Formule 1, GP d’Allemagne, Hamilton : Dans sa Benz, Benz, Benz

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A chaque week-end de course son nouveau Senna : celui d’Hockeinhem tape aussi bien les murs.

Il a le charisme de Jens Jeremies, une grosse cylindrée et un sens certain de l'organisation. Lewis Hamilton en passerait presque pour le sixième Teuton du plateau, les bretelles en moins. Il a en tout cas réussi là où Hubert Fournier avait échoué : s’imposer en Allemagne, sur des terres que Max Mosley se plaît à revisiter.

Parce que Ferrari a oublié que le limitateur de vitesse ne s’actionnait que dans les stands ; parce que Kubica n’est plus là que pour vendre le pétrole malais ; parce qu’Hockenheim, enfin, comme les hanches de Julie Benz, est taillé pour la glisse, Hamilton a repris au championnat l’avance qui ne lui avait pas suffi la saison dernière.

On le dit plus mature, plus expérimenté. Il est surtout toujours aussi chiant. L’Anglais a passé la conférence de presse d’après podium à remercier ses Meccanos, sa famille, la Reine mère, ceux qui ont toujours cru en lui et Kovalainen, pour avoir pilé en bout de ligne droite. Heureusement que les consignes d’équipe sont interdites.

Les Teutons en pointe

McLaren ne lui avait pourtant pas facilité la tâche (caravane) après que la suspension arrière-gauche de Glauque a fait sortir la voiture de sécurité. Ca n’aura finalement pas changé grand-chose, sauf pour le moteur de Webber.

Le Grand Prix avait été jusqu’alors aussi vibrant que le 99 Luftballons de Nena, à tel point que Martin Brundle ne savait plus quelle connerie raconter pour meubler ses blancs, sinon espérer tout haut que la piste allemande ne soit pas assez large pour Nakajima.

Dans des conditions normales de visibilité, Bourdais et Coulthard ont respectivement accroché le peloton et Barrichello. Junior s’est chargé cette fois du hold-up brésilien, il ferait mieux d’éviter Alonso pendant quelques jours. Raikkonen, pendant ce temps-là, préfère lancer la course au titre en embuscade. Il n’a pris trois points ce week-end. C’est toujours mieux que Sangare.

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