Formule 1, GP de Monaco : Le festival de pannes

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Barrichello a relancé sa carrière sur le Rocher. Et si l’héritier de Senna n’était pas son neveu ?

La dernière fois qu’il avait plu à Monaco, Jérémy Menez avait dû ressortir du grenier la capote de sa Smart Cabriolet, Daniel Ducruet n’avait pas eu besoin de Fili Houteman pour mouiller son pantalon et Olivier Panis avait terminé une course. Il n’y a pas eu de miracle cette fois-ci, du moins pas pour la gagne.

Lewis Hamilton a confirmé ses progrès turques grâce à une touchette dans les premiers tours l’obligeant à décaler sa stratégie. L’erreur paye parfois, Timo Glock ne doit pas désespérer. L’Anglais a laissé passer l’orage Ferrari pour reprendre les McLaren du championnat. Il a pris soin de remercier sa mère, la Fédération Française de l’Acier et le Pape après avoir baisé les pieds de Son Altesse Sérénissime.

Le Vestiaire appelait de ses vœux une victoire de Kubica au soir même de son abandon en Australie. Il aurait pu être exaucé ce week-end si la pluie ne s’était pas arrêtée de tomber au milieu de la course. Le pilote BMW était clairement le meilleur dans des conditions glissantes que les deux Ferrari ont apprécié : l’une a filé large, l’autre dans le train arrière d’une Force India. Le pauvre Sutil ne sait toujours pas comment il a fait pour se retrouver quatrième à moins de dix minutes de la fin. Raikkonen non plus, il ne l’a pas supporté.

Gaule volant

Junior a prié très fort Sainte Dévote pour éviter la glissière. Il n’aurait pas dû lâcher le volant, c’était peut-être une des dernières fois qu’il avait l’occasion d’en toucher un dans une F1. L’apprenti de chez Renault s’est quand même senti moins seul en Principauté : Hamilton, Raikkonen, Massa, Alonso, Glock, Button, Fisichella et Rosberg sont tous partis à la faute pendant que Kovalainen réussissait enfin un dépassement propre. Sur la voiture de sécurité.

Bourdais n’a pas encore vu grand-chose dans tout ça, au propre comme au figuré. Pourtant nantie de la nouvelle évolution de sa charrette, dont il s'était chargé de retarder lui-même le développement, la honte du sport mécanique français n’a pas eu le temps d’essuyer la buée sur ses lunettes. Il a enfourché Coulthard comme Karen Minier ne l’a jamais fait : par derrière.

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