Instant Le Vestiaire : Le couac de Ronalbiniou

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Second volet de ces instants où une carrière bascule vers le néant, avec Ronaldinho, qui nous a confirmé ce week-end qu'il était bien fini.

1er juillet 2006, la France rencontre le Brésil pour un quart de finale présumé facile pour la grande édentée de Boulogne. Le Brésil, pas plus mauvais qu'en 2002, va s'imposer, c'est sûr, contre une équipe de France qui se mordra les doigts, c'est sûr, d'avoir fini 2e de son groupe derrière la Suisse. Ronaldinho est là, menace prioritaire pour les adversaires. Mais jusque-là, il divertit plus la foule à l'échauffement et avec ses dents qu'en match. Après une saison de folie, star du Barcelone champion d'Europe, il n'a pas la même influence sur la Seleçao. A côté de son jeune coéquipier Robinhole, il paraît aussi en jambes que Doucouré en 2008. 90 minutes (et un coup-franc) plus tard, il rentre dans l'Histoire des grands échecs aux côtés du come back de Maradona en 1994. La Terre entière médiatique annonçait la retraite de Zidane, et le préretraité l'a poussé le premier dans les escaliers.

Amara Samba

Depuis, Ronaldinho n'a jamais retrouvé son niveau. Et, comme la carrière de Reynald Pedros, c'est de pire en pire. Aujourd'hui, Bronnie n'a plus rien d'une pépite. Il se fait même dévorer par Gudjohnsen l'Islandais, ce qui situe son niveau en-dessous de l'époque PSG. Il rentre 20 minutes, est rapide comme Ronny Turiaf, dribble comme Franck Sauzée et gagne autant de duels que Gaël Touya. Comme le PSG avec Fred, tous les clubs intéressés par Ronaldingo se sont ravisés. Sa carrière de trois ans au haut niveau prend fin et le pousse vers cet anonymat que Mickaël Debève connaît par coeur.

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