Athlétisme, JO : Crack crac

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Si Philippe Delerm le dit, c'est que ça doit être vrai : le couloir 2 était maudit. Le 5 et le 7, c'était pas mal non plus.

Même après réflexion, il faudra finir par débarrasser l'athlétisme de Franck Chevallier. Ne serait-ce que pour son arrogance au micro de France Télévisions, on aurait cru Lionel Horter. La gestion du relais masculin est un modèle d'incompétence et ce n'est pas parce que tout le monde était nul aujourd'hui qu'il faut mettre la faute sur le gentil Samuel. Aucun doute, son bilan à la tête des Bleus n'a rien à envier à celui de Bernard Laporte. Et comme tout Bernard qui se respecte, Amsalem n'a pas encore démissionné. Certes, Steve Urkel (photo) était le plus fort sur les haies, certes Doucouré n'avait aujourd'hui pas la caisse, certes Djhone s'est blessé. Même les champions ont des faiblesses, même un dopé peut flancher, même Wariner peut flancher. Pourtant, quoi qu'il se soit passé, ils finissent 4 et 5, comme Diagana en son temps, ils sont régulièrement là au rendez-vous.

Chevallier a la charrette 

Nous le disions hier, comme en judo, ce n'est pas le choix des hommes qui est cause, une partie des leçons d'Osaka a été tirée sur ce point, la selection était performante. Pourtant, les résultats envisageables n'ont pas été là. Quand ça ne va pas, on change quelque chose. En sport, quand ça ne va pas, on change de méthode et souvent ce changement passe par un renouvellement de l'encadrement. L'équipe de France d'athlétisme a flanché, ses responsables doivent payer l'addition. Ontanon s'en va, il ne doit pas être le seul. Les quelques finales ne viendront rassurer personne.

Comme nous le disions en début de saison avec une pointe d'ironie inhabituelle : au regard des performances, cette équipe pouvait espérer une dizaine de médailles. Pourtant, la direction technique n'avait espéré qu'entre 2 et 4 médailles. Par souci de réalisme ? Pour se protéger ? Ou parce qu'elle ne croyait pas en ses athlètes ? Cet objectif au rabais était symbolique, c'est un manque d'ambition. L'échec est là. Il n'y aura jamais de victoires sans ambition. Dan Philibert l'avait très bien compris et appliquait ce principe à la lettre.

Pendant ce temps-là, Philippe Delerm est marri, il ne pourra pas assister au duel rêvé Etats-Unis/Jamaïque. Et si la gestion des passages faisait partie du relais ?

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