Foot, Ligue des Champions : un OM à la mer

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L’OM s’est brillamment qualifié pour les 16e de finales de la coupe de l’UEFA, en se faisant étriller 4-0 à domicile par une équipe de foot, Liverpool.

Marseille a été à la Ligue des Champions ce que le PSG est à la L1 : une chorale d’anonymes non alcooliques qui joue un drame deux fois par mois devant son public. La première fausse note, outre la titularisation du couloir gauche Taiwo-Zenden, a résonné dès la 3e minute.

Givet, qui forme avec Rodriguez la meilleure charnière de L1 actuellement selon les observateurs, commit une faute grossière dans la surface que même les objectifs commentateurs de RMC durent reconnaître. Et huit minutes plus tard, Torres débordait Rodriguez, d’une telle lenteur que même Just Fontaine, dans sa forme actuelle, serait passé. 11 minutes, 0-2, et la réponse tombe : éliminés. Antoine Duléry et France 3, n’en demandaient pas tant, alors que « Mariage mixte » commençait à peine.

Les fleurs des mi-autistes

La suite fut limpide. Gerrard arrêta d’attaquer, laissant Torres et Kuyt le faire à sa place. Suffisant, puisque chacun des deux attaquant anglais s'offrirent plus d’occasions en 2e mi-temps que Djibrill Cissé jusqu’à la fin de la saison. Kuyt marqua, et Cissé, créa un danger : les deux défenseurs anglais à son marquage, occupés à rire des chaussures oranges de Djib’, placèrent une double tête qui frôla le poteau et le c.s.c.

Et comme les Marseillais retiennent les leçons, ils prirent un but dès la 3e minute de la 2e mi-temps. Nasri, le n°10 à la tête de mamie, avait beau s’escrimer à faire des passes, ses équipiers se cachaient comme des autistes agoraphobes. Ils terminent sans aucune occasion. Vivement l’an prochain pour voir si Nancy fera un tir cadré.

0 réponse sur “Foot, Ligue des Champions : un OM à la mer”

  1. Bonjour,

    Comme vous avez pu le remarquer, Fernando Alonso Torres Mestre a ridiculisé la charnière défensive marseillaise. Mais regardez attentivement l’action de son but. Cana pique un sprint à droite alors que Torres part sur sa gauche, Rodriguez sert les jambes et lève la main en signe de victoire car il a évité le petit pont (à moins qu’il ne réclame un hors jeu ?), et Givet rumine encore le penalty vilain qu’il a provoqué. La question est : y avait-il besoin d’Alonso pour paraître si fort ou Cissé aurait-il réussi à passer aussi ?

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