Le tri Poly du Vestiaire

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Le service marketing du Vestiaire n’était pas peu fier d’étrenner hier son contrat de partenariat avec les organisateurs de la Polynormande, course mythique dont a fait sienne Benoît Vaugrenard.

C’est sans conteste la plus belle ligne au palmarès de Sylvain Chavanel, qui compte pourtant à son actif deux Tour du Poitou-Charentes et autant de victoires sur les Quatre jours de Dunkerque. Entre Avranches et Saint-Martin-de-Landelles, la Polynormande est au cyclisme ce que le Festival interceltique de Lorient est à la musique traditionnelle. Sa terrible côte de la Pigeonnière en a forgé la réputation jusqu’à ce que la voix du Tour, Daniel Mangeas a faim, n’obtienne pour son épreuve le label Coupe de France.

Les recalés de la Grande boucle y côtoient depuis les chantres du grupetto, les angoissés du délai d’élimination et les héritiers de Christophe Agnolutto. Benoît Vaugrenard a ainsi ajouté hier son nom au panthéon des géants de la Poly, grand rendez-vous de l’après-Tour après le critérium de Lisieux pour pleurer… Aux sacres de Pineau des Charentes (2003) et de Mimosa (2004) avaient en effet succédé les triomphes de Gilbert lingot (2005) et de Charteau ou tard (2006).

Malin comme Vaugrenard, le champion de France du contre-la-montre s’est offert le luxe, à la moyenne de 39,65 km/h, de reléguer Laszlo Bodrogi à plus de deux minutes. C’est dire. Cofidis, de retour à la compétition après son retrait du Tour au lendemain du contrôle positif de l’Italien Moreni, a placé le redoutable Mickaël Buffaz sur la deuxième marche du podium. Un regret : Sylvain Chavanel n’en était pas.

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