La Légende JO, Foot : Le 1er Atlanta terroriste de Domenech

A l'approche des JO, Le Vestiaire revisite les plus beaux exploits du sport olympique français. Premier volet : la fabuleuse épopée de l'équipe de France espoirs aux JO 96, quart de finaliste sans Diomède.

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Raymond Domenech n'a plus sa moustache pour déflorer son palmarès déjà vierge à l'époque lorsque vient l'heure de s'envoler pour Atlanta. Son équipe de France possède de solides arguments pour remporter le titre, et pas seulement parce que Geoffroy Toyes'r'us y participe. Sa principale qualité : la faiblesse des adversaires.

La France a donc une sacrée carte à faire valoir lors de son entrée en lice contre la redoutable Australie. Son succès 2-0 attise les plus fols espoirs de Robert Pires, déjà black-listé : l'Euro, c'était en Angleterre. Virevoltant, le Messin marquera un but, son adversaire Kevin Muscat jurera qu'on en l'y reprendrait plus. La confiance est telle que Sylvain Legwinsky ouvrira le score contre l'Espagne (1-1), l'Arabie Saoudite sera ensuite balayée 2-1 sur la route des quarts de finale.

Dieng de toi

Malheureusement, le piège portugais va alors se refermer sur Domenech et ses hommes. On ne le sait pas encore, mais Raymond inaugure son premier vrai fiasco. Face à une attaque portugaise qui ne fera peur à personne pendant des années, il joue l'offensive. Pour soutenir Maurice et Pires, le sélectionneur français aligne Makélélé, Legwinsky, Dhorasoo et Dacourt. Tellement offensifs qu'ils finiront tous n°6. Certes, les Djetou, Moreau, Dieng et surtout Bonnissel, qui sera expulsé, avaient bien besoin d'un coup de main. Lot de consolation : comme l'Italie et les Pays-Bas à l'Euro 2008, le Portugal était trop fort : 0-2 contre l'Argentine en demi-finale et 0-5 contre le Brésil dans la petite finale. Florian Maurice était alors le meilleur buteur de son équipe et Antoine Sibierski n'avait pas encore pris un Buffet sur la gueule.

Des quatre équipes les plus fortes, il n'en manquera qu'une. Celle entraînée par Domenech, comme d'habitude.

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