Formule 1, GP du Canada, Kubica : Le grand Robert

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Ferrari ne vaut pas mieux que Toyota et BM. Et si Catherine Pic prenait les commandes du 20 heures ? 

Le Québec libre lui a enfin pardonné d’avoir poussé Jacques Villeneuve vers la chanson. Ses manœuvres aériennes n’y sont cette fois pour rien. Le Vestiaire en rêvait, Kubica l’a fait : le Polonais est bien le meilleur pilote du plateau. Comme nous l’avions annoncé ici et , bien avant que la presse ne s’intéresse à son physique ingrat, il a marché à Montréal sur les traces de Jean Alesi. Elles ne mènent pas forcément au DTM.

Le grand Robert a surtout le nez, la régularité et l’intelligence de course d’Alain Prost. Il tire depuis le début de la saison le meilleur parti de sa BM pendant qu’Heidfeld traîne sa barbe derrière les Red Bull. Le voilà en tête d’un championnat aussi difficile à lire que les encyclopédies de Pierre Ménard. On n’ose lui promettre le titre. Hamilton ne montera pas Raikkonen tous les week-ends.

Spa sorcier

L’Anglais devra repasser le code de la route avant Magny-Cours, où la FIA lui a réservé une tente sur le parking est. A l’aise dans le désert (Bahreïn et Turquie), Massa devrait s’y consoler après avoir fait pour rien le plus beau dépassement de la F1 depuis Hakkinen sur Schumacher, en 2000 à Spa.

Sutil n’avait alors comme Di Meglio qu’une tondeuse débridée pour aller au collège. Il n’a eu besoin de personne, hier, pour sortir d’une piste qui n’en était pas vraiment une. Sylvain Mirouf n’aurait pas mieux brouillé les cartes que la voiture de sécurité : Brundle a cru au doublé Toyota, Barrichello s’est longtemps demandé pourquoi on avait repeint sa voiture en blanc et Bourdais a regardé la course de l’arrière. C’est toujours mieux que les stands.

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