L’Hommage : Inglourious Bastareaud

william

« Si on gagne, on sera des génies. Si on perd, on passera pour des cons et des incompétents. » Il s’en est quand même fallu de peu pour que Lièvremont confirme lui-même tout le bien que Le Vestiaire pense de lui.

Marc Lièvremont avait retourné la caisse Thion dans tous les sens, sans trouver d’autres solutions qu’au fond des tiroirs du Top14. Ses grands projets enterrés sous la pelouse de Croke Park, il s’était presque résigné à accepter enfin l’héritage de ses prédécesseurs. Jouer ou gagner, il fallait bien choisir.

La victoire contre l’Ecosse n’avait pas suffi à faire taire les critiques. La presse est parfois bien cruelle. Le Vestiaire lui-même n’y avait pas consacré d’article. Et puis, le Pays de Galles est passé par là, entre Paris et Beauvais, avec cette étonnante capacité de déjouer encore plus que la France quand il est favori.

Le XV tricolore a retrouvé lui le rugby complet de ses glorieuses années. Son engagement physique et les coeurs en peine de l’armée rouge ont fait chanter le Stade de France comme Max Guazzi en a rêvé. Un groupe est né, hier, dans le chaudron de Saint-Denis, et Didier Retière tient enfin son match bref et rance.

Baby one more time

On en oublierait presque que gagner de cinq points à domicile contre le Pays de Galles n’était pas vraiment un exploit quand Ibanez était encore de ce monde. Qu’importe, la relève de Beauxis est assurée à l’ouverture si on peut battre les All Blacks du pauvre en y mettant le premier arrière venu.

La charnière Parra-Baby a tellement séduit en première mi-temps que les Gallois n’ont jamais compté plus de dix points d’avance. Bastareaud s’est chargé du reste, comme il sait le faire : en courant droit devant lui. Et quand bien même il en fait déjà le double de son demi de mêlée, le Parisien, aujourd’hui en France, devrait encore prendre un peu de poids dans cette équipe.

Médard, lui, n’a pas trop de mal à faire oublier Poitrenaud derrière, et la troisième ligne la plus compétente du Tournoi est fin prête à marcher sur Twickenham. Elle pourrait même courir un peu.

Pendant ce temps-là, Lièvremont fera souffler ses héros contre l’Angleterre. Il a encore un peu de monde à voir.

Bruits 2 Vestiaire

SA transformé

henson

Le XV gallois angoisse tellement avant son déplacement en France qu’il a préparé le match avec le plus grand sérieux : dans les bars de Cardiff. Gavin Henson et cinq de ses coéquipiers en ont retourné plusieurs au lendemain de leur victoire sur l’Angleterre. Le bad boy du rugby gallois s’est publiquement excusé, mais Madame, la chanteuse Charlotte Church, l’a privé de sortie jusqu’à la fin du Tournoi. Pendant ce temps-là, tout le pays se demande quel sponsor ornera vendredi le maillot rouge à la place de ‘BRAINS’, la bière nationale galloise, interdite de publicité dans les stades français. Notre envoyé spécial est prêt à parier une tournée de SA, la meilleure d’entre toutes, qu’on verra quelque chose de ce genre : ‘TRY – ESSAI’.

Les Pom-pom de discorde

pom-pom

D’aucuns auraient pu croire que la course automobile ou l’équitation pointaient, comme la poitrine de Tatiana, en tête des sports féminins les plus à risque. Une étude américaine a pourtant montré que le cheerleading était de loin le plus sujet aux traumatismes en tous genres, et ce à la fin d’une année 2008 qui fera date dans le milieu. Le Vestiaire en a exploré les dessous les plus vicieux et mis le nez dans plusieurs affaires peu reluisantes : six pom-pom girls ont ainsi kidnappé et tabassé une de leurs copines, une autre a fusillé la mascotte d’une équipe adverse quand les plus sages se contentent de vendre de la drogue ou de poser presque nues ici ou . Et là aussi.

Souffrir en silence

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Une saison de merde, un stade trop grand et Didier Digard n’avaient pas suffi à les faire taire. Il a en plus fallu leur écrire un courrier. Les supporters de Middlesbrough ont été invités par leur club à rester assis pendant les matches et à faire un peu de moins bruit. Ca gène sûrement les voisins. Ce sont en fait les abonnés de la tribune populaire qui sont surtout visés par la missive, dont la signataire, Sue Watson, responsable de la sécurité, s’est attirée la sympathie des internautes : plusieurs sites et forums demandent sa démission. Elle pourra toujours postuler au Stade Louis II.

VIDEOS ET DES BAS : Grange retourne au charbon

Vous y avez échappé : Pourquoi on ne voit jamais ça en Ligue Magnus ? ; Peter en remet une Crouch ; Player vs Referee ; Player vs Referee II, la revanche.

LA FAUTE AU FINISH : Armstrong chargé comme un boeuf

armstrong

Vous y avez échappé : On n’est pas bien en famille ? ; La sélection de Maradona prend du relief ; Manaudou se laisse aller.

LdC : Sur les traces de Pepe Carvalho

colages

Comme de coutume,  l’homme du match aura été Christian Jeanpierre. Il l’annonce d’entrée : « J’ai beaucoup lu pour préparer ce match, pour ne rien vous cacher Jean-Michel. » L’Equipe, France Foot et Le Bien Public ont bon dos.

En analysant le coup-franc de « Juni », Christian, mis en confiance par Jean-Mi, se lance dans une analyse pointilleuse de l’action lors d’un énième ralenti. Il a bien perçu que Valdes était nul et qu’il n’était plus dans ses buts lors de la frappe. Mais pour lui, l’image est plus complexe : « Il veut sortir ! » Larqué, préoccupé par la polio naissante de son camarade, le recadre d’un amical : « Il sort. » Christian est magnanime : « Il sort. »

Le reste de la partition, Christian va la jouer en solo, ou presque. 87 e minute, Cris balance une mandale à Messi, qui s’écroule. « Il surjoue ! », hurle Astorga, comme si Domenech lui avait fait un sourire. Christian avait pris les devants. Lorsque Boumsong, une fois de plus débordé, balance un coup d’épaule qui passera pas moins de quatre fois au ralenti en gros plan, Christian est d’accord avec M. l’arbitre, « il n’y a rien ».

Christian conseille souvent les Lyonnais de sa cabine : « Surtout ne pas sauter ! » Ils devraient même se baisser. Christian aime le foot, mais il différencie mal ses règles de celles du tennis, assez proches les unes des autres : « Balle de match », gémit-il à tout-va lorsque Benzema s’apprête à servir hors-jeu.

Le mouton empaté

Christian est un observateur avisé des choses du football. Alors que Kallstrom est rentré depuis cinq minutes et qu’il fait demi-tour pour la deuxième fois parce qu’Alves le rattrape en marchant, il choisit de ponctuer : « Kallstrom me semble avoir des cannes ! »

Mais Christian a progressé et il n’attendra pas la fin du match pour le montrer. Il a si bien préparé son affaire que les joueurs n’ont plus aucun secret pour lui, à commencer par Xavi : « Même quand on est capitaine, on peut être averti. » Il a raison, désormais les cartons jaunes sont autorisés pour tout le monde, et à tous les endroits du terrain. Mais Xavi avait dû refiler son brassard en douce, il n’en portait pas. Puyol, oui. Les Lyonnais aussi il les connaît : « Centre de Makoun de la droite. » Etonnant, Keita est milieu droit, Makoun joueur d’axe. Puel aurait-il profité d’un plan de coupe pour les inverser ?

Vous avez posé vos questions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr :

Juninho ressemble-t-il à Ben Stiller ?
Oui.

Valdes est-il le plus mauvais gardien du monde ?
Mickaël Landreau était-il à l’Euro ?

Lyon a-t-il réalisé un exploit ?
Faire match nul avec une équipe qui n’a joué qu’une mi-temps s’en rapproche forcément. Après tout, ce n’était pas un des plus mauvais Barça jamais vu hier soir. Maintenant, la base défensive catalane était si forte qu’on ne pouvait pas en demander davantage. L’Espanyol ne joue-t-il pas les premiers rôles en Liga ?

Valdes pourrait-il jouer au tennis ?
C’est plutôt bien vu. En effet, sur le but de Juninho, Patato rappelle furieusement Bruguera montant à la volée. Il se casse la gueule dans le filet. Même Coupet aurait brillé hier soir.

Puel plaisantait-il à la mi-temps en évoquant les deux ou trois buts d’avance qu’aurait dû compter Lyon ?
Non.

80% des journalistes disaient-ils des conneries avant le match ?
Les journalistes continuent-ils de dire des conneries après ce match ?

Lyon a-t-il beaucoup plus de chances de se qualifier à l’extérieur qu’à domicile, surtout en n’ayant pas gagné à l’aller ?
Henry-Messi-Eto’o joueront-ils à Marseille la saison prochaine ?

Pourquoi le Barça a semblé si fort en seconde période ?
La seconde mi-temps a été un peu différente de la première. Barcelone se sentait toujours mal, mais Lyon n’avait plus rien. Toulalan était le seul à courir, de la trentième à la soixantième,avant de sortir. Ederson a passé son temps à courir derrière Juninho pour lui piquer sa bonbonne, Delgado a joué une demi heure, mais personne ne s’en est aperçu (bizarre, il était parait-il très bon à Nancy… au Mexique aussi). Encore plus étonnant, Henry marque un but.

Puel a-t-il réussi son coaching ?
Evidemment, oui. Remplacer Ederson à la dérive par Delgado est un choix payant, il n’avait pas Fred sous la main. Garder Juninho sur le terrain en espérant un deuxième coup-franc miracle est signe d’ambition et de confiance. Puel n’est pas cet entraîneur hésitant qui mérite plus d’habiter à Lille qu’à Lyon.

Pourquoi Puel a-t-il frénétiquement engueulé Bodmer, Makoun, Keita et Moussilou ?
Alex Ferguson a la réponse. Quand on est capable de mener chez soi contre Barcelone, de limiter l’action de Messi, avec Benzema devant (qui peut marquer à tout moment tout seul), prendre un but sur coup de pied arrêté contre le Barça, la seule équipe encore en course qui n’aime pas ça, ça situe un potentiel.

Christian Gourcuff pourrait-il entraîner Barcelone ?
C’est encore une fois très bien vu. Bien que hier soir Barcelone aurait plutot mérité la L1 que la LdC, Guardiola n’a pas pensé à faire ce que Lorient avait réussi. Lyon n’a fait que jouer bas, et coupé le champ d’action de Messi. A quatre contre un, ça aide. Le Barça aurait dû en profiter pour déséquilibrer la défense ailleurs que du côté de Messi. Utiliser les deux côtés, une invention géniale qui n’est visiblement pas encore autorisée en Espagne.

Et si Lyon n’avait pas tiré sur le poteau ?
Et si Barcelone n’avait pas tiré sur le poteau ?

Delgado est-il aussi nul ou plus nul que Fred ?
Fred aidait les autres équipe à marquer en plus de ne pas marquer, il était donc plus complet. Mais Delgado n’a pas dit son dernier mot.

Benzema peut-il finalement rester après un tel match ?

Avez-vous lu Le Vestiaire ? Boumsong, Makoun, Grosso ou Ederson tiennent une piste.

Juninho aurait-il gagné à Bwin ?
Non.

Y a-t-il une faute de défense sur le but de Henry ?
Henry était-il tout seul au deuxième poteau ?

Messi est-il surestimé ?
La vérité d’un match n’est pas celle d’une carrière.

Cris est-il redevenu le patron ?
Il est certain qu’il a retrouvé son niveau d’il y a deux ans, quand il était fort. D’ailleurs, il y a deux ans, il aurait sans doute oublié de marquer un mec comme Henry sur corner.

Le roman du perd OL : Karim Ben s’en va

klaus

Le Vestiaire l’avait annoncé depuis longtemps, c’est désormais une certitude. Selon les informations exclusives de notre correspondant stéphanois, Aulas va perdre le plus beau de ses joyaux et on ne parle pas de celui-là.

Le vestiaire lyonnais n’est pas encore au courant, pour le préserver en vue du 27 mai, mais Le Vestiaire tout court l’est évidemment. Le 15 avril 2008, près de trois mois avant l’officialisation de son départ, notre spécialiste signait le débarquement d’Alain Perrin. Aujourd’hui, c’est le Ballon d’Or 2010 qui s’en va.

Pourquoi quitter l’un des plus grands clubs du monde ?

Le fric ? Il s’en fout, il n’aura même pas l’honneur de connaître le plafonnement des salaires annuels au niveau de son salaire mensuel. Etre titulaire ? Rester en France pour participer à la Coupe du monde. Dehu avait essayé.  Deux fois.
21 titres de champion de France ? Ca n’a jamais empêché Patrice Martin d’être confondu avec C. Jerôme.
« Le caïd fait-il une erreur ? », se demanderont Coupet et les experts, qui commencent juste à se poser des questions sur la baisse de régime internationale d’Anelka, Henry, Ribery, Gourcuff, Mexès, Sagna, Mandanda. Ribery joue-t-il encore à Metz ? Zidane est-il encore copropriétaire du Nulle par ailleurs ?

Benzeman vs Double Farce

La vraie question sera plutôt de savoir s’il acceptera de se prêter à la double farce européenne. A quelques heures du plus grand rendez-vous de l’Histoire depuis Dynamo Moscou-AS Cannes, la France du football est désormais rassurée, comme quand Morientes jouait à Monaco. Le Barça ne fait plus peur, il sait perdre et dans le même temps Nice, Le Havre et Nancy ont essuyé les foudres d’Ederson et des siens et pas d’Essien. Gagner tout seul, Benzema avait déjà proposé de le faire il y a un an, Fred n’était pas d’accord, Keita pas bon. Heureusement, Juninho – dans la lignée des plus grands blogueurs lyonnais – s’est lancé dans les pronostics : le 1-0 lui paraît satisfaisant. Puel attendra le dernier moment pour lui dire que Twente joue l’UEFA.

Pendant ce temps-là, Hoarau marque contre les plus grands et le PSG les bat. Quoi Wolfsburg ?

Rétro, Champions League : Allofs à l’huile

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A l’approche de la demi-finale de l’Olympique Lyonnais en Ligue des Champions, Le-Vestiaire.net s’est rendu compte que la C1 ne s’est pas toujours arrêtée en quarts de finale. Aujourd’hui : Klaus Allofs se lave les cheveux.

C’est le match dont Bernard Lacombe a goûté chaque seconde sans jamais dégueuler, 2 ans que ça dure. Jamais une équipe française aussi faible n’avait sorti une équipe aussi forte. Les similitudes sont fortes. Elles auraient pu l’être davantage, il y a un an. Dans les buts, c’est Barthez, il est déjà le meilleur gardien du monde, un peu comme Lloris dans la tête à Pierre Menes. Devant, c’est Sagnol, Konjic, Dumas, Léonard, Diawara et Collins. Un seul joueur sort du lot : c’est Djetou. Il en prendra l’habitude.

Djetou dans les orties

Tigana entraînait comme Claude Puel, mais il n’avait pas Benzema. Juste Benarbia, Ikpeba et Trezeguet. Ikpeba n’est déjà pas très bon, mais il fait ce qu’il peut, comme Rui Barros et Fofana. Benarbia, injustement surnommé le Zidane du pauvre, est surtout le Ziani du riche. Il va le montrer. Trezeguet, qui n’est que dans le Top 10 des meilleurs buteurs de l’Histoire, finira le travail, comme d’habitude. En face, c’est intouchable, mais ça finira dehors. Van der Gouw, P. Neville, G. Neville, Johnsen, Irwin, Butt, Scholes, Beckham, Solskjaer, Sheringham et Cole. Le miracle ne se reproduira pas. La Juve n’a pas joué en Série B par hasard.

Pendant ce temps-là Benzema prépare son pot de départ. Fred est un peu juste ce mois-ci. Et si Valdes payait l’addition ?

Champions League : Le Canari dévot

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A l’approche de la demi-finale de l’Olympique Lyonnais en Ligue des Champions, Le-Vestiaire.net s’est rendu compte que la C1 ne s’est pas toujours arrêtée en quarts de finale. Aujourd’hui : Ouedec marque quatre buts.

D’aucuns considèrent que cette équipe reste la meilleure que le FC Nantes ait jamais connu. Suaudeau en rirait bien en pointant du doigt Makélélé, mais l’ailier maladroit s’est finalement reconverti brillamment. Nantes, son équipe champagne, une seule défaite en championnat, son 3-0 au Parc des Princes, ça manquait pourtant de quelque chose. La Coupe UEFA s’était arrêtée après la Russie et la Suisse, sur un malentendu. La Ligue des Champions s’arrêtera aussi tard que possible.

Le Pana rit

En poule, le champion fut jaune cocu. Une taule au Panathinaikos (1-3) après un nul inaugural à La Beaujoire contre Porto (0-0), il faudra attendre le grand Toulouse pour vibrer autant en Ligue des Champions. Heureusement, la troisième équipe du groupe eut la bonne idée d’être danoise. Aalborg perdra chez lui (0-2) comme à Nantes (1-3), Guyot, Chanelet, Kosecki, et même Ouédec se permettront de marquer. Pour bien affirmer son ambition, Nantes ne battra ni Porto, ni le Panathinaikos pour la seule soirée de neige à Nantes dans les années 1990. Suaudeau craignait que Pedros ne veuille jouer au basket, mais finalement le ballon orange fut une bénédiction, un 0-0 suffisait.

On Spartak le gâteau

Pour le tirage des quarts, il restera deux gros clubs (Juventus et Ajax) et l’éternel club russe à six victoires en six matches, mais qui n’a pas repris son championnat avant le quart de finale aller. Le Spartak Moscou inquiétera Nantes autant que Kamichine l’avait fait la saison précédente en UEFA (2-0, 2-2). Ouedec manquera plus d’occasions qu’il ne marquera de buts sur les deux matches, mais il terminera quand même à trois buts.

Les Turinois n’en demandaient pas tant. Bruno Carotti non plus, lui qui se fit expulser avant même la mi-temps en Italie. Peyrelade jouera quatre minutes au Stadio Delle Alpi, à 2-0 ; Renou quinze de plus au retour et il marquera le but du 3-2. N’Doram passera à un cheveu d’un quatrième but. Par ambition, Deschamps s’était promis de ne pas revenir. L’aveu est terrible, mais ce soir-là il a failli avoir peur. Il sera champion d’Europe quelques jours plus tard.

Pendant ce temps-là, le Barça fait baisser la pression.

Rallye, Sébastien Loeb : A un de C4

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« Je crains des gains », affirmait Sébastien Loeb dans l’interview imaginaire qu’il nous a accordée au début du mois. Il a aujourd’hui plus de chances de Grand Chelem que Retière et Ibanez.

Si Le Vestiaire n’avait pas déjà posé dans son édito de la semaine une de ses questions interdites, il ne se serait sans doute pas (Marc) Gené d’aborder aussi celle-là : Sébastien Loeb peut-il gagner tous les rallyes de la saison ? Bien sûr, le sport mécanique est fait d’impondérables, de moteurs qui déraillent et de fossés mal placés. Le meilleur pilote de l’Histoire n’est pas lui-même à l’abri d’une erreur ou d’une pénalité de la FIA, mais sa domination est aujourd’hui telle que le doute est permis.

Il n’a d’abord plus rien à craindre des autres faire-valoir : Hirvonen a laissé passer sa seule chance sur la neige norvégienne, qu’il n’a pas voulu balayer le deuxième jour. Les dirigeants de Ford ont pour une fois payé leurs tactiques antisportives et si on ne faisait pas attention à notre niveau de langue, on écrirait que c’est quand même bien fait pour leur gueule. C’est en tout cas bien malheureux pour le Finlandais voulant, qui a touché ses limites depuis la saison dernière dans les ornières de Loeb. Il n’a de Grönholm que la nationalité et le quart du talent. Sa voiture est au niveau, mais le charisme ne s’achète pas.

C’est un peu plus compliqué derrière : Latvala sera dangereux quand il finira ses courses, Sordo attend sagement la retraite du patron et Solberg-Solberg se suffisent à eux-mêmes. Loeb a pris un tel ascendant psychologique sur ses rivaux qu’ils commencent chaque course avec la seule ambition de prendre le dimanche une des deux places vacantes du podium.

L’album Panizzi

Battu une seule fois à la régulière la saison dernière, en Turquie, le Français ne devrait pas l’être cette année. La fiabilité de sa C4 et la régularité extrême de son pilotage donnent encore un peu plus corps à nos idées de Grand Chelem. Comme Alessandro Zanardi, le championnat a en plus été raccourci : il ne lui reste plus que dix courses à gagner, à peine trois fois plus que n’en affiche le palmarès de Delecour.

En retirant de son calendrier tous les rallyes asphalte, la FIA espérait niveler les valeurs. Elle a sans doute confondu Loeb et Panizzi, conduire sur terre ne gêne plus beaucoup l’Alsacien. Sa domination nuit autant à son sport que son absence serait préjudiciable. Qui se ferait sincèrement chier, sans lui, à regarder trois buses faire de la poussière ?

Pendant ce temps-là, Sébastien Ogier attend toujours sa part de l’héritage.

L’Edito : Bordeaux peut-il encore éviter la Ligue 2 ?

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Loeb aura droit à son article cette semaine. Pas Grange, il a déjà 24 ans.

Il reste 42 points à distribuer. Valenciennes en a 21, Bordeaux 43. Le Vestiaire ose la question interdite : et si les Girondins descendaient ? Deux nuls, qui ne sont ni Tremoulinas, ni Diawara, et une défaite sur leurs trois derniers matches ; même Le Havre a fait mieux. Ce matin, les hommes de Laurent Blanc sont reléguables. Lyon, et ses six points en deux matches face aux cylindrées niçoises et havraises, est assuré du titre. Cinq points d’avance sur l’OM,  quatre sur le PSG. C’est plié. L’effet Hoarau, probablement. Ce même effet qui a permis à la France de réaliser des mondiaux de ski exceptionnels.

Il faut chauvet Ian Piccard

Des médailles en grand championnat, c’est en effet plutôt rare, nous soufflent Montillet, Deneriaz, Crétier, Masnada, Vidal, Amiez, Piccard, Cavagnoud, Pascal, Chauvet ou Pequegnot. Au passage, les observateurs avisés auront pu apercevoir la confirmation de la toute jeune machine Lizeroux. Alors que Grange ne fait rien, comme d’habitude. Le Vestiaire fait son mea culpa, ce n’est pas le nouveau champion. Il n’a jamais rien ramassé, ni en Coupe du monde, ni en grande compétition. Il n’a pas le troisième plus beau palmarès de l’histoire du ski tricolore. Un champion ne serait en effet pas passé au travers de la sorte. Miller, Reich, Moelgg, et Kostelic peuvent en témoigner.

Courteau fromager

Il sera en revanche plus difficile de témoigner en faveur de Lièvremont, qui serait tout aussi efficace que Domenech à la place de Domenech, sauf qu’il pourrait au moins profiter de quelques joueurs corrects, ce qui ne court pas les stades du Top14. Même si dans un cas comme dans l’autre la notion d’équipe semble assez méconnue. Ce qui n’est pas le cas du vainqueur du tournoi WTA de Paris. L’effet Courteau est un bel indice. Qu’avait donc bien pu dire Le Vestiaire à ce propos ?

Pendant ce temps-là, Escalettes espère jouer au moins une compétition internationale dans les dix prochaines années.

T. Bisounours : le Twitter de Schubert

schubert

Persuadé que la saison était finie  après l’Australie, Thierry Bisounours avait souhaité « déconnecter », comme il dit dans le jargon. Mais Twitter est en Anglais.

Thierry, merci de nous accorder un entretien durant vos vacances.
De rien, la période estivale est toujours propice aux remises en questions. J’y réponds, c’est fait et bien fait, comme on dit dans le jargon. Dont acte.

Pardon ?
Ne vous excusez pas, c’est naturel.

On ne comprend pas tout à l’affaire Armstrong. Il annonce en début de saison qu’il va jouer la transparence, personne n’y croit, au bout d’un mois il arrête. Et raconte des conneries sans intérêt sur un réseau social en ligne. N’est-ce pas suspect ?
Attendez, si je vous suis, le comportement d’Armstrong est on ne peut plus logique pour un type qui se charge depuis au moins 15 ans, et qui évidemment avec un suivi bien fait tomberait « dans les mailles du filet », comme on dit dans le jargon. C’est bien ça ?

Oui… à peu près.
Et alors ?

C’est à vous qu’on le demande. C’est la réalité ?
J’en sais rien. Comme dit Bilou mon patron, je suis pas « l’expert de l’année » en matière de vélo, mais j’ai toute la collec’ de Onze Mondial. Tiens, par exemple, le Onze d’Or 1991, c’est qui ?

Matthaus ?
Non, Van Basten. Vous voyez, chacun son domaine (ndlr : c’est Papin en fait).

Armstrong ne risque-t-il pas du coup de maintenir les soupçons autour de lui ?
Quels soupçons ? Il trompe sa femme ? Vous savez, croyez en un vieux routier. Newlook (ndlr : il désigne du doigt une impressionnante pile de magazines aux pages collées. Nous comptons, il y en a 1.633. « Complet », s’ecrit-il)  n’est pas toujours très bien informé.

Des soupçons de dopage…
Encore ?  C’est une obsession chez vous. EPO avéré dans ses urines en 1999, fréquentation du Dr Ferrari, aveux devant ses médecins en 1996, Actovegin dans les poubelles de l’US Postal, positif aux corticoïdes avec certificat médical antidaté,  sang réfrigéré dans les années 2000, la plupart de ses adversaires et coéquipiers positifs. Que voulez-vous que je vous dise ? Beaucoup de bruit pour rien disait Alfred Jarry.

Shakespeare plutôt, non ?
Cheikh Spire ou Pluto, choisissez (ndlr : il éclate de rire). La culture est un fruit que l’on étale si on en a acheté…

Quoi ?
‘Feur.

6 Nations : De Galles à égal

rafa

Marc Lièvremont n’est sûr que d’une chose avant la deuxième journée du Tournoi : la France ne peut mathématiquement plus accrocher le Grand Chelem. Pour le reste, les joueurs se débrouilleront.

Lundi 9 février, Marcoussis, 9 h 23. Milou N’Tamack n’a pas fermé son oeil valide du week-end : le patron lui a encore demandé de trouver les responsables de la défaite. Le 10 Sport a mis la moyenne à tout le monde la veille, ça ne l’aide pas vraiment. Alors, il fait comme d’habitude. Alignés depuis vingt minutes au bord du terrain synthétique, pas un de ses joueurs ne bouge, le Centre national est aussi calme que le Stade de France un soir de match. Lionel Faure, au bout de la rangée, est le premier à tousser. C’est le coupable idéal : personne ne remarquera son absence. Chabal est sacrifié pour l’équilibre de la mêlée, il serait capable d’étouffer Barcella. On bouge un autre gros pour la forme et l’affaire est réglée. Pourquoi donc changer une ligne de trois-quarts si flamboyante dans ses 22 ?

Le faux-pas irlandais était quand même bien malheureux : le réalisme d’O’Driscoll et l’arbitre n’ont pas aidé les Bleus. Tillous-Borde et Beauxis méritaient à la rigueur d’être revus ; Jauzion et Nallet beaucoup moins, mais ce n’est que l’Ecosse en face, après tout. Le XV du Chardon a montré ses limites physiques sur les genoux de Lee Byrne. Il a beaucoup de coeur, mais peu de talent, et aucun joueur capable de faire la différence. Il faut sacrément bien connaître le rugby pour sortir un nom de cette équipe. Cris Paterson ne compte pas, ça fait 20 ans qu’il profite des voyages.

Pays de Galles – Angleterre

Une étude officielle montrait en 2003 que le nombre de femmes battues doublait au Pays de Galles les jours de match, qu’il quadruplait après une défaite et qu’il était multiplié par huit en cas de défaite contre l’Angleterre. Les amoureuses galloises vont passer une belle Saint-Valentin.

Ca fait un an maintenant en tout cas que Warren Gatland montre à Jo Maso qu’on peut gagner en envoyant du jeu, même avec Tom Shanklin et les bottes de Stephen Jones. A sa décharge, le Néo Zélandais gallois a de loin la plus belle ligne arrière de l’hémisphère Nord. Byrne est aujourd’hui le meilleur 15 du monde et Shane Williams a été clôné sur l’autre aile. Son absence pourrait quand même faire douter le XV du Poireau, jamais aussi prenable que quand il est favori. L’Angleterre s’est en plus rassurée samedi dernier, malgré le coiffeur d’Andy Goode.

Italie – Irlande

Jamais l’Italie n’avait autant donné l’impression d’usurper sa place dans le Tournoi. On croyait la voir progresser d’année en année ; elle n’a en fin de compte pas beaucoup plus de légitimité que la Géorgie. Elle fait le nombre, c’est tout, et Nick Mallett réussit jusqu’ici à en tirer encore moins que Berbizier, c’est fort. Il a tout de même pour lui le sens de l’innovation : pourquoi donc chercher un demi de mêlée quand on a un troisième ligne sous la main ?

Les commentateurs de la BBC en ont déjà fait une expression : on ne rate plus sa passe de quatre mètres, on fait une ‘Bergamasco’ ; Yachvili n’avait pas déposé le brevet. L’Italie-Angleterre avait lancé le Tournoi sur un des plus mauvais matches de la décennie. A voir jouer l’Irlande, ça risque de ne pas être beaucoup mieux, dimanche. Qui aura donc le courage de se taper les 80 minutes ?

Pendant ce temps-là, L’Equipe Magazine aime fouiller pour rien dans ses archives.

Bruits 2 Vestiaire

Son père tout cachet

brundle

Dans la famille Je-veux-faire-comme-mon-père-parce-que-c’est-cool-et-plus-facile-pour-moi, on avait déjà les petits Rosberg, Nakajima, Piquette, Prost, Jean passe et des meilleures. Après Hamilton, le sport mécanique britannique va découvrir un nouveau fils à papa : Alex Brundle, deuxième du nom. Le jeune homme, 18 ans, pilotera cette saison en Formule 2, l’ex-nouvelle antichambre de la F1. « Je pense que c’est le bon choix pour ma carrière », estime le prodige, sixième de la Formule Palmer Audi 2008. « Je suis très pressé de pouvoir commencer à piloter. » Notre correspondant gallois l’est un peu moins de devoir encore supporter les commentaires de son père sur la BBC.

Ton univers impitoyable

basket

Ce n’est bien sûr que du basket UNSS, mais l’histoire est tellement grosse (photo) qu’on ne pouvait la laisser aux seuls médias américains. Tout est parti d’un match banal entre deux équipes de collégiennes, la Covenant School et la Dallas Academy. Cette dernière, spécialisée dans les élèves avec learning disabilities (la Segpa américaine), n’a pas gagné un match en quatre ans et pris ce week-end là une sacrée volée : 100-0, merci d’être venues. C’est pourtant le coach de l’équipe victorieuse, Micah Grimes, qui a été licencié après le match : la direction catho de son école lui reproche de ne pas s’être excusé auprès de ses adversaires. Il aurait pu aussi leur expliquer les règles.

Pars avec elle

skating

Surya Bonaly commençait cette année-là son règne sans partage sur le patinage français. C’était il y a 20ans, déjà, et personne ne se souvient que de l’autre côté de la Manche Jayne Soliman décrochait l’unique titre national de sa carrière. Alors pointée au septième rang mondial, ce qui n’est pas trop mal pour une Britannique, elle n’avait, depuis, plus jamais fait parler d’elle, jusqu’aux événements tragiques du mois dernier. Décédée à l’hôpital des suites d’une hémorragie cérébrale, l’ancienne patineuse, 41 ans, a donné naissance à une petite fille, deux jours après sa mort. Et pour une fois, Le Vestiaire n’a pas envie de rire. D’autres ne s’en sont pourtant pas privé.

VIDEO ET DES BAS : C’est quoi un 9-darter ?

Vous y avez échappé : Le copilote de Grönholm en a plein le cul ; Kobe Bryant fait dans le socio ; Bourdais se sent moins seul.

LA FAUTE AU FINISH : Fred Covili met sa carrière en suspend
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Vous y avez échappé : David a un coup de mou ; Marc Cécillon en liberté conditionnelle pour la Saint Valentin ; Bordeaux et le PSG recrutent au berceau.

Alizé Cornet : « Pas à m’Escudé »

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Alizé Cornet, comme toutes les filles de son âge, est retournée à l’école cette semaine après un week-end entre copines. Nous l’avons interrogée à sa sortie. Georges Goven était dans les parages, un sac de bonbons à la main.

QUESTION : Alizé, comment expliquez-vous cette débâcle contre l’Italie ?
ALIZE CORNET : Oulah, vous usez des mots compliqués, vous. Nico (ndlr : Escudé, l’attaché de presse de l’équipe de France de Fed Cup) lui, il a dit que c’était une branlée, mais c’est son rôle de taper fort du poing sur les ‘i’. Perso, je comprends pas pourquoi on nous a pas laissé finir le premier set. Même à 5-0, on pouvait encore arracher le tie-break.

Q. : N’avez-vous quand même pas personnellement l’impression d’être passée au travers après un bon Open d’Australie ?
A.C. : Je n’étais pas encore tout à fait remise du décalage horaire, il y a quand même de la route entre Sydney et Orléans. Et puis la tenue de l’équipe de France ne me va pas du tout. Regardez mes photos du week-end, on dirait Nathalie Tauziat. Les jupes sont vachement trop longues, ça me gène en revers. Mais je suis bien la seule à me plaindre, si on écoutait Amélie (ndlr : Mauresmo, sa sparring partner), on jouerait en jogging.

Q. : Comprenez-vous que l’on puisse vous reprocher un manque d’implication en Fed Cup ?
A.C. : La Fed Cup ? Mais c’est toute ma vie ! Quand j’étais petite, je regardais Mauresmo et Dechy à la télé et je voulais faire comme elles, défendre les couleurs de mon pays. C’est une formidable aventure collective, une vraie communion avec le public, une croisade des temps modernes.

Q. : On ne vous sent pas particulièrement convaincue de ce que vous racontez…
A.C. : Je ne suis pas actrice. Enfin, pas encore. J’ai déjà tourné avec Gérard Klein et je peux pleurer sur commande, alors si Olivier Doran est intéressé pour faire un film, pourquoi pas. J’ai quand même déjà gagné Roland-Garros junior et le Tournoi de Budapest.

Q. : Vous êtes aujourd’hui numéro 1 française. Est-ce que cela implique davantage de responsabilités ?
A.C. : Vous savez, c’est toujours ma mère qui repasse mes culottes. Par contre, je peux aller faire du shopping toute seule avec les copines maintenant que j’ai mon compte Bagoo. Mon père l’a bloqué à 100 euros par semaine, il m’a dit que je gagnais pas encore assez pour avoir plus. Je lui fais confiance, il sait bien gérer son argent. Il a jamais travaillé, mais il s’est acheté deux Porsche et un studio l’année dernière.

Q. : Qu’avez-vous pensé de Nicolas Escudé comme capitaine ?
A.C. : On m’a dit qu’il avait un frère qui connaît bien Yoann Gourcuff, l’homme idéal de ma vie. C’est trop la classe, j’espère qu’il pourra m’arranger un rencard. Par contre, il arrête pas de nous parler d’un Wayne Arthurs (ndlr : homme politique canadien) et du gazon australien. Je sais pas s’il a déjà fait Melbourne, mais c’est sur dur, là-bas. Et puis il gronde souvent. Georges (ndlr : Goven, découvreur de jeunes talents) était plus proche des joueuses. C’était comme un père pour moi, il venait souvent m’aider à me rhabiller après la douche.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

Saison 5, Episode 6 : Fanni paye à boire

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Le Domenech show fait enfin son retour. En télévision, à l’instar d’A prendre ou à laisser, c’est la rareté qui suscite l’envie. Marc Lièvrement a bien tenté de faire autant de conneries, mais il capte moins la lumière et, surtout, il ne possède pas cet air inutilement arrogant qui sied si bien à l’ancien moustachu.

Il nous avait donc abandonné à la fin du cinquième épisode sur un résultat prometteur. Un 0-0 d’envergure face au redoutable Uruguay. Francescoli ne jouerait plus. Mais même en vacances, notre héros ne chôme pas, avec son mentor de 83 ans son aîné, prenant le temps d’enregistrer un clip voulu amusant. Il l’est. Pour Domenech, c’est une bonne occasion de faire croire au vieux qu’il s’investit dans la course à la qualif. Pour le vieux, une bonne occasion de parler Anglais, comme à la Belle époque. Sarah Bernhardt, où te caches-tu ?

Son vrai retour se déroula comme il se doit, en access, en direct sur Canal+, loin des critiques molles du féroce Guy Carlier. Raymond est allé à la baston. A chaque question son foutage de gueule habituel. Préparé comme jamais, son Mathoux de sparring partner en aurait pourtant rendu cocu Jean-Charles Sabatier. Qui a dit une fois de plus ? En deux réponses, il va plier le match.

Prendre à Fanni ce qui est à César

Apercevant Rod Fanni dans un résumé, Hervé le perfide ne manque pas de rappeler au sélectionneur que le médiocre Rennais a déjà foutu les pieds à Clairefontaine. Domenech a l’habitude de ce genre de vannes et même s’il ne connaît pas vraiment ce joueur, c’est un type qui a bien pu se retrouver un jour sur une de ses listes sans qu’aucun journaliste ne moufte. Et comme s’il avait senti que comme chaque semaine Rod serait ridicule le week-end suivant, même face au Havre, il ne s’en laisse pas compter : « Non, c’est Fanni lui-même qui s’est sélectionné, par son niveau de jeu. »

Fanni ardent

Quand il pense niveau de jeu, le maître de cérémonie de la chaîne cryptée, et de nombreuses autres soirées sans doute moins avouables, pense à Gignac. A priori, il a raison. Meilleur buteur du championnat, d’une régularité impressionnante, serait-il candidat naturel à l’équipe de France ? Domenech se fâche. « Et pourquoi pas Hoarau, tant qu’on y est ? », pense-t-il, mais il préfère s’abstenir, on pourrait le prendre au sérieux. « La Ligue 1, c’est pas la Ligue des Champions », se contente-t-il d’ajouter. D’ailleurs, Jimmy Briand joue à Rennes.

Sa plus belle réponse, Domenech attendra sa liste argentine pour l’offrir. Entre Frey, Janot, Landreau et Richert, il prend Carasso. Et en bon Lyonnais, il aime Saint-Etienne. Après avoir ruiné la carrière de Gomis, il prend Dabo, quasiment qautre matchs disputés cette saison, dans un club qui a des points d’avance sur Angers. Et bien-sûr, il rappelle Boumsong. Le chef-d’oeuvre peut continuer.

L’Hommage : Pas Manceau pour un sou

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La Scuderia du pauvre a une confiance aveugle en son pilote essayeur, qui ne voit pas beaucoup mieux. Le taurillon mayennais repart cette saison pour un tour avec l’ambition d’en boucler un peu plus.

Toro Rosso n’a donc pas attendu le printemps pour donner raison au Vestiaire : Bourdais aura la deuxième chance que Ronnie Peterson n’a jamais eue. L’astigmate le plus rapide du monde fait tellement l’unanimité dans son équipe qu’elle n’a mis que six mois pour le confirmer. Ce n’est pas grand-chose, après tout, à l’échelle de la carrière de Barichello.

Bourdais, en 2008, ce n’était pas que l’imposture dénoncée par quelques sites confidentiels. Il a quand même tenu toute la saison la dragée haute à Trulli et Sutil dans les premiers virages ; il s’est chargé lui-même de vérifier la résistance de la STR3 sur les murs de Barcelone et a mené de main de maître le Grand Prix du Japon. Pendant trois tours.

Le meilleur pilote français de la deuxième moitié des années 2000 a surtout connu Gerhard Berger et les frissons du podium virtuel, mais il préfère après les courses la compagnie de ses mécanos aux cérémonies protocolaires. C’est tout à son honneur.

Crashé dans son myope

La concurrence de Sato n’était donc qu’un leurre, orchestré dans l’ombre par les publicitaires de Red Bull. Les médias ont fait monter la sauce mayennaise sans même se poser la question : à quoi bon remplacer un binoclard fauché par un suicidaire sans le sou ?

Le premier avait au moins le mérite de connaître la voiture et les couloirs de l’usine. Il sera cette saison l’équipier de luxe d’un Suisse de 20 ans pétri d’expérience : deux titres nationaux en Mini et une saison de GP2 finie juste derrière Pantano, Senna, Di Grassi, Grosjean et Maldonado. Que du beau monde. Combien sont aujourd’hui en F1 ?

Pendant ce temps-là, Bourdais récolte enfin les fruits de sa saison 2008 : sa licence est dix fois moins chère que celle d’Hamilton.

L’Edito : Les comptes de la crypte

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Pendant que Tsonga remportait le plus gros tournoi de la saison, la France se passionnait pour la Fed Cup, surtout Alizée Cornet. Amélie Mauresmo ne regrette pas d’avoir pris sa retraite fin 2006.

Ce n’est plus un lieu commun. Si Lyon a quatre points d’avance sur Bordeaux, qui a mis sept buts au PSG, qui compte le même nombre de points, et que l’OM est à un point en ayant battu le même Bordeaux : que vaut la Ligue 1 ? Pour avoir la réponse, il suffisait de se farcir ce vilain OM-Girondins, probablement le plus mauvais match de la saison, mais on ne les a pas tous vus. C’est quand la Ligue des Champions ?

Que cela soit avant ou après la démission de Marc Lièvremont, il ne manquera  plus que Grange ne soit pas champion du monde et le Vestiaire rendra hommage à Bourdais. Sinon, il y a encore un type qui croit que Bubka était humain.

Pendant ce temps-là, Pascal Gentil de Première Compagnie arrête le taekwendo.

XV de France : Le Lièvre et le tort tuent

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Une fois de plus, Le Vestiaire ne s’en était pas douté. Marc Lièvremont n’est pas l’homme de la situation. La plupart des joueurs non plus. Aujourd’hui, la presse parle de regrets, d’indiscipline, de manque de réalisme. Ca s’appelle impuissance et nullité.

Le Quinze de France est donc nul. De la tête aux pieds. Des managers aux remplaçants, personne n’a le niveau international, encore moins le niveau pour battre des Irlandais. L’échec vient de loin ou plutôt de haut : il s’appelle Bernard Laporte. Le Vestiaire l’avait expliqué dès 2007. En tuant le jeu à la Française (ça existe), en s’appuyant sur une seule et même génération, l’ancien demi de mêlée béglais n’a laissé qu’un champs de ruine et Jo Maso. Beau joueur, mais très vilain dirigeant. La suite, c’est un encadrement de gamins puceaux qui ont fait n’importe quoi avec ce qu’ils peuvent.

Des Irlandais sado, des bleus Maso

Une volée dans le tournoi, une rébellion contre le jeu ultra-défensif de papa, pour un semblant de retour un jeu offensif de papy. 215 joueurs aussi tendres les uns que les autres et finalement Chabal. Lièvremont ne sait pas quoi faire. Sur le terrain on ne lui avait jamais demandé de schémas tactiques. A Casteljaloux non plus. La Fédérale 3 est un monde magique.

Rentrée des classes, Marco invite N’Tamack et un nouveau chez lui. Il nous promet plus de rigueur et une victoire contre l’Irlande.  Le Vestiaire ne voit que six  joueurs valides, ils ont 50 ans (Harinordoquy, Jauzion, Poitrenaud, Heymans, Chabal, Nallet). Héritage d’une époque ou l’on battait les Anglais au Tournoi, mais pas en Coupe du monde. Aujourd’hui, ça ne suffit plus. On veut battre tout le monde en jouant comme les Blacks, mais chez les Blacks, il y a les Blacks. Lièvremont n’a que des Bleus sous la main. Tout le monde rêve des Maoris, il ne suffit de vouloir faire pareil pour y parvenir.

Il ne suffit pas de vouloir faire pareil, pour savoir faire pareil. Indiscipline et inefficacité, ça veut dire pas le niveau. O’Driscoll à lui tout seul est supérieur à toute la sélection tricolore, une seule action lui a suffi pour le rappeler. Lièvrement ignore comment apprendre à défendre, il ignore même qu’il faut défendre. Pas un fondamental n’est respecté, Albaladejo se retourne dans sa tombe.

Au début des années 1990, notre Quinze ne battait jamais l’Angleterre par indiscipline. L’équipe de France a corrigé ses défauts petit à petit avec les joueurs qu’il faut pour parvenir en demi d’une Coupe du monde 1995 qu’elle aurait pu ou dû gagner. C’était Berbizier. Puis c’est le grand Chelem 1997 malgré Skrela. L’Angleterre est morte. En 2003, la France est la meilleure équipe mondiale, mais son entraîneur est le pire. 5 ans après, il n’y a plus de rugby en France, plus d’équipe nationale, plus que Philippe Saint-André, qui n’a pas été essayé. Les grandes équipes d’Ovalie, c’est aussi parfois de grands entraîneurs . Et de bons joueurs ?

Patrick Bruel : Le grand bluff

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Après avoir fait défaillir les ménagères de moins de 50 ans avec « J’te mentirais », Patriiick est devenu Patrick le maître du poker, sur Canal +. Et si c’était ça, son plus grand bluff ?

Quand on a été un chanteur populaire et qu’on a fait rêver toutes les filles de son âge, le plus dur est d’assumer la suite. A 50 ans, Patrick Bruel ne voulait pas suivre le bel exemple de Florent Pagny et devoir se cacher en Patagonie pour échapper au Fisc. Il apprend que les gains au Poker ne sont pas imposables et décide donc de se lancer dans cette pratique confidentielle.

Il ne sait pas qu’il a trouvé là une parfaite reconversion. La chance du débutant, probablement. Quinze ans plus tard, le poker est à la mode. C’est au tour du jeune Kevin d’avoir le poster de Patrick dans sa chambre. S’il savait, Kevin, que le beau gosse derrière ses jetons et le mouton frisé sur la K7 jaunie dans le coffret secret de maman sont une seule et même personne… Il aurait la même chair de poule que le jour où il a appris que Julien Clerc et Gérard Leclerc étaient frères.

Lost in Las Vegas

En parfait opportuniste, Pat’ surfe sur la Pokermania et s’en attribue évidemment la paternité, tout comme il s’était approprié celle de « Marre de cette nana là », écrite par son ami Gérard Presgurvic. Après la Bruelmania, la Pokermania n’est qu’une suite logique. « En 1995, j’avais dit à Alain de Greef (alors directeur des programmes de Canal+) de retransmettre des tournois, déclare-t-il partout. Il m’a répondu : à condition que ce soit toi qui les présentes ! À l’époque, je n’avais pas de légitimité. Depuis, j’ai gagné des championnats. »

En fait, une seule victoire, un World Series of Poker, en 1998. Un tournoi satellite du championnat du monde, qui lui a permis de glaner un bracelet qu’il exhibe désormais tous les jours comme un bracelet de « champion du monde ». Un jour où il avait une chance de cocu. Et pourtant dans son couple, il a rarement le rôle.

Cette légitimité lui permet aujourd’hui de commenter le World Poker Tour sur Canal +, le plus médiatique des tournois, mais pas le plus important. Une fonction qu’il a acceptée sur les conseils de son ami Marcel Desailly, qui s’y connaît en bonnes planques lucratives. La chaîne s’est laissée bluffée par le séducteur, au point de réaliser un documentaire sur lui participant à un tournoi qu’il commente. De Bruel à Las Vegas, le titre a dû se transformer en Lost in Las Vegas, le chanteur de variété étant en bon français sorti au premier tour.

Amar ou Amarou ?

Heureusement, aux commentaires du WPT, Bruel s’en sort mieux puisqu’il a l’avantage de voir les cartes de ses adversaires, ce qui ne l’empêche pas de passer au travers quand même. Qu’importe, cette fonction lui permet de jouir de sa passion, pas celle du poker, ça il s’en fout, mais des femmes. Ainsi, après avoir dit lors d’une émission à Virginie Efira la phrase sybilline : « J’aimerais beaucoup être derrière vous pour vous voir jouer », il profitera à partir du 12 février chaque semaine de Valérie Amarou.

Après avoir profondément collaboré avec Victor lors de Jour de Sport, elle retrouve là un beau brun réputé pour sa courtoisie avec la gente féminine. Surtout, après Denis Balbir et Lionel Rosso, Patrick se voit enfin récompensé de sa fidélité. Entre une rencontre avec Paul Amar sur la TNT et le glamour de Valérie Amarou, Bruel a choisi. Et il n’est jamais aussi bon que quand il est motivé. Il va y avoir du sport sur le « Tapis ».

Pendant ce temps-là, Bruel sait aussi réaliser de beaux tours de magie, comme faire présenter des émissions à ses conquêtes.

Sébastien Loeb : « Le Sainz des Saints »

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Le quintuple champion du monde s’est arrêté au kilomètre 23 de l’ES12 pour répondre à nos questions. Il a perdu quinze secondes.

QUESTION : Sébastien, le championnat commence pour vous comme la saison dernière…
SEBASTIEN LOEB : Bah non, la saison dernière, c’était à Monaco. On avait dormi chez la tante de Dany (ndlr: Elena) entre les étapes, elle fait un super café. C’est quand même un peu dommage d’avoir supprimé la course : il y a pas de casino à Sligo.

Q. : Comment s’est globalement passé votre week-end en Irlande ?
S.L. : Très bien, merci. Il a pas mal plu, ç’a un peu gâché nos soirées, mais l’hôtel avait le câble et un mini-bar dans chaque chambre. Je reviendrai. J’ai vu le Connemara en plus, ça va faire plaisir à Séverine. Elle est fan de Michel Sardou.

Q. : Et sur le plan sportif ?
S.L. : Oh, la routine. Vous savez, ça va maintenant faire dix ans que je fais ce boulot. C’est un peu comme si je bossais à l’usine. La seule différence entre les autres ouvriers Citroën et moi, c’est 450.000 euros mensuels et la sécurité de l’emploi. On n’est pas chez Subaru.

Q. : Le championnat est sensiblement raccourci cette année. Qu’en pensez-vous ?
S.L. : C’est dommage. Avec Séverine, on aimait bien aller en Nouvelle-Zélande et en Suède. C’a pas été facile de lui dire qu’à la place, on passera cette année les vacances en Australie et en Norvège. Mais vu le contexte économique actuel, elle a compris qu’il fallait faire ce genre de sacrifices.

Q. : Regrettez-vous de ne plus avoir que Ford pour concurrence ?
S.L. : Parce qu’il y avait d’autres équipes ? Les Ford seront effectivement à surveiller en tout cas. C’est encore d’elles que viendra le danger, on ne sait jamais où Latvala peut sortir.

Q. : Le manque d’adversité, depuis la retraite de Gronhölm, ne risque-t-il pas de discréditer vos performances ?
S.L. : Comme on dit en Finlande, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de lui avoir roulé dessus. Si Hirvonen se décide d’attaquer en dehors des liaisons, si Sordo a la même voiture que moi et qu’il neige tout l’été, je pourrais bien être obligé de courir les trois derniers rallyes.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

La Puel du fossoyeur

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Tola Vologe, samedi 31 janvier, 16 heures. Bernard Lacombe croyait encore faire la sieste, mais non. Julien Faubert a bien signé au Real Madrid.  Mais un cauchemar bien pire est en train de se jouer. Fred n’aurait aucune intention de bouger. Poser dans Marca avec le maillot de l’Atletico n’a pas suffi. Et le numéro de portable de Coupet n’a jamais servi à rien.

Qui l’eut cru ? Lyon a réussi à tenir en échec le grand Saint-Etienne. Les Verts qui, eux, ont déjà joué une finale de Coupe des Champions, ne s’en remettent pas. Leur entraîneur non plus, qui a découvert qu’Aulas n’avait pas besoin de payer les arbitres. Il serait bien inspiré de payer un peu plus Jean de mes couilles, ça le rendrait peut-être bon. Et s’il lui reste un peu de monnaie après un tel Mercato, il pourra toujours proposer de payer le salaire de Benzema à Barcelone la saison prochaine.

Delgado positif

Non content d’associer Piquionne et progrès et d’encenser Delgado, Puel se prend pour Le Vestiaire. « Il y a tellement d’effervescence autour de Fred et de clubs intéressés que je pensais qu’il était déjà parti. Mais ce n’est pas le cas. » Le retour du grand Lyon, vainqueur d’un grand Marseille en cassant le dernier attaquant valide – les samoussas et la brandade sont indigestes – le rendrait même arrogant. Quand on lui parle Mercato et Barça, il répond Mounier et Keita en flinguant Govou. Du grand art : « L’absence de Sidney est un manque car il est important dans le vestiaire. » Il ne Perrin pour attendre.

Pendant ce temps-là, N’Zogbia a filé à Wigan et Benzema a ouvert son site internet. La malédiction se poursuit.

Ligue 1 : Marché plus

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Le Mertocard touche à sa fin et tous les clubs n’ont pas trouvé leur Darcheville.

Auxerre. La zone rouge se rapproche, Oliech est toujours là. Jean Fernandez n’a plus d’idée. Avant, Maoulida traînait toujours dans les parages l’hiver, mais l’Abbé Deschamps l’a déjà excommunié. Qui sera le Roux de secours ?

Bordeaux. Pas besoin de renfort pour remporter la Ligue 1. Tout au plus, faire prolonger Laurent Blanc. Les derniers matches l’ont convaincu que Henrique et Chalmé pouvaient atteindre les huitièmes de la Ligue des Champions l’an prochain. A moins que Triaud ne lui ait déjà donné procuration pour utiliser 15 millions l’été prochain.

Caen. Ca fume, ça boit, ça rigole, et on ne parle pas que de Dumas et Savidan. Le dernier a failli partir, mais l’hygiène de vie lyonnaise, c’est pas trop ça.

Grenoble. Boya est arrivé pour aider l’attaque iséroise à supporter l’absence de Moreira. Trois ans déjà. Bazdarevic ne va pas en sortir Grandin. Nassim Akrour n’est donc pas Trezeguet.

Le Havre. L’escroquerie Fauré a coûté cher. Franquart est venu apporter sa taille derrière à défaut de son expérience. Marange aussi, après tout Cohade est un bon exemple pour percer en Ligue 2. Mamadou Diallo saura les accompagner, comme à son époque nantaise, à moins que la Ligue n’accorde une dérogation exceptionnelle pour un échange immédiat de championnat avec Lens ou Angers.

Le Mans. Le Tallec a trouvé une place de titulaire, c’est donc le calme plat. Il y avait bien Yohann Pelé, mais ça le fait chier de se faire à bouffer. Au moins au Mans, il a  Mezzo Di Pasta pas loin.

Lille. Tout va bien et Mavuba a coûté cher. Kader Keita n’a pourtant jamais été aussi bon marché.

Lorient. Gourcuff est un gros malin, Picsou aussi. Calvé et Obertan en prêt, ça va pas hypothéquer les travaux du stade.

Lyon. Défense latérale, défense centrale, ailier droit, ailier gauche, meneur de jeu, attaquant de soutien, tous les postes sont verrouillés. Le Mercato parfait, en plus ils ont gardé Fred à bon prix. Le podium est en vue.

Marseille. Givet a filé à Blackburn, mais il a oublié la photo dédicacée de Zubar. Après de longs et loyaux services, Cesar a enfin trouvé un club pigeon pour l’accueillir. Brandao et Wiltord aussi.

Monaco. Bernardi est parti avec les quelques ambitions restantes.

Nancy. Ils avaient annoncé 70 attaquants, un seul a suffi pour partir Fortuné ailleurs. Manque de bol, le nouveau est Islandais.

Nantes. Keseru et Goussé en fin de course, quand les supporters rêvaient de Klasnic et Gravgaard. Il ne reste plus que 55 professionnels : la réserve réalise le meilleur mercato de CFA2.

Nice. Julien Sablé.

PSG. Bazin a remplacé Villeneuve. A part ça, Makélélé.

Rennes. L’équipe tourne bien, pas de renfort nordique en vue. Nino n’a même pas fait de pot de départ, les dirigeants pourront payer dix salaires la saison prochaine.

Saint-Etienne. Feindouno n’alimente pas trop la chronique cette saison. Et le proverbe est bien connu, pas de CAN, pas de Suédois, Danois ou Portugais.

Sochaux. L’opération maintien est lancée avec Sverkos et Mikari. La réserve a au moins une chance de se sauver.

Toulouse. Gignac a encore marqué, ça vaut 130 millions. Et Benzema 42 ? Et Mansaré ? Et Despeyroux ?

Valenciennes. Rien ne sert Decourrière, il faut arriver à point. Darcheville en sait quelque chose.