Cyclisme, championnats du monde: La mort dans le sang

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Dimanche se courra, dans l'indifférence générale, le championnat du monde de cyclisme. Une épreuve, à l'image d'un sport moribond, qui n'a plus grand intérêt.

C'était en 1995, en plein coeur des années EPO, Abraham Olano gonflé à bloc remportait la plus belle course de sa carrière avec la bénédiction du prêtre navarrais Miguel Indurain, plus fort que jamais. Ce fut un mondial, sans Thomas Voeckler, dantesque et magnifique, sur un parcours ultra-selectif, avec des champions que l'on prenait encore pour des héros. Ensuite, les organisateurs décidèrent de se foutre complêtement du tracé et des participants. Les maillots arc-en-ciel se succédaient, mais plus personne ne regardait. A tel point que l'on laissa gagner n'importe qui, même Laurent Brochard. Le contrôle positif de ce dernier une fois la ligne franchie en 97 ne posa d'ailleurs aucun problème à l'UCI. Le palmarès de l'épreuve étant naturellement aussi fourni que la salle d'attente du médecin du FC Nantes en 1995.

Le titre pour Vaugrenard?

Stuttgart 2007 concentre donc tous les germes de la mort prochaine de ce sport. Car, contrairement à ce que tout le monde pense, ce n'est pas que de la faute à Chavanel si le cyclisme va mal. A l'heure où le laboratoire de Chatenay-Malabry a étonnement trouvé de la merde dans les veines de Rasmussen, la liste des engagés a le même parfum. Valverde, Bettini, Zabel, Di Luca… Tricheurs, toxicos, menteurs. Un vrai rêve. Le renouveau du vélo.
Mais ce qui risque de tuer l'épreuve c'est surtout la sélection française. Fedrigo, Casar et Feillu en font partie. Un scandale.

Heureusement, il reste le Tour de France. Plutôt encourageant se réjouit Floyd Landis

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