L’édito du Vestiaire : Ad vitam eternam

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C'est une journée historique que nous avons vécue en ce vendredi. C'est un skieur du Lichtenstein (si si , ça existe) qui a remporté le Super G de Kitzbuhel. Il s'est même permis de battre le meilleur des Maier.

Souvent, la mort d'un être est compensée par la naissance d'un autre. Ce merveilleux phénomène de la vie s'est produit la nuit dernière au pays de Rod Laver. Mais ça n'a pas suffit à laver la honte. Une fois de plus, Le Vestiaire l'avait dit et c'est arrivé. La carrière d'Amélie Mauresmo s'est donc arrêtée comme ça, sans faire de bruit. Réduite à trois pauvres sets, atomisée par une femelle Kangourou sans envergure tout droit sortie de l'eau, Dellacqua. L'ancienne numéro 1 mondiale, numéro 1 française, vainqueur à Melbourne et Wimbledon, aura-t-elle le courage, l'orgueil et la dignité suffisante pour revenir réussir un dernier Roland-Garros et y passer enfin un tour ?

Pendant ce temps-là, c'est Jo Wilfried Tsonga et Paul-Henri Mathieu, qui, profitant du décès professionnel d'une joueuse devenue normale,  renaissent de leurs cendres. Le second après cinq ans de purgatoire et un cinquième set volé 8-6 à Larry Koubek.  Le voilà reparti sur la route d'une gloire qu'il croyait devenue posthume. Il est où Gaël Monfils ?

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