Les grandes familles du foot : Les peroxydés

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Suite à la fin de carrière de Ronaldo, Le Vestiaire, ému, vous propose le destin des éternels tourmentés. Premier volet de cette rubrique avec une nouvelle illustre famille.

Par notre stagiaire

Gardien

José Santiago Canizares (Espagne) : Eternel second de la sélection ibérique, l’expulsion de Zubizarreta lui permit de jouer un match de Coupe du monde en 94. Titulaire avant le Mondial 2002, le portier de Valence se sectionne un tendon en réceptionnant une bouteille de parfum. Même Denériaz n’aurait pas eu telle poisse. Barré par Casillas dans le pays et écarté en club par Koeman, il a le profil type pour évoluer à Villareal… Il peut quand même se vanter d’avoir remporté quatre fois le Trophée Zamora.

Défenseurs

Taribo West (Nigéria) : Ses cheveux verts et sa fidélité à son pays comme Yvan Müller au Trophée Andros l’auront trahi au fil des ans, à cause d'une technique défectueuse enviée par son compatriote Taïwo. Aujourd’hui, il traîne ses vieilles guiboles sur tous les terrains du monde : de Serbie en Iran, en passant par le Qatar, à l’instar de Goma et Pierre-Fanfan.

Bakary Sagna (France A’) : Wenger ne (Bob) tarit pas d’éloge sur lui et Domenech le place derrière Clerc dans sa hiérarchie merdique. Une injustice des plus flagrantes depuis l’éviction de Raoux du staff de Forget.

Dennis Rodman (USA) : Le mauvais goût semble une affaire de joueurs de foot. Un scandale dont est exempt le grand défenseur de NBA, pas avare en décoloration et en garde à vue. Seule ombre au tableau, il n’a jamais suivi la mode Eddie Capron.

Milieux

Paul Gascoigne (Angleterre) : Un Euro 96 magique et un coup du sombrero, c’est ce qu’on retiendra de ce gros génie. Trop fantasque, sa carrière fut gâchée par la boisson, un point commun avec Thierry Bourguignon pour le coup.

Hidetoshi Nakata (Japon) : Star dans son pays depuis des JO 96 remarquables, le nippon a déçu au plus haut niveau. Il se noiera en Italie avec le mérite de côtoyer Meghni sur le banc quand même.

Augustine « Jay Jay » Okocha (Nigéria) : Que dire de ce créateur hors pair, hormis que des gestes techniques portent son nom ? Ah oui, ça reste à ce jour la seule bonne idée de Biétry, quand il l’a recruté au PSG. C’est pas rien.

Ibrahim Ba (France) : Cet ailier, sûrement le meilleur au monde en 96, est passé à côté d’une carrière énorme. La faute à Jacquet, qui a préféré Diomède. Globe-trotter de Turquie en Suède, il se plaît encore à sillonner les tribunes de San Siro aux côtés du petit Gourcuff.

Attaquants

Dario Silva (Uruguay) : Son homonymie avec Tony le poussera à arrêter sa carrière sur un malentendu. Amputé de sa jambe droite, il veut se consacrer à la rame pour les JO 2012. Vahirua avait déjà suggéré cette hypothèse quand il était bon.

Sylvain Wiltord (France) : Son départ à Rennes, la période cheveux roux, ses frasques nocturnes et la pub Danette suffisent largement à le faire figurer dans notre onze titulaire.

Djibril Cissé (France) : Star de notre équipe, il a poussé le bouchon encore plus loin en se teignant même la barbe. Les suspensions et les blessures le contraignent à louper les grandes compét’ internationales. Un tel sens du hors-jeu et une explosivité chère à Piasenta en font un cadre des A’. Revenu presque à son meilleur niveau, Trezeguet guette sa rechute.

 

0 réponse sur “Les grandes familles du foot : Les peroxydés”

  1. très très bon cet article xD surtout pour sagna et gascoigne. A quand le 11 titulaire des stars déchues de la L1? avec ses kastenduch, dany boffin et autres cascarino vampeta et madar d’antan

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