? Je serai alors déclaré positif et j'irai en taule. Je ne veux pas ça, j'ai une famille. Tout cela n'a plus de sens». Bon, le coup de quelqu'un qui te verse une saloperie dans ton verre, on l'a déjà faite. Il faudra trouver autre chose ; Vino est sur une piste, avec l'aide d'un hématologue. Mais surtout, il faudrait enfin faire comprendre aux coureurs pro qu'aller derrière les barreaux n'est pas le plus dangereux, et que se doper (volontaire ou fortuit, Klö-Klö, nous sommes d'accord ?) peut aussi avoir quelques conséquences sur la santé, paraît-il…

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