Rugby, Coupe d’Europe, Toulouse-Munster : Broutage de Pelous

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Mourad Boudjellal a réussi son pari. Le rugby français est aussi solide que le tibia gauche de Poitrenaud.

De notre envoyé spécial permanent à Cardiff

Il avait déjà réussi à faire perdre la droite aux municipales et la patience de son rhumatologue. Les responsabilités du fiasco mondial étaient davantage partagées, mais Pelous n’a eu besoin de personne, cette fois, pour priver Toulouse de la Heineken Cup.

Le Vestiaire l’avait pourtant prévenu. Il n’en a fait qu’à sa tête, accroché au haut niveau comme Pierre Raschi au comptoir du club-house de Bourgoin depuis son licenciement. Tout a déjà été dit sur ces pages, on n'y reviendra pas plus longuement que ne le méritent les drops ratés d'Elissalde et les rouflaquettes de Médard. Le cœur et l’expérience ne suffisent pas toujours à combler des lacunes physiques que les exigences du rugby professionnel ne pardonnent plus.

La ville (en) rose

Plus ridicule encore que les chemises roses de Laurent Benezech, Pelous, sur trois fautes indignes de ses trente ans de carrière, a coûté neuf points et le titre européen à son équipe. Son coup de pied vengeur n’est même pas arrivé au cul de son destinataire et le Stade a marqué son seul essai du match pendant qu’il purgeait sa suspension. Simple coïncidence.

Trop seul avec Jauzion, Heymans n’a pas suffi à faire taire 60.000 supporters irlandais chauffés au Magners dans les pubs de la capitale galloise, dévastée ce week-end après le passage de la Red Army (photos ci-dessous). Munster a un vrai public et des joueurs capables de tenir un ballon depuis que Stringer est laissé sur le banc. Novès aurait dû réserver depuis longtemps le même sort à Pelous. Il l'a fait prolonger d’un an. Pour border Michalak ?

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