L’actu du jeudi 30 avril

Insultant of swing

Peut-être Le Vestiaire s’intéresserait-il autant au golf qu’au cricket zimbabwéen si tous les parcours ressemblaient à ça. Padraig Harrington et Raphaël Jacquelin, celle en rose, se sont attaqués en Afrique du Sud à un Par 3 de 830 mètres qu’Isabelle Patissier n’aurait pas renié. Le Français n’a peut-être pas le vertige, mais comme beaucoup de ses compatriotes golfeurs, il n’est pas capable de rentrer un put.

Phoque off

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Le visiteur du mercredi

Qui est donc ce jeune homme propre sur lui mis à l’essai par Sheffield Wednesday ? En bonus (à 1’05 ») : la traduction la plus longue de l’histoire du journalisme sportif anglais.

Les questions interdites : Le départ de Gerets est-il une bonne nouvelle pour l’OM ?

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L’entraîneur belge attend toujours une bonne offre de son actionnaire. Elle ne viendra pas, comme quand une direction ignore son gros nul d’entraîneur.

Saccomano ne s’en remettra probablement pas. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe : Eric Gerets s’en va, sans même fêter le titre de champion que l’OM n’est pas sûr d’avoir puisque comme Le Vestiaire le craignait, Zidane fait quelques piges à Bordeaux. Manœuvre désespérée pour donner encore un peu de mental à une équipe qui n’est pas la meilleure de France ? Ce serait bien vu, mais ce n’est pas ça. Gerets vient juste de comprendre que prendre une décision comme celle-là à Marseille ne pouvait pas être tenu secret. C’est comme pour le vrai niveau de Zubar : quand la vérité éclate, tout le monde en profite.

La vraie question est donc celle-ci : être un bon client pour les médias, pour les joueurs (surtout les mauvais), sortir des phrases choc ou la moitié de son équipe à la mi-temps quand elle fait n’importe quoi suffit-il à faire d’un entraîneur un grand entraîneur ? Une victoire à Liverpool pour le baptême du feu avec un but de Valbuena est-elle un exploit, nullement rendu suspect par un 0-4 au retour, qui donne un crédit illimité ? Eric Gerets a façonné son OM. Il l’a tellement changé qu’Albert Emon met machinalement son survêtement tous les matins et qu’il engueule M’Bami dès qu’il le voit.

Tapie dans l’ombre

L’OM était une équipe de fin de saison, ça n’a pas changé. L’OM était habituellement en crise l’hiver, il a réussi l’exploit d’encaisser trois buts nancéiens dans son stade le 21 décembre dernier. Seul Le Havre pouvait s’en vanter. L’OM était largement plus fort que le Zénith Saint-Pétersbourg, mais a choisi de faire l’impasse sur le match retour il y a un an. Le Shaktior Donetsk a rejoint l’URSS cette saison. On n’ira pas jusqu’à écrire qu’emmener l’OM en finale d’UEFA avec Drogba fait d’Anigo le meilleur entraîneur marseillais des 20 dernières années, ça s’appelerait de la cruauté.

Pour Sacco et ses amis, pour l’ancien spécialiste foot du Vestiaire, l’incapacité chronique de l’OM à aller au bout de ses épopées est restée un mystère. L’entraîneur n’a rien à voir là-dedans. Par contre, Hilton, Erbate, Koné, Mears, les 25 matches de Zubar, les contrôles orientés de Brandao, Samassa, Kaboré, Wiltord, c’est lui et Dreyfus n’avait rien demandé. Le niveau Ligue des Champions, lui, demandait une équipe capable de bien défendre et de bien attaquer dans le même match. La réponse marseillaise est dissimulée derrière le nombre de huitièmes de finale. Pour dépanner, Civelli est remonté de la cave en pleine saison, c’est futé. Lorient en a beaucoup souffert. Qui a dit que ça coûtait aussi l’UEFA ?

Pendant ce temps-là,  le Vélodrome a oublié que Papin et Boli ont joué dans la même équipe et que l’entraîneur belge, c’était pas Gerets. Pour la nouvelle crise, on dit merci qui ?

L’actu du mercredi 29 avril

Rebellin, un cas isolé

Lefévère, Bruyneel, Basso, Valverde,  Madiot : le renouveau est en route pour le Tour.

Le scapulaire bourguignon

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Cruzeiro et la bannière

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La presse est unanime à saluer le retour au top de Ronaldo. Elle a bien raison, avant lui, de Fred à Nilmar, de nombreux joueurs se sont imposés en Europe avant de confirmer là-bas.

Ligue des Champions : Casser la Ballack

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Christian sait que journaliste commentateur est un métier qui ne s’improvise pas. Iniesta fait une frappe de merde qui part en six mètres et réclame un corner. « Iniesta est fair-play, on peut le croire. »

Christian n’aime pas trop naviguer à vue et préfère les faits, rien que les faits : « L’arbitre va donner un carton à Obi Mikel pour contestation. Ah non, c’est pour Yaya Touré ! C’est sûr, il va aussi en donner un à Obi Mikel. Ah non. »

Christian pense souvent à sa tante cartomancienne. Parfois, il la consulte même pendant les matches. A la mi-temps il possède certaines informations que même L’Equipe n’aura pas à la fin de la rencontre : « Quelque chose me dit qu’on ne va pas en rester-là au score… »

Christian connaît aussi l’importance de marquer un but à l’extérieur. Du coup, à 0-0, il peut allègrement constater le « ballotage favorable de Chelsea ».

Christian s’est déclaré spécialiste du football chez Morandini. Du coup, il ne manque jamais une occasion de le montrer : « C’est marrant, c’est très drôle ce qui se passe sur la touche. Guardiola dit à l’arbitre assistant : surtout pas sur un corner, le changement ! » Astorga : « C’est une règle chez tous les entraîneurs, je crois. »

Christian s’intéresse parfois aux matches qu’il commente. Alors que Barcelone enchaîne les attaques, il voit Zenden dans les tribunes et précise qu’il a joué au Camp Nou : « Et à Chelsea » précise étrangement Astorga. « Et à Chelsea » ajoute mystérieusement Christian, qui reprend de plus belle son actualité alors que les occasions se multiplient : « Le lien est tout trouvé vers l’actualité, mais on va peut-être suivre cette action. » « Sûrement ! », rétorque Larqué, pas vraiment agacé.

Pour ponctuer la soirée, Christian annonce une quinzième fois le programme qui suit : « Ne ratez pas le documentaire sur la tête des tueurs en série. » Elle est comment leur tête ?

Vous avez posé vos questions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr. Vous avez bien fait.

Le Barça a-t-il fait un si mauvais match ?

C’est la question que Jean-Michel Larqué a tranché en parlant des fabuleux contrôles d’Eto’o. Le Barça a dominé et ridiculisé Chelsea autant que ses adversaires précédents, mais ne l’a pas tué.

Henry est-il le meilleur joueur barcelonais depuis plusieurs mois ?

Effectivement et ce soir encore, et c’est bien pour cela qu’il est difficilement pardonnable. Henry avait la chance d’avoir Ivanovic en face, il a rappelé à Hiddink qu’ailier c’était bien son poste. Mais même si on est le meilleur de son équipe, qu’on sait tout faire, qu’on est le seul à se créer des occasions, que l’adversaire est obligé de vous casser, ça ne dispense pas de les mettre. On appelle ça de la suffisance, et ça devrait suffire pour se qualifier.

Peut-on avoir autant de situations chaudes sans concrétiser ?

Question difficile. Wiltord a toujours affirmé le contraire à la femme de Fred.

Yaya Touré a-t-il joué à Monaco ?

Et Morientes ?

Qu’a donc de plus Chelsea que n’avaient ni Lyon, ni le Bayern ?

Malouda ne fait pas partie des propositions, mais l’idée est intéressante. La puissance physique, la vitesse, les agressions d’Alex, des défenseurs qui connaissent le marquage, le calme, ou Cech sont les pistes les plus crédibles.

Qu’ont donc de plus le Bayern et Lyon par rapport à Chelsea ?

Rensing, Grosso, Clerc, Cris, Boumsong, Lell, Breno, Van Bommel, Altintop, Juninho, Zé Roberto, Keita, Ederson, Oddo, Ottl, Toni et quatre buts encaissés à la mi-temps.

Le match nul de Chelsea est-il l’apologie d’un football de merde et des monstres comme Ballack ?

Rassurez-vous, la Grèce n’a jamais gagné l’Euro.

Messi a-t-il été le plus mauvais ?

Pas de passe décisive, pas de but, des frappes au-dessus, pas d’expulsion provoquée. Ils sont beaucoup dans ce cas-là, mais chez lui c’est rare. Il avait déjà commis un tel méfait à Lyon. Etre aussi présent dans les grands rendez-vous, c’est plutot flatteur pour un Ballon d’Or.

Est-ce bien un contrôle directement en touche qu’Abidal a fait à la 64e minute ?

On ne peut rien vous cacher.

Barcelone pourra-t-il éviter de prendre trois buts avec Abidal dans l’axe au retour ?

C’est plutot bien vu, ajoutez Silvinho à gauche et l’équipe de France n’aura même plus honte.

Quel poste jouait Guardiola ?

Numéro 6, mais il pouvait très bien dépanner dans l’axe le cas échéant.

Drogba a-t-il dû se démerder tout seul tout le match ?

Tout à fait. Chelsea a attendu sans rien faire, en sachant que Drogba tout seul pouvait se créer une occasion. Il l’a fait, il ne l’a pas marquée. Fred ricane, c’est pas la peine. Drogba a-t-il vraiment regretté l’époque marseillaise, quand Meriem évoluait en soutien ?

Guardiola peut-il remplacer Gerets à l’OM ?

Henry qui reste sur le terrain à demi-décédé, les deux Messi sans Eto’o, Michel Leeb à gauche, le clasico risque d’être animé.

Chelsea a-t-il une chance de se qualifier au retour ?

Alex pourra-t-il casser Henry sans se faire prendre, deux fois de suite ?

Qu’a pensé Henri Legarda de la rencontre ?

Le match a été d’un faible niveau, trop peu de cartons distribués, débordé par les agressions anglaises, cédant même parfois à la panique.

Lyon disputera-t-il un jour une demi-finale de C1 ?

C’est fait. Abidal, Malouda, Essien titulaires, Lyon a disputé hier sa première demi-finale de C1. Domenech n’était sûrement pas là, Luyindula non plus.

L’Edito du Vestiaire :
Lucie, Lucie t’arrête pas

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Le dernier cycliste propre connu s’appelait Jacky Supligeau. Il n’a pas voulu continuer. Et si Christophe Cheval avait eu raison ?

Longtemps, le monde sportif s’est foutu de la gueule des Américains, des Russes et même des Chinois. Ce n’était pas une question physique, en athlétisme comme en natation, les performances ne signifiaient rien, sinon la frontière entre le sport et le ridicule. Si Yves Niaré n’est toujours pas parvenu à revenir du côté du sport, mais pour d’autres raisons, les nageurs tricolores ont réussi leur pari. Avoir autant de crédibilité que Lance Armstrong, en portant juste un peu de cuir, la femme de Fred en a vu d’autres. Un exploit remarquable, qui doit beaucoup à la Fédération internationale et un peu aussi à Franck Esposito.

Loeb du riner

« Quatre médailles c’est insuffisant pour l’équipe de France. » La prophétie est impressionnante, son auteur pas moins : il s’appelle René Rambier, c’est le nouveau responsable du haut niveau français. Comme vous, Le Vestiaire se propose de réfléchir aux liens pouvant exister entre un René Rambier et le haut niveau. Son palmarès lui ouvrirait facilement les portes de l’Ile de la tentation, quoique. En tout cas,  avec lui, le discours va changer. Pas qu’à cause de son cheveux sur la langue, mais parce qu’il se la raconte. Et pour cause il a vaguement connu Benboudaoud, Traineau et Douillet. Des relations qui pourraient bien lui servir, avec la moisson de Tbilissi ses trois protégés pourraient bientôt revenir à la compétition. A moins que la présence d’Audrey La Rizza et Frédérique Jossinet soient un gage du fabuleux réservoir français. Vivement le retour de Dafreville.

Vivement, aussi, le retour de Brahim celui là même qui prête son nom aux fameuses récompenses éponymes. Mais pourquoi donc ? L’effet Christophe Tiozzo probablement. Alain Delon sera-t-il là cette fois ?

Pendant ce temps-là, Lyon peut toujours remporter le titre de Ligue 1 et Bourdais celui de F1, quitte à provoquer la fin anticipée du Vestiaire.

L’actu du lundi 27 avril

Ben s’en va

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Le Vestiaire n’avait pas attendu les rumeurs de la presse britannique pour annoncer le départ de Benzema. Ce pourrait être du côté de Manchester, donc, à en croire nos confrères outre-Manche.

Bouchées doubles

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Auteur d’un doublé ce week-end avec son équipe des Corinthians, Ronaldo retrouve la forme.

Dirty tackle

Que faisait donc Madame Langkamp, samedi, pendant Karlsruhe-Leverkusen ? En bonus : le sourire de Rudi Völler.

Départ anticipé

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Exclu Sport24.com : Bousquet et Baron déjà champions du monde.

Le coeur d’Emmannuel

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Approché par le Milan AC l’été dernier, l’ancien messin Emmanuel Adebayor a reconnu avoir alors été aussi flatté que si Beyoncé s’intéressait à lui. Pas de chance, la chanteuse préfère les vieux boxeurs.

Tennis ballon

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Exclu Les Dessous du Sport : l’International Rugby Board lance son propre classement ATP.

Le roman du perd OL : Tout va à Vologe

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Lille, Valenciennes, Marseille, Lorient, Saint-Etienne, Rennes, Auxerre, Monaco, Paris. Est-ce la liste des clubs de Amara Simba ou Lyon est-il aussi nul qu’on le prétend à domicile ?

« On méritait beaucoup mieux. » Soit Claude Puel a un solide sens de l’humour, ce qui accréditerait la titularisation de Mounier, soit Jean II Makoun ne lui a toujours pas avoué qu’ils ont bien quitté Lille et que Keita a pris le train avec eux. La plaisanterie serait alors diabolique. Etre le premier entraîneur de Lille à l’emmener en huitièmes de finale de C1, c’est bien, être le premier entraîneur de Lyon à ne pas enchaîner un titre de champion, c’est mieux. Alain Perrin avait pourtant tout tenté, mais il lui manquait trop de choses. Notamment Mounier et Pjanic, les seuls à pouvoir redonner le sourire à Ederson et Keita par ces temps sombres. Ils y ont mis la manière, mission accomplie. Piquionne aussi s’est joint à la fête en fin de soirée. Un aller simple Part-Dieu – Lille ville pour lundi, s’il vous plaît.

Brise de Nice

Lyon a donc signé son grand come-back, en accrochant le grand PSG du grand Hoarau, qui venait d’étriller le grand Lille chez lui (0-0). Avec une puissance offensive de feu retrouvée, notamment Juninho, qui a cadré au moins une frappe, l’OL a rassuré son public, qui a hué sa joie. Lloris est confiant, Essien aussi. Puel promettait la Ligue des Champions à Noël Tosi, il pourrait lui offrir l’UEFA. La légende est donc fausse, Sochaux et Le Havre ne sont pas les deux seules équipes à avoir perdu à Lyon en 2009.

De son but, Lloris a même décelé un élément qui pourrait avantager Lyon dans la course au titre : le jeu d’avant est de retour. Avant, c’est plutôt Marco Grassi ou Joseph-Désiré Job ? Deux indices : « On a vu de l’envie et de très belles choses. » Makoun devra aussi préciser à son gardien qu’il n’est plus à Nice. « On peut féliciter Mounier et Pjanic, qui ont été à la hauteur (…) Quand on donne tout, on peut sortir du terrain l’esprit tranquille. On verra si c’est un bon point de pris quand Marseille et Bordeaux auront joué. » Entre deux sélections, Domenech fait-il donc des séminaires à Lyon ?

Pendant ce temps-là, Henri Legarda a encore assisté au match, impassible comme d’habitude. Il a décidément la peau dure.

Alain possible, nul n’est tout nu

Manaudou à la retraite, notre spécialiste offshore s’était promis après Dunkerque de ne plus jamais mettre de tongs pour écrire un papier. L’exploit de William Meynard nous a contraints à le renvoyer dans l’héros. Popov était-il si mauvais ?

La question était, jeudi, sur toutes les lèvres de Manaudou : quelle marque de moule-bite portait Alain Bernard sous sa combinaison ? Arena, qui n’avait plus réussi à faire d’elle depuis le licenciement abusif de ses ouvriers, a donc frappé Antigone d’un gros cou : le gendarme est le premier asthmatique à franchir le mur du çon (46 »94). Son record  pourrait pourtant ne pas être homologué : la natation française vient de découvrir les vertues de la ceinture flottante. Explications.

Le battement a normalement en crawl un rôle plus stabilisateur que de propulsion. Grâce à une flottabilité accrue, et même démultipliée par la nouvelle génération en néoprène, le rapport s’inverse avec une combi: le battement devient propulseur et l’effort global diminue. Ironie du ressort, c’est ce qui a permis à Bousquet, en finale, de ne pas fléchir dans le dernier 25, là où même les plus grands ont longtemps eu le bambou, comme on dit dans le jargon.

La chronologie du record du monde (RM) est d’ailleurs intéressante à analyser : celui de Matt Biondi (48 »42) a tenu de 1988 à 1994, Popov a gardé le sien (48 »21) jusqu’en 2000, Van den Hoogenband (47 »84) pendant presque huit ans. Depuis les 47 »60 de Bernard à Eindhoven, en mars 2008, la meilleure marque mondiale a été descendue cinq fois.

La lutte Fina

Le RM du 100 mètres a donc été battu deux fois plus souvent en 13 mois qu’en 20 ans. C’est devenu tellement banal que L’Equipe, toujours dans l’air du temps, a préféré se pencher pour la cinquième fois en trois semaines au chevet de l’OL, comme si Le Vestiaire ne l’avait pas déjà fait. Et Michel Denisot attend toujours le feu vert de la Fina pour inviter Bousquet aux Guignols.

La Fédération internationale devra en tout cas harmoniser très vite ses règlements si elle ne veut pas tomber aussi bas que son homologue automobile. En attendant, le vrai débat est mis de côté : et si les progrès textiles n’expliquaient pas tout ? « Sous chacune des combinaisons, il ne faut pas oublier le nageur qui est dedans », rappelait le vice-champion de France. « N’oublions pas non plus ce qui est dedans le nageur », relevait Thierry Bisounours depuis la Bourboule : « On ne fait pas d’un Leveaux un cheval de course. »

Pendant ce temps-là, le roi du petit bain Amaury Leveaux passera l’été à Center Parc. Le Vestiaire vous avait pourtant prévenu.

Les croisades du roi Richard : Les Belges ont-ils saboté la carrière de Gasquet ?

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Régulièrement, Le Vestiaire se verra désormais obligé de s’interroger sur la date de validité de Gasquet sur le circuit professionnel. Jusqu’à sa victoire en Grand Chelem, puisque L’Equipe Mag l’a dit. Aujourd’hui, pas de pot belge pour Richard.

Après un bon mois de repos, Richard Gasquet effectuait sa reprise à Barcelone. Pepe Carvalho n’aurait jamais pu imaginer tel méfait, et pourtant les femmes du Barrio Chino sont capables de tout pour pas cher. Le coquin de sort promettait Nadal au troisième tour, Ritchie ne verra son idole qu’à la télé. Pas d’autographe, il est trop dur à approcher. Les Petits As, c’était il y a longtemps ?

Pour son entrée en lice, Ritchie n’est pas tombé dans le piège Hernych, à ne surtout pas confondre avec Berdych. Sans doute grisé par sa large victoire en trois petits sets (4/6, 6/3, 6/2), Gasquet ne voit pas venir le danger. Il s’appelle Christophe Rochus, il est 61e mondial, il vient de perdre six premiers tours d’affilée. Surtout, il est Belge. Devilder a beau avoir fait trembler Nadal à Roland, il aurait pu y penser avant de prendre 6/4, 6/4. Gasquet aussi a choisi de prendre le Belge au sérieux. 6/1, 6/3 (entrecoupé d’un tie break gagné), l’humilité a du bon. Heureusement que son bourreau n’était pas le mauvais Rochus, Olivier, le terrible Santoro belge. Comment ça, Marseille 2003 ?

Peyre de loser

Lionel Roux l’a répété lors de son entretien d’embauche avec son patron Guy : il n’y a pas de honte à perdre contre un Belge, même Christophe Van Garsse. Quel est donc alors cet étrange sentiment qui envahit un Top 20 qui perd chez lui à Lyon contre Steve Darcis au tie break du troisième set, après lui avoir passé 17 aces ? Que le Petit Prince est moins bon avec une raquette que le vainqueur du Future d’Angers 2007 ? A ce rythme, si Gasquet rencontrait Vliegen au premier tour de Roland-Garros, il ne serait pas favori. Il pourrait même perdre. Quoi encore, 2006 ?

Pendant ce temps-là, Rochus a marqué deux jeux face à Nadal, en 55 minutes. La marge de progression de Richard grandit tournoi après tournoi.

La Légende : Un Colombo de Poulat

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Il est atteint par la limite d’âge et Victor Zvunka veut croire que c’est tout. Eric Poulat a pourtant encore des conseils à donner à Hervé Piccirillo.

Claude Colombo croyait emporter ses souvenirs dans sa tombe. Lens-Nantes, N’Doram qui s’épelle et s’expulse comme Makélélé, les insultes de Karembeu et Pedros, les buts refusés ou accordés. Il pensait en avoir fini des quolibets, des soupçons d’escroquerie et de collusion dégueulasse en intégrant le comité de visionnage avec Jacques Glassmann. Même un bouquin n’a pas suffi à alimenter la chronique, quand bien même il est signé de Bruno Derrien et de ses chemises. Mais l’arbitrage français est éternel.

Poulat aux écuries

La France court vers un arbitrage à Lannoy, aujourd’hui seul arbitre international. Il incarne la relève, mais les démons dansent autour de lui. Il lui faudra les éviter. « Micoud! », s’écrie Eric Poulat, bon camarade. Certainement le surmenage, lui qui est le seul arbitre à avoir encore du boulot après ses matches. Oubliés la Coupe du Monde 2006, les matches de Coupe d’Europe et sa place d’arbitre français numéro un : une demi-saison au placard pour sa dernière année, une leçon d’humilité, elle s’appelle Batta. Arbitre d’un jour, arbitre toujours : ça valait bien une tournée d’adieu.

Pour son retour, Poulat a retrouvé le haut niveau. C’était à Monaco. Monaco, c’était la Ligue des Champions en 2004 et la 15e place de L1 aujourd’hui, Poulat y a vu comme un signe du destin. Toujours embonpoint, bon œil, l’homme en noir fut bousculé dans ses entrailles par Bagayoko, sa jambe droite dans la main, qui ne comprenait pas pourquoi son adversaire n’était pas expulsé. Et finalement, qui eut le carton rouge ? Pendant que ses coquins d’assistants terminaient leur soirée dans un jacuzzi monégasque, Poulat avait un rapport à rédiger dans le local du gardien, où Jean-Luc Etorri venait de finir de se soulager. Grosse ou petite commission ? Alain Perrin opte pour la femme de ménage. Six matches, beau boulot. Ce n’est qu’un début, Wurtz a placé la barre très haut en claquant en direct. Pas Sars, l’homme invisible.

L’arbitre au cirage

Six matches et quatre cartons rouges plus tard, la Ligue est sous la charme. Il ne vient d’oublier que deux penalties et un hors jeu à Tours-Angers, les deux équipes lui souhaitent une rapide et heureuse retraite après le match, il est prêt. La demi-finale de Coupe de France est pour lui, comme au bon vieux temps. Vieux, c’est le mot approprié quand Eduardo file au but. Cetto le descend en pleine surface, c’est un cas d’école. Penalty, carton rouge, pensent les supporters du virage à l’opposé. Coup-franc et pas de carton, répond Poulat quand il arrive au sprint sur les lieux de méfait, à peine deux minutes plus tard. Qu’en pense le fantasque Joël Quiniou ?

L’actu du jeudi 23 avril

Dernière minute

Championnats de France de natation : Alain Bernard fait une crise d’asthme.

Passoire de lui

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Angleterre : David James encore transparent.

C’est pas trop tôt

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Juste un doigt

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Il n’est pas encore à la retraite, mais ça pourrait y ressembler. Olivier Azam a été cité par la Fédération anglaise de rugby pour avoir enfoncé son doigt dans l’oeil du centre gallois Jamie Roberts lors de la défaite de Gloucester contre Cardiff (50-12), samedi, en finale de la Coupe anglo-galloise. L’ancien international, 34 ans, risque jusqu’à 6 mois de suspension. Il aurait mieux fait de balancer un bon vieux coup de poing.

L’arène Victoria

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Notre conseiller financier clermontois, en faisant le ménage dans Le Vestiaire, a mis la main sur ce vieux cliché de Victoria Beckham. Alors âgée de 18 ans, la future Spice Girl n’avait pas de quoi s’acheter des soutien-gorges.

Cocue, mais contente

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Une autre WAG, Cheryl Cole, s’est distinguée aujourd’hui en étant désignée par le magazine FHM comme la femme la plus sexy du monde en 2009. La chanteuse des Girls Aloud devance Megan Fox et Jessica Alba. Suffisant pour dissuader Ashley d’aller voir ailleurs ?

L’actu du mercredi 22 avril

Denière minute

Patinage artistique : Olivier Schoenfelder bientôt papa.

De gré, Celsius

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Le mannequin croate Nives Celsius aime les footballeurs et les footballeurs le lui rendent bien. Marié à l’un d’entre eux, l’illustre Dino Drpic (Karlsruhe FC), elle a gagné le droit de tenir une chronique dans les colonnes du tabloïd allemand Bild. Nives, dans la dernière, passe en revue les plus beaux joueurs de Bundesliga, auxquels personne avant elle n’avait jamais pensé associer Ribéry. « Il a peut-être un physique atypique, mais il dégage vraiment quelque-chose. Je trouve son look très charmant, parfaitement en accord avec son tempérament sauvage. Mais c’est vrai qu’il pourraît être encore mieux avec un sourire de cinéma. » A quoi peut-elle donc bien faire référence ?

Best of slow

Max Guazzini lui-même n’aurait jamais imaginé voir ses pom-pom girls bouger avec autant de grâce. L’échauffement du dernier Stade français – Clermont, au Stade de France, a été filmé en slow motion et il n’y a pas à dire, c’est beau comme du Dhorassoo.

C’est Joe qui s’y Cole

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Ecartés des terrains jusqu’à la fin de la saison, Joe Cole et les ligaments de son genou droit ont accepté d’aider la Fédération anglaise à promouvoir la FA Cup.

L’espion qui venait du froid

Le Service Fédéral de Sécurité russe (ex-KGB) a annoncé hier avoir mis la main sur un espion géorgien qui enquêtait, selon lui, sur la préparation des JO d’hiver de Sotchi (2014). Tbilissi n’aurait par contre envoyé personne en Ukraine.

Le bon et la brute

Le roman du perd OL :
Aulas, mille fois Aulas

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Stéphane Bré a tout vu, et il n’a pas sifflé penalty. La larme à l’œil, le président du Mans songe à faire une offre à Benzema.

« Je le dis, on a fait le match qu’il fallait. » Claude Puel est soulagé. L’OL n’a pas retenu les titularisations de Clerc et Kallström comme faute grave, ça évitera le licenciement. Mais le rendez-vous Assedic est déjà pris. Pour l’instant, il est prévu en juin, mais son président a le bras assez long pour l’avancer. Un peu moins pour que son équipe conserve les deux victoires d’avance d’il y a sept journées. Après avoir accroché le grand Monaco, l’OL s’était pris à rêver. Mais tutoyer l’Olympe quand il ne connaît pas, c’est prendre le risque de le froisser. « La victoire face à Lyon revêt toujours une saveur particulière, parce que c’est une équipe très difficile à battre. » Rennes, Metz, Paris, Nantes, Lille, Auxerre : Alou Diarra n’était pas obligé de se foutre de leur gueule, mais ça exorcise ses démons romains.

Pjanic à bord

En face, Bordeaux, c’est un autre monde. Lyon y arrivera peut-être, mais il faut être patient. Une défense centrale qui court, un milieu de terrain qui se fait des passes, des ailiers qui restent du bon côté de la ligne de touche, pas de cinquentainaire, c’est pas donné à tout le monde. M. Bré ne s’est pas trompé de grand club. Pjanic, peut-être, mais ça change pas grand-chose. Puel précise : « Dans les intentions, mon équipe était là. » Les intentions, c’est comme les 5-3 à Bucarest, ça suffit pas toujours. Aujourd’hui, tout le monde rêve de la meilleure attaque d’Europe Benzema-Chamack. Hélas, les gaziers russes ont fait faillite, pas Tottenham.

Aulas la la la vie en rose

« A Bordeaux, cela s’est joué sur trois fois rien. Bon d’accord, il s’appelait M. Bré et non pas trois fois rien. » Nice est bien d’accord avec lui, Legarda aussi. Qu’en pense la presse ?

« Si les joueurs sont ce qu’ils valent et s’ils ont le mental qui était le leur à Bordeaux, alors je ne peux qu’y croire. » Keita pourrait très bien être titulaire au Barça.

Le président de l’OL a également précisé qu’une non-qualification en Ligue des Champions provoquerait « un écart de 20 à 25 millions d’euros » dans le budget du club et qu’il saurait aussi faire face à une septième place au classement. Ca fait combien de Fred ?

« Cela serait juste plus difficile d’attirer des joueurs de très haut niveau. » Makoun, Pjanic, Piquionne, Clerc, Reveillère, Kalstrom, Bodmer, et Keita ne voient pas bien où il veut en venir. Benzema, Lloris et Toulalan un peu plus.

« C’était l’homme idoine à l’époque. Je bénis le ciel de l’avoir choisi sur proposition de Bernard Lacombe. Si nous ne gagnons rien cette saison, ce ne sera pas de la responsabilité de Puel. C’est l’an prochain que l’on saura ce qu’il peut apporter. Si nous avions fait une seconde année avec Alain Perrin, le groupe aurait explosé. Parfois, il n’y a pas que le résultat qui compte. » Il y a un an jour pour jour, il n’avait confirmé que Perrin. Quelques jours avant, Le Vestiaire allait dans le même sens. Cette fois, Lacombe semble lui aussi  jouir de la même confiance.

Lloris. Quelques sorties aériennes qui remettent du baume au cœur à Mandanda. Pour Landreau, il faudra faire encore un peu plus.

Clerc. Son centre en retrait, au nez et à la barbe naissante de Lloris, était une merveille. Dommage, il avait bien vu Chamakh.

Cris-Boumsong. Pas de jaloux : ils ont escorté Chamakh vers le but sur la moitié du terrain, un bon mètre derrière au cas où Toulalan voudrait intervenir.

Kallström. Un bon centre derrière les buts et quelques bonnes combinaisons avec Gouffran, Chalmé, Wendel et même Traoré.

Toulalan. Il a donné tout ce qu’il avait, ça a permis à Lyon de dominer sept minutes.

Makoun. Dans un grand jour. En cassant la gueule à Chalmé, il a empêché la meilleure chance de son équipe de voler un point.

Juninho. On sent qu’il a un potentiel sur coup-franc, le meilleur est probablement à venir. A ne pas juger trop hâtivement, sinon il prendra un rouge avant la mi-temps.

Keita. Si la presse a été voir Govou dans la semaine, ce n’est pas un hasard.

Ederson. Et puis quoi encore ?

Benzema. La seule occasion de Lyon est pour lui, avec quatre défenseurs accrochés à ses mollets. Ronaldo les mettait. Mais Ronaldo a quitté les Pays-Bas à 20 ans.

Piquionne. Qui ?

Une victoire du PSG et Aulas pourrait même rédiger la lettre de démission de Puel. Ca sentirait trop le Pathé.

L’actu du mardi 21 avril

Le camé Leon

C’est une nouvelle polémique qui ne cesse d’enfler. Le président du Mans, le fameux Henri Legarda, aurait usurpé l’identité de Jean-Michel Aulas pour tenir une nouvelle fois des propos inacceptables sur l’arbitrage. Il aurait même franchi la ligne jaune en s’en prenant directement à la personne de Stéphane Bré. Le très compétent Conseil National de l’Ethique va-t-il encore frapper ?

Un peu Pato

corazon

Comme tous les jeunes de son âge, Alexandre Rodrigues da Silva, 19 ans, passe son temps libre sur Internet, où il a d’ailleurs rencontré sa petite amie, Stephany Brito, à qui le coeur de la photo ci-dessus est sûrement destiné. Celui qu’on appelle aussi Pato sur les forums brésiliens se serait fait piéger, via webcams interposées, par une blonde sulfureuse (GlossX Felina) lui demandant de dévoiler son anatomie. La sex tape commence à circuler sur le net. La pudeur nous empêche de la diffuser directement, mais nos lecteurs du soir peuvent la commander à cette adresse : equipe.vestiaire@yahoo.fr

Dernière minute

Cris et insultes racistes à Turin : Ségolène Royal demande pardon à Balotelli.

De qui Spock t-on ?

trekkie

Ca faisait longtemps que Le Vestiaire n’avait pas parlé d’elle, alors Claire Merry, l’ex de Thierry Henry, a fait hier soir une apparition remarquée à l’avant-première londonienne de Star Trek. Ca a au moins le mérite de plaire aux agents de sécurité.

Du kop à l’âne

kanu

Le propriétaire de Fulham et des magasins Harrods Mohamed Al-Fayed estime sur le site Internet du club que le football anglais est « dirigé par des ânes ». Le milliardaire les a également invité à venir manger « des testicules de cerfs » dans sa propriété écossaise.

Rien à voir avec l’appareil reproductif des cervidés, mais ça nous rappelle une bonne blague qui a circulé outre-Manche après que Cristiano Ronaldo a planté sa Ferrari toute neuve (souvenez-vous, c’était dans feu nos Bruits de Vestiaire) : Al-Fayed veut faire signer Ronaldo à Fulham…

… Pour apprendre à ses chauffeurs à se crasher en sécurité sous les tunnels.

Oh hisse, en…

encule

On achève bien les chevaux

cheval

Les 21 bourrins de l’équipe de polo du Venezuela ont tous été retrouvés morts, en Floride, où se dispute, dimanche, l’US Open de la spécialité. Les Caracas sont en cours d’analyse pour connaître l’origine de l’hécatombe, sans doute provoquée par une intoxication alimentaire ou une injection d’anabolisants. Ca n’a pourtant jamais tué Christophe Cheval.

La cour des miracles

lance1

On connaissait son pouvoir de guérison, Lance Armstrong sait aussi faire tomber la neige au printemps (photo Twitter). Arrivera-t-il un jour à changer en vin les échantillons positifs de Tyler Hamilton ?

Oh Romao, mon Romao

pagis

Pagis et Romao obsédés ?

GP de Chine : Vettel est la question

redbull

Le bénéfice du doute n’est plus permis : Bourdais n’a pas plus sa place en F1 que Piquette et Nakajima. Combien de fois Le Vestiaire devra-t-il l’écrire avant que leurs dirigeants ne s’en aperçoivent ?

Neuf heures viennent de sonner à sa montre à gousset et Jean Todt, la bouillotte tiède, émerge à peine. Belle comme une boîte de vitesse, Michelle ronfle encore à l’autre bout du lit, une bouteille de Lambrusco sous le drap. Circonspect, le Bonaparte auvergnat retire avec précaution la télécommande de son film transparent. On est dimanche, c’est l’heure de son feuilleton.

Voilà trois semaines que l’ancien con battant ne reconnaît plus les personnages. La F1 a quand même drôlement changé depuis son dernier pot de départ. Ce matin là, pourtant, tout semble enfin rentré dans l’ordre, comme au bon vieux temps où Ross Brawn n’était pas la moitié d’un opportuniste arrogant. Mercedes pointe même en tête, un Allemand dans les rétros. La hiérarchie est rétablie. Ce n’est pas trop tôt (8:05 GMT). La mousson japonaise se dissipe alors un peu et même Jacques Laffite peut mesurer l’ampleur du désastre : ce n’est que Vettel derrière le safety car.

Dennis le gros cesse

Une fois de plus, le week-end aura soulevé plus de questions que d’asiatiques dans la caravane de Button. L’Anglais, désormais candidat au titre, arrivera-t-il avant la fin de la saison à descendre cul sec ses bouteilles de champagne ? Où était donc Ron Dennis ? Quelle est la pluviométrie moyenne au mois d’avril en Chine ? Qui de Glock ou Vettel est le nouveau Schumacher ?

Encore une course comme celle-là et le pilote Red Bull sera en tout cas le plus jeune sportif de l’Histoire à rentrer dans notre nouvelle rubrique. Même en cherchant bien, il n’y a rien à redire sur sa victoire : c’est propre, régulier, efficace et sans friture, dirait Pierre Van Vliet. La même sur le sec et Le Vestiaire pourrait presque en faire un champion du monde en puissance s’il était là pour faire des prédictions.

Outrageusement dominé par le prépubère allemand, Seb la Bourde n’avait donc pas trop à rougir la saison dernière. Bien plus proche, cette fois, de son nouveau leader, il a en plus ramené trois fois la voiture au garage sans l’aide des commissaires. Et pourtant, « nous n’aurions pas dû courir dans de telles conditions », a regretté dimanche le meilleur Français du plateau. « J’aurais pu sortir 15 ou 20 fois. » Il s’est contenté de trois tête-à-queue. C’est ça, le nouveau Bourdais.

Pendant ce temps-là, c’est rare, mais il y a encore des journalistes qui écrivent ce qu’il pensent.

L’actu du lundi 20 avril

Echange de cassettes

Benzema hier soir au micro de Canal+ : « On a dominé ».

Dirty hurry

dirty

Le Michael Schumacher du prépubère, Sebastian Vettel, a reconnu ce week-end avoir pris l’habitude de donner des noms de femmes à ses voitures, qu’il traite « avec la même attention ». Il a tellement bien traité sa première Red Bull, Kate, qu’il l’a détruite en Australie dans un accrochage avec Kubica, dont c’était alors peut-être la seule chance de podium de la saison à en croire le GP de Chine d’hier, sur lequel notre spécialiste F1 travaille encore. Emu, Vettel a baptisé sa remplaçante ‘Kate’s Dirty Sister’, « parce qu’elle est plus agressive et rapide » que la précédente. Comment Sébastien Bourdais a-t-il donc pu appeler sa charette ?

Une de perdue…

Largué par sa fiancée Joana Machado, le futur ancien attaquant de l’Inter Milan Adriano, le coeur brisé, avait décidé de rester au Brésil pour s’en remettre. sque plusieurs sources confirment l’avoir vu se consoler dans les bras du mannequin Ellen Cardoso (vidéo), un des fessiers les plus appréciés du pays.

Communication : Si Bré du but

guili

C’était dans la nuit de samedi à dimanche, notre spécialiste football n’est pas parvenu à trouver le sommeil et tant mieux, car Diawara c’est quand même plus solide derrière. Au lieu de visiter son épouse, il a préféré faire un compte-rendu du match qui se déroulerait 24 heures plus tard. Ca donne « L’OL, mdr », vous pouvez encore le lire, c’est juste en dessous. C’est donc une nouvelle fois, tout simplement, le triomphe de l’expertise du Vestiaire. Lyon et sa cellule de recrutement sont donc nuls, Bordeaux et son Chamack énormes. Qui avait bien pu l’annoncer dès le  Trophée des Champions ? Les détails d’un chef-d’oeuvre dans le prochain roman du perd OL, après quelques jours de congés bien alités.

Ligue 1 : L’OL, mdr

zut

Le match de ce soir aura une importance capitale. Moins pour le titre que pour dessiner l’effectif girondin de la rentrée. Et si Lyon osait le pari Delgado ?

Tigana n’était pas disponible, Alou Diarra trop concerné et Tony Vairelles, personne n’y a pensé. C’est donc Aimé Jacquet qui s’y est collé : parler du choc Bordeaux-Lyon. Bordeaux serait donc en forme, Lyon sur le déclin. C’était déjà le cas il y a un an, Jack perd un peu la notion du temps qui passe. Contrairement à l’an dernier, c’est Chaban qui reçoit cette fois. Les convives seront nombreux, la table présentera bien et pourtant Lyon n’aspirera qu’à une chose : pourrir le repas comme au bon vieux temps. Réveillère taperait bien dans l’épaule de Wendel avec ses crampons, mais ça supposerait qu’il a encore un genou et qu’il peut courir. Même le médecin de l’OL en doute. Les temps changent, les gros durs d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui, la femme de Fred n’en est que plus épanouie : elle a appris à aimer la variété française.

Bordeaux s’est préparé pour prendre une autre dimension depuis quelques semaines. Des matches moches à voir, des buts marqués, aucun encaissé et un recours minimal à Ramé. Ca rappelle à Coupet, non sans nostalgie, qu’il a été un jour gardien à Lyon et même champion de France. La solidité n’a pas de prix, elle permet de gagner des titres, elle évite même de s’extasier sur un 4-3 arraché à Monaco. Ce soir, Bordeaux a une opportunité unique, la première depuis la dernière, qui était déjà contre Lyon, celle-là même suivait le Lyon-Bordeaux de la saison dernière.

La presse est anonyme

Mais cette fois, c’est sans filet, comme disait Godwin Okpara à sa petite fille. Un match pour tuer le champion vacillant, chez soi, peut-être même avec du public : Bordeaux ne peut pas manquer son rendez-vous. Il serait même indécent que les hommes en Blanc ne retrouvent pas une partie de leur jeu pour marquer le coup. Tout est réuni. Cris et Boumsong ne vont pas se mettre à stopper Chamakh alors que Lloris est le seul gardien de Ligue 1 à avoir tremblé devant Jelen, Pino et Klasnic. Juninho ne va pas pouvoir tirer les corners et les coup francs pour son jubilé, son médecin va l’obliger à en laisser un peu à Ederson. Kallstrom et Bodmer n’auront pas de maillot floqué Essien et Tiago, Lyon ne va pas subitement se mettre à jouer et dominer ses matches. « Le Barça sur Pjanic ? », n’aurait donc été écrit que par Foot Transferts. Makoun ne va pas faire peur à Alou Diarra, lui a quand même joué avec Seydou Keita. Kader n’est pas de la même famille, confie Claude Puel à son psy toutes les semaines. Lyon n’a plus disputé le moindre gros match depuis Barcelone à Gerland. Mettre des coups, ça fatigue et les Lyonnais ne savent plus faire, surtout sans Toulalan. Ils ont essayé contre le Bayern, Ribéry a bizuté Gassama, qui n’est pourtant pas le plus lent de l’équipe. Ils essaieront encore, mais le cœur n’y est plus. Quant au talent, il hésite entre le Real, Barcelone, le Bayern, l’Italie ou l’Angleterre. Il plierait le match avec trois buts que personne ne lui en voudrait, même pas Domenech.

Trois hommes et un Gouffran

Ce soir, ils seront trois Bordelais à jouer leur instant Le Vestiaire. Les autres aimeraient, mais faut quand même pas déconner. D’abord Gourcuff. Il ne lui reste qu’un match pour prouver sa véritable valeur. Ses deux dernières saisons en disent long sur ce qu’il est capable ou pas de réaliser. Il sait faire des râteaux, mais pas vraiment être décisif dans les grands matchzs. Ni contre Chelsea, ni contre Rome, ni en équipe de France, ni contre Lyon à l’aller. Ca fait beaucoup, penserait le Ronaldinho du PSG. C’est donc un joueur à la technique fabuleuse dont il ne se sert que contre des pupilles ou des réservistes comme la Roumanie. Les Havrais et Parisiens aussi en gardent un très mauvais souvenir. C’est de loin le meilleur 10 de l’Hexagone, mais surpasser Dalmat ne rend pas supérieur à Ribéry. Il n’est et ne sera sans doute jamais Zidane que par intermittence. Si Milan s’en est débarrassé, ce n’est pas un hasard alors que les mêmes ont recruté Ronaldinho et pistent Mexes. Sa seule issue s’il ne bat pas Lyon, sera de rester à Bordeaux. S’il part, sa carrière est finie. Trop tendre, pas assez aguerri, trop jeune, il n’est pas de taille à lutter avec le haut niveau. Quelle est sa vraie place ? « Sur le banc , » s’écrie un entraîneur italien sur la sellette.

Du marouale lot-et-garonnais

Ensuite, Chamakh. Lyon sera également son match, mais à l’inverse de bébé Zizou, lui peut prendre une autre dimension et n’a rien à perdre. La grande saison bordelaise est la sienne et un peu celle de Diarra.  Sur les bancs aiguillonnais, en attendant l’UNSS, ou aux côtés de Marcel Renard sur les terrains néracais, à quelques pas seulement du parc Laubenheimer, il ne savait pas s’il préférait l’incarcération ou une carrière pro. Il a fait le bon choix, bien aidé par Darcheville. Longtemps, Le Vestiaire s’est demandé secrètement pourquoi Blanc l’alignait seul, devant, sans Cavenaghi, mais avec Gouffran pas loin. Maintenant on sait : parce que Cave est un joker et Marouane indipensable et surtout meilleur. Quoi Gouffran ? Depuis que Blanc a donné le droit au Maroilles marocain d’essayer de marquer en plus de pourrir les défenseurs adverses, il ne s’en prive plus. Cris, quand il était joueur de foot, disait que Chamakh était l’attaquant de L1 le plus difficile à marquer. Il va finir par le penser. Depuis la 17e journée, il a marqué 8 buts qui ont rapporté des points, plus quatre passes décisives. Il est décisif quasiment tous les deux matches. Soit beaucoup plus que son comparse qui n’a pas joué tous les matches. Quoi Gouffran ??

Enfin, Diarra. Ca pouvait être sa saison, malheureusement à ce rythme Lyon va finir par se réintéresser à lui pour de bon. C’est sa dernière chance pour rompre les négociations. Sa délicieuse parenthèse lituanienne en équipe de France n’est qu’un début. Mavuba s’est senti moins seul avec l’étiquette du nouveau. Quel était donc ce Diarra qui joua une finale de Coupe du Monde ? Domenech n’est pas sans ignorer qu’il a toujours le profil de Vieira, toujours sans le niveau. Ducasse peut protester, Diarra n’a pourtant pas de concurrent dans l’effectif bordelais. Ca ne doit pas l’empêcher de méditer : Planus aussi pensait qu’Henrique était un gentil réserviste, ça ne lui a pas rendu service. Un vieux proverbe dit : Jean-Michel Ferri n’a-t-il pas connu Istanbulspor et Liverpool dans la même année sans être un international turc ?

Il y a aussi les autres : Wendel, Fernando, Jurietti, Planus, Jussie, Gouffran, Bellion. Ils ont tous fini par Ramé. C’est mieux que rien, et surtout que l’an prochain si Lyon ne tombe pas à Chaban-Delmas. David Jemmali et Valdeir préparent déjà leur retour.

Paris-Roubaix-Camembert : Le fantôme, de l’eau, perdra

kiki

Thierry Bisounours ne pouvait rester muet devant la déferlante d’événements de ces derniers jours. Dopage, Chavanel, Armstrong : rien n’est tabou pour celui que les mauvaises langues surnomment injustement Thierry Adam.

Posez vos questions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr

Comme Le Vestiaire le révélait avant tout le monde, Hamilton a encore été contrôlé positif. Votre réaction ?

Je ne pensais pas que le Tour de France avait déjà repris. C’est tout moi ça.

C’est-à-dire ?

Vous parlez du truc de Thierry Guerrier sur la Cinq ? Je regarde pas, je suis un pacifiste (il éclate de rire).

Comment expliquer l’outrageuse domination de Jimmy Casper ?

Vous savez, si mon métier m’a appris une chose, c’est « qu’on ne fait pas d’un âne une caisse à outils », comme on dit dans le jargon. Le voir briller sur le vélodrome de Roubaix, dans les Flandres ou même sur la Primo de Rivera (ndlr : Primavera) n’est pas une surprise.

Vous voulez dire Paris-Camembert et le Grand Prix de Denain…

Ecoutez, si vous essayez de m’apprendre mon métier, vous êtes mal tombé. Je suis un peu soupe au lait caillé aujourd’hui…

Comme on dit dans le jargon ?

Non, c’est Bilou, mon patron, qui me dit ça quand j’ai plus de déo (il se marre).

Casper peut-il être le successeur de Sylvain Chavanel à la tête du cyclisme français et pourquoi pas mondial ?

C’est plutôt bien vu, ils ont presque le même âge (ndlr : Casper a un an de plus), un palmarès équivalent avec une quinzaine de victoires chacun, si j’nm’amuse, et surtout rien dans les grandes courses.

Quelle précision ! Vous oubliez leur étape sur le Tour de France

Là, vous devenez méchant. Pourquoi ne pas clairement dire que ce sont de gros nuls qui promettaient beaucoup, tant qu’on y est ?

Chavanel fait quand même de bonnes classiques…

Gérard Rué portait les bidons d’Indurain.

Un rapport ?

Je ne mange pas de ce pain là ! (il lance une partie de chat bite. Il faudra une bonne demi-heure pour reprendre le cours normal de l’interview)

Merckx fait partie des plus grands champions du siècle du journal L’Equipe, Armstrong est loin. Comprenez-vous ce phénomène ?

Oui, le dopage a toujours existé et dans tous les sports gna gna gna !!! (il enfourche son VTT et s’éloigne en danseuse, fait 200 mètres à fond et lève les bras. Malheureusement il perd le contrôle de son véhicule et chute lourdement sur le nez).

L’actu du week-end

Le retour de Batum

batum

Nicolas Batum reçoit un coup de main avant les play-offs.

Shaq jour suffit sa peine

oprah

Toute à sa joie de rejoindre Twitter et le « 21e siècle », l’animatrice télé noire la plus riche des USA, Oprah Winfrey, s’est faite bâcher par Shaquille O’Neal comme une vulgaire Fred Weis. « ur caps r on, btw », lui a répondu le Shaq, ce qui fait en bon Anglais : « Your caps are on, by the way » ou « arrête d’écrire en capitales avant de te la péter, pauvre conne ».

Laconique

depuniet

Qui a dit que Régis Laconi était une chèvre ?

Welsh Welsh

Le Stade toulousain, qui à l’heure où nous écrivons est en train de confirmer au Vélodrome sa grande forme actuelle, n’a finalement pas à rougir de son élimination à Cardiff le week-end dernier. Les Blues ont passé cinquante points à Gloucester (50-12) cet aprem à Twickenham pour gagner la prestigieuse Coupe anglo-galloise. La femme de l’arbitre n’habitait pourtant pas au Pays de Galles.

Fier de Lens

itandje

Notre jeu-concours du week-end : qu’est-ce que peut bien dire à son voisin le troisième gardien de la réserve de Liverpool, Charles Itandje, pour s’amuser autant pendant la cérémonie commémorative de la boucherie d’Hillsborough (96 morts) ?

Le roi de la jungle

chita

Essais qualificatifs du Grand Prix de Chine : le diffuseur arrière de la nouvelle monture de Jenson Button ne lui suffit pas à aligner une troisième pole consécutive.

Khalilou ? Oui, c’est moi

Plus fort encore que Fiorèse et Ravanelli ? C’est possible. Qui peut par contre bien être ce fameux Khalilou qui court trop vite ?

Ricky la belle vie

hatton

Le boxeur anglais Ricky hatton aime tellement Manchester City et les tatouages qu’il s’est fait ajouter la devise de son club préféré sur les omoplates. Ricky aime par contre un peu moins le latin : le Superbia In Proelia original a été traduit en Anglais pour ne pas trop dérouter les fans. Il ne manquerait plus qu’il passe pour un intello.

Termine à tort

terminator

Allez, on profite du week-end et de cette pub de David Beckham pour Motorola pour donner un peu de rêve à nos lectrices. Il doit bien y en avoir quelques-unes.

Romain Mesnil : « Buzzé en beauté »

Romain Mesnil nous a invité dans sa caravane d’un camping du Cap d’Agde, où le sot à la perche est allé se mettre ovaire avant d’attaquer la saison estivale.

QUESTION : Romain, n’aviez-vous pas d’autres alternatives pour trouver des sponsors que de courir nu dans Paris et de vous mettre aux enchères sur eBay ?
ROMAIN MESNIL : C’était ça ou gagner la Golden League. Avouez quand même que je n’ai pas choisi la facilité. Le regard des gens est très difficile à affronter quand vous vous baladez à poil dans la rue. On se sent différent, plus bas que terre. Je ne souhaite à personne de vivre ça.

Q. : Comment vous est venue l’idée de cette démarche ?
R.M. : Vaness’ (Boslak) m’a dit un jour qu’il fallait buzzer pour réussir. Je l’ai prise à Meaux et décidé de frapper un gros coup sur le Web deux à zéro, avec une campagne originale et innovatrice. Sergueï Bubka lui-même n’avait jamais osé faire ça dans les rues de Kiev.

Q. : A quel point les athlètes sont-ils affectés par la crise ?
R.M. : Vous savez, ce n’est pas parce qu’on gagne 50.000 euros à chaque meeting que le quotidien en est plus facile. J’ai une bouche à nourrir et trois chargés de com’ à payer. Alors, c’est toujours agréable de pouvoir mettre un peu de labeur dans les épinards.

Q. : Envisagez-vous d’autres actions similaires ?
R.M. : Je suis en train de travailler sur un badge à forte dimension politique réclamant « un monde économique meilleur ». Mais on peut sûrement aller encore plus loin dans la remise en cause du système : pourquoi ne pas organiser des concours de perche naturistes pour protester contre l’exploitation des enfants dans l’industrie textile chinoise ? Je suis aussi prêt à me faire tatouer le nom de mes partenaires sur l’entrecuisse en hommage à toutes les femmes victimes d’excision.

Q. : Etes-vous satisfait du résultat des enchères ?
R.M. : J’aurais préféré que Sloggi décroche mes timbales, mais ils avaient déjà Yannick Noah. Je suis en cas très content de pouvoir reverser à une association caritative les 7.500 euros du donneur anonyme, qui n’est ni Bernard Laporte, ni Jean-Luc Lagardère.

Q. : Abordez-vous plus sereinement la suite de la saison ?
R.M. : J’ai de bien meilleures sensations depuis que je saute sans short ni débardeur. Ca devrait me permettre d’aller chercher Renaud (Lavillenie) aux championnats de France.

Q. : Pensez-vous être en mesure de franchir un jour la barre des 6 mètres ?
R.M. : Pour les questions sportives, il faut voir avec mon attaché de presse. J’ai des choses bien plus urgentes à m’occuper.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

L’actu du vendredi 17 avril

Hoarau d’un soir

Petit à petit Hoarau fait son nid. La petite merveille parisienne d’à peine 25 ans a encore confirmé, hier soir, tout le bien que l’on pense de lui en permettant l’entrée en jeu de Ludovic Giuly. Ca sera malheureusement resté inaperçu : Landreau a encore attiré toute l’attention sur lui. C’est ça, les monstres sacrés.

De cancer

Après la greffe du visage et le clonage animal, la science est heureuse d’annoncer la diminution des temps de rémission des fractures de la clavicule. Si seulement Tyler Hamilton avait su. Son ancien patron devrait donc être du Giro. Un cancer, et il pourra aborder le Tour en favori.

Pas…

pois

Eva pas au mieux

desperate2

On mange bien chez les Parker.

Beattie me up

stoke

Transféré l’été dernier de Metz à Newcastle, le défenseur français Sébastien Bassong a réussi le week-end dernier son premier gros coup, dans le visage de James Beattie. « Je pense qu’il l’a fait exprès », a accusé le joueur de Stoke City une fois ses 12 points de suture posés.

Un Cech en bois

Quelles étaient les chances pour que le Chelsea-Liverpool de mardi se termine sur un 4-4 avec un premier but de Fabio Aurelio ? Si ce parieur visionnaire n’avait pas misé qu’une seule livre dessus, on aurait pu croire que Petr Cech avait été acheté par la mafia tchèque. Comment a-t-il donc pu sortir un si mauvais match ?

Boire ou conduire

bourdais

La marque Cécillon

MARSEILLE, 16 avril 2009 (AFP) – L’ancien champion du monde de VTT (cross-country) en 2000, Miguel Martinez, 32 ans, condamné le 7 avril pour violence volontaire contre son épouse, a fait appel de sa condamnation, a-t-il indiqué à l’AFP. Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) a condamné Martinez, champion olympique à Sydney en 2000, à quatre mois de prison avec sursis. Le sportif a précisé qu’il avait été licencié par son équipe cycliste, Felt.

L’actu du jeudi 16 avril

Dernière minute : Landreau aux portes de l’équipe de France

Il sort ou il rentre ?

Milan comptable

bundchen

Si quelqu’un parlait italien à la rédaction du Vestiaire, on aurait sûrement pu vous apprendre que la top model brésilienne Gisele Bündchen a gagné autour de 500.000 dollars en pariant sur l’Inter Milan de José Mourinho, dont elle est la première fan.

De Ribery à Libely

Le Vestiaire vous en parlait en exclusivité dans cette même rubrique dès le lendemain des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. C’est désormais officiel : Ribery continuera d’apprendre à lire l’année prochaine, mais cette fois en Catalan.

L’arche de Noah

bulls

Intéressante trouvaille du site With Leather : comme le logo Marlboro et ses références cachées au Ku Kux Klan, celui des Chicago Bulls a une double représentation. Retournez-le et ajoutez lui quelques couleurs pour obtenir un robot lisant la bible sur un banc au soleil. Aucun Mormon n’a en revanche jamais réussi à percer le mystère du nouveau blason de Pau-Orthez :

elan rockets

Un Metro-Racing d’avance

nallet

Et ne plus revenir ?

In the navy

archavin

Madame Arshavin, qui n’a à première vue pas les atouts de la nouvelle poupée russe de Mel Gibson, a confié à la presse britannique ne pas avoir été très chaude à l’idée de quitter l’URSS pour l’Angleterre et sa bouffe dégueulasse. C’est vrai qu’on n’aimerait pas non plus se taper un Saint-Pétersbourg – Douvres en croiseur nucléaire.

Vas-y Franky

frankie

Tu t’es vu quand t’a bu jusqu’à 5 heures du mat’ pour arroser ta qualif’ en demie de la LdC ?

Et pendant ce temps-là, de l’autre côté de la Manche

Le bras d’une statue en chocolat de David Beckham s’est détaché à quelques heures du début de l’exposition dans laquelle l’oeuvre était censée apparaître. [Daily Star]

La copine de Theo Walcott se fait blanchir les dents. [Le blog Stardent]

Guus Hiddink a le coeur d’un homme de 20 ans. [The Spoiler]

Madame Rooney subira une césarienne fin septembre pour permettre à l’attaquant mancunien de jouer avec l’Angleterre son match de qualification pour la Coupe du monde 2010 en Ukraine. [The Sun]

La légende des Mousqueutards :
La Terre débattue

gorge

Tout avait commencé par la diffusion du deuxième épisode des Mousquetaires sur Canal+, samedi. C’était avant le premier tour, les Français étaient encore qualifiés.

Marc Gicquel ou David Ferrer ? Voilà la question que ne se posent pas la totalité des spectateurs présents à Monte-Carlo. La DTN craignait de se la poser un jour, mais avec l’apparition des Mousquetaires, c’était pas prévu si tôt. Parfois, tout va de travers de manière inexplicable. Le tennis français n’est pourtant pas un assemblage de brêles et de leaders du pauvre. Bîmes ne répondra qu’en présence de ses avocats, en plus il a la bouche pleine ; les gambas aux morilles ont bon dos.

Qui, par exemple, aurait pu prédire que l’épaule de Gasquet ne tiendrait pas ? Pas son entraîneur, Guillaume Peyre, tout heureux de lui imposer trois entraînements par jour dans le magnifique docu-fiction de Canal. C’était juste avant Miami et son glorieux parcours. Pour fêter ça, Ritchie vient de virer son préparateur physique et son ostéopathe. Peyre, lui, continue l’aventure en fixant des objectifs comme bien jouer, être plus présent contre les grands joueurs, arrêter de faire des conneries avec la raquette. En attendant, Head and Shoulders a choisi le Petit Prince biterrois comme égérie, qui est quand même venu à Monte-Carlo pour dire qu’il allait mieux. Les médecins n’écartent pas la possibilité d’une rechute, Vliegen sera à Roland.

Roger Gicquel

Qui aurait pu prédire aussi que Gaël Monfils ne marquerait que quatre jeux contre Tipsarevic, le Djokovic gros, petit et barbu ? Tout avait bien commencé (3-1). La Monf’ ne jouait pas bien, Tipsarevic non plus. Le Serbe ne rentra jamais dans son match, sa victoire n’en est que plus belle. Comme d’habitude, Monfils n’en a rien à foutre, il n’aime que les gros matches et c’en était pas un. Heureusement Roland arrive et c’est pas le vieux dégueulasse de Plus belle la Vie.

Qui aurait pu prédire que Simon, pourtant habitué des premiers tours, allait se faire sortir au premier tour, le Beck dans l’eau ? L’époque du challenger d’Angers n’est plus si loin, celle du Top10 un peu plus. « Je ne sais pas quand j’ai fait un match aussi mauvais, je crois que c’est un record. » Son entraîneur Thierry Tulasne, bonne pâte, n’a rien contre les réactions puériles, qui sont la marque des vrais champions : « Sa défaite contre Djokovic lui a fait mal, ses revers en Coupe Davis n’ont rien arrangé. » Pas peu fier, il ajoute que « trois ans que je l’entraîne, trois ans qu’il se fait virer au premier tour ». Une conclusion s’impose, mais laquelle ? Son palmarès de joueur livre quelques pistes.

Qui aurait pu prédire que Paul-Henri Mathieu allait avoir sa chance contre Nalbandian pour ne pas la saisir ? Pendant ce temps-là, Guy Forget n’est pas inquiet. La Coupe Davis, c’est dans longtemps.

Le roman du perd OL : La crise d’ASM

dado

Avec un seul petit point grappillé, Monaco est le grand perdant du Clasico. Ils ne seront pas beaucoup à se montrer aussi gentil avec Lyon d’ici la fin de saison.

Qu’aurait donc fait ce Monaco-là contre le Barça ? Une semaine après avoir frôlé l’exploit contre Le Havre à Louis II (0-1), les Monégasques ont confirmé leur grande forme à Lyon. Emmenée par Leko, son maître à jouer, notamment les tibias adverses, la bande à Mollo a encore donné un aperçu de tout le talent collectif que mérite sa dixième place. Irrésistible quart-de-finaliste de la Coupe de France cette saison, Monaco n’a pourtant pas su tenir le score, par deux fois. Excès de confiance ?

Park d’attraction

Lyon, en face, avait retrouvé toute sa verve. Tout ce que le Barça avait avoué craindre, surtout par empathie pour le public lyonnais. Comment donc ne pas évoquer les débordements d’Abdelkader Keita, copieusement salué à sa sortie, un poil hâtive jugeront les sempiternels sceptiques. Les rabat-joie ont la peau dure, dimanche, ils étaient 40.000. Ils ont tous pu voir que pour une fois, Toulalan n’était pas très bon. Pour l’occasion, il s’appelait Makoun.

Heureusement, derrière, la baraque a tenu : Cris et Boumsong n’ont été pris dans leur dos par un Coréen ou un Colombien qu’une petite quinzaine de fois. Le virus du Camp Nou est bel et bien envolé. Par contre, pour Réveillère, le genou a tenu, mais pas le haut niveau. Il noiera probablement son chagrin dans le Rome. « Mounier apporte beaucoup, par sa disponibilité », a fini par hurler Olivier Rouyer au sujet du joker de luxe, après un centre au millimètre pour la bannière Novotel.com. Thiriez va-t-il y croire encore longtemps ?

Naze de Piq

Il reste les bonnes nouvelles. Juninho a retrouvé son pouvoir d’accélération quand Lyon a obtenu alternativement un corner à droite, puis à gauche, et ensuite un coup franc. Il était partout, avec la complicité d’Anthony Gautier. Claude Puel, ravi d’avoir retrouvé son buteur au Mans, avait donc aligné Benzema à gauche. Ederson prenait à nouveau place dans l’axe, au final c’est Piquionne qui marque. Le caïd va regretter encore un peu plus Fred. C’est un début de Stockholm, Puel a intérêt à se méfier, il reste sept matches pour arracher le tour préliminaire. « Dans le temps, on appelait ça l’Intertoto », glisse à juste titre Florian Maurice.

Pendant ce temps-là, Bordeaux et Marseille jouent plutôt mal et gagnent. Que ferait Lyon contre une équipe ukrainienne ?

L’actu du mercredi 15 avril

Si la streaker vous en dit

guiness

Et dire qu’on avait failli râter ça. Le match de Guinness Premiership entre les London Irish et Northampton, le 22 mars dernier au Madejski Stadium, a été interrompu par une supportrice irlandaise réchauffée. Ca change des petits gros bedonnants.

Et pour ceux qui en voudraient encore, la même en vidéo :

Le PSG dégraisse

landreau

L’autre Messi

klinsman

Jürgen Klinsmann n’a pas vraiment apprécié cette Une du quotidien allemand die tageszeitung, qui lui conseillait, comme les Monty Pythons en leur temps, de « toujours regarder la vie du bon côté ». L’entraîneur du Bayern, « profondément blessé dans sa dignité », devrait porter plainte contre le journal. Ca occupera sa fin de saison.

C’est pas volley

La fin de la saison régulière de ProA nous rappelle que le spécialiste volley-ball du Vestiaire, sans que personne ne le remarque, travaille depuis deux ans sur son premier article. Des volontaires pour l’aider ?

Le Bayern dans la légende

Le Bayern peut quitter la C1 la tête haute et les poches pleines. Avec trois mi-temps d’invincibilité contre le Barça, les Bavarois se sont approchés tout près du record de Lyon, qui avait gagné 1-0 la première mi-temps du premier match.

Le million, le million

Deux records pourraient être battus à l’occasion des demi-finales de la Coupe d’Europe : celui du nombre de supporters pour un match de rugby, à Croke Park, et celui de l’affluence totale sur une saison de H-Cup, qui devrait pour la première fois dépasser la barre du million. Quid du nombre de Toulousains qui iront pêcher le week-end du 2 mai ?

Le Golden Boy déchu

Le promoteur américain Oscar De La Hoya a annoncé hier sa retraite à 36 ans. Et dire que sans la vidéo ci-dessus (début de la fin à 5’06 ») l’histoire ne se serait sans doute jamais rappelée qu’un de ses 30 K.-O. brisa net le nez et la carrière de la terreur fleuryssoise Patrick Charpentier.

L’actu du mardi 14 avril

La légende de Jimmy

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A ceux qui doutaient encore de ses capacités, Jimmy Casper a répondu de la meilleure des façons : « Camembert. »

Bolt face

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« En Jamaïque, quand tu es enfant, tu apprends à rouler un joint. Tout le monde a essayé la marijuana », avait déclaré Usain Bolt dans le quotidien allemand Bild, dimanche. « Je veux m’excuser auprès du peuple jamaïcain si j’ai pu donner l’impression que tous les jeunes gens se roulent des joints », a depuis précisé Monsieur Propre. Qu’en pensent Lama, Barthez et Phelps ?

Alonzo morning

C’était dimanche sur le plateau du Canal football club. Jerôme Alonzo, 36 ans à peine, déclarait n’avoir jamais rencontré Domenech en dehors d’un reportage pour son magazine. Manque de chance ou carrière pathétique ?

Mimo… let

C’était écrit, Chavanel pouvait remporter Paris-Roubaix. Il n’a curieusement pas pu suivre les meilleurs pour finir huitième. C’est comme une victoire ?

Wind of change

Plus fort encore que René Higuita : le scorpion unijambiste.

Et puisque nos lecteurs parisiens la réclament, la même en couleurs, mais sans le son :

Chardy : dur, dur d’être un bébé

C’était la grosse cote des parieurs, des journalistes et de Guy Forget. Jérémy Chardy a pris 2-6, 5-7 contre Juan Monaco.

Ses fans Berne

Lequipe.fr parle aujourd’hui « des résultats en berne depuis le début de la saison » de Roger Federer. Qui croire?

Doha – du 5 au 11 janvier – Dur – 250 Series
Tour Adversaire Score
Tour 1 bat Potito STARACE (ITA) 6-2 6-2
8èmes de finale bat Andreas SEPPI (ITA) 6-3 6-3
Quarts de finale bat Philipp KOHLSCHREIBER (ALL, 8) 6-2 7-6(6)
Demi-finales battu par Andy MURRAY (GBR, 3) 6-7(6) 6-2 6-2
Open d’Australie – du 19 janvier au 1 février – Dur – Gd Chelem
Tour Adversaire Score
Tour 1 bat Andreas SEPPI (ITA) 6-1 7-6(4) 7-5
Tour 2 bat Evgeny KOROLEV (RUS, Q) 6-2 6-3 6-1
Tour 3 bat Marat SAFIN (RUS, 26) 6-3 6-2 7-6(5)
8èmes de finale bat Tomas BERDYCH (RTC, 20) 4-6 6-7(4) 6-4 6-4 6-2
Quarts de finale bat Juan Martin DEL POTRO (ARG, 8) 6-3 6-0 6-0
Demi-finales bat Andy RODDICK (USA, 7) 6-2 7-5 7-5
Finale battu par Rafael NADAL (ESP, 1) 7-5 3-6 7-6(3) 3-6 6-2
Indian Wells – du 12 au 23 mars – Dur – Masters 1000
Tour Adversaire Score
Tour 2 bat Marc GICQUEL (FRA) 7-6(4) 6-4
Tour 3 bat Ivo KARLOVIC (CRO, 27) 7-6(4) 6-3
8èmes de finale bat Fernando GONZALEZ (CHL, 17) 6-3 5-7 6-2
Quarts de finale bat Fernando VERDASCO (ESP, 10) 6-3 7-6(5)
Demi-finales battu par Andy MURRAY (GBR, 4) 6-3 4-6 6-1
Miami – du 25 mars au 5 avril – Dur – Masters 1000
Tour Adversaire Score
Tour 2 bat Kevin KIM (USA, Q) 6-3 6-2
Tour 3 bat Nicolas KIEFER (ALL, 28) 6-4 6-1
8èmes de finale bat Taylor DENT (USA, Q) 6-3 6-2
Quarts de finale bat Andy RODDICK (USA, 5) 6-3 4-6 6-4
Demi-finales battu par Novak DJOKOVIC (SER, 3) 3-6 6-2 6-3

Source : Lequipe.fr

Coupe d’Europe : How to lose

nougaro

Enfin rentré de Cardiff par Eurolines, notre spécialiste de rugby à XIII offre une séance de rattrapage à ceux qui n’auraient pas bien suivi son direct. Et si Toulouse ne devait pas son élimination qu’à l’arbitre ?

Il y a derrière chaque Toulousain un joueur de rugby qui sommeille et Michalak a montré à Cardiff que la réciproque était parfois vraie. Comme lui, la moitié du Stade est tombée samedi dans les grandes langueurs, assommée, sûrement, par les rigueurs de la canicule galloise. Amorphe, sans imagination ni Garbajosa, Toulouse a conclu avec éclat la belle saison internationale du rugby français. Et une fois de plus, Le Vestiaire n’avait rien vu venir.

Il n’y a pourtant pas lieu de s’inquiéter : la France, pour la deuxième fois en trois ans, ne doit après tout qu’à un mauvais concours de circonstances de n’avoir envoyé aucun de ses représentants en demi-finale. L’Angleterre elle-même n’aurait pas fait beaucoup mieux si Leicester n’était pas sortie Dupuy et Bourgoin peut encore rejoindre Colomiers et Clermont au Panthéon de la Parker Pen Challenge Cup.

Le Vestiaire ne peut pas non plus se permettre de juger sur un seul non match l’étendue du chaos dans lequel la discipline est plongée en France depuis la Coupe du monde. Comme le petit prince du raille, FM82, le confiait à notre envoyé spécial au Millennium Stadium, « ça se joue souvent sur des détails à ce niveau ». Pensait-il à son drop raté ou à l’entrée en jeu de Skrela ?

All Blacks or White

Novès, lui, a eu le temps de refaire toute la généalogie de l’arbitre. Non seulement sa femme est Galloise, mais trois de ses ascendants directs seraient tombés sous les flèches françaises à Azincourt. Comment a-t-on pu le laisser officier ? L’essai de Dusautoir était sûrement aussi valable que le sourire de Baudou méprisant, mais les erreurs d’arbitrage sont vieilles comme Pelous, n’en déplaise à nos lecteurs béarnais.

Pénalisée à outrance ou pas, Toulouse aurait dû gagner de 20 points ce match contre une équipe sans génie. Elle n’a pas été capable d’enchaîner trois passes sans faire tomber un ballon et pointer les lacunes de Chris White ne fait finalement qu’éviter les questions qui se posent après un tel échec : est-ce uniquement parce qu’il évolue dans un championnat sans enjeu que le Munster se maintient au plus haut niveau ? Que vaut la coupe d’un brasseur hollandais face à l’histoire de Charles Brennus ? Gareth Thomas est-il gay ?

Fabien Galthié avait descendu deux cartons de Heineken avant de pouvoir y répondre. Et pendant ce temps-là, malgré deux joueurs en moins, Toulouse réécrivait l’histoire de la deuxième division britannique.

L’actu du lundi 13 avril

Elle Seles aller

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Monica Seles raconte dans un nouveau livre, Getting A Grip, le combat qu’elle a mené pendant neuf ans contre la boulimie après avoir été poignardée dans le dos en 1993. « La nourriture est devenue ma meilleure amie. Je me sentais seule et manger était mon unique moyen de vaincre l’angoisse », écrit l’Américaine aux neuf tournois du Grand Chelem. Marion Bartoli aura de quoi lire avant Roland-Garros.

Et le tigre est en toi

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Rentré dans le rang au Masters d’Augusta, Tiger Woods, comme Michael Jordan en son temps, songerait à se reconvertir dans le baseball.

Hat-trick

Celle que la presse britannique surnommait déjà la serial WAG (Wives And Girlfriends) a épinglé un nouveau footballeur à son tableau de chasse. Danielle Lloyd, après Jermaine Defoe et Teddy Sheringham, enchaîne même avec Jamie O’Hara son troisième joueur de Tottenham. Plus que huit.

Vous en avez rêvé ?

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Monte-Carlo : La bile Murray

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Il a suffi qu’un Ecossais apprenne à jouer au tennis, au docteur et à l’haltérophile pour que L’Equipe et les Spécialistes ouvrent les dossiers Federer et Nadal. Avant que Sampras ne prenne sa retraite, Le Vestiaire reprend l’investigation.

C’est la grosse interrogation du moment. Combien coûte la raquette qu’il vient de massacrer ? Le Federer des jeunes années, celui qui perdait un point contre Santoro, est-il de retour ? Comme le suspectent les spécialistes des Spécialistes, son corps est-il en train de dire stop à déjà 27 ans ? Un rapide coup d’œil à la saison du Suisse amplifie l’inquiétude : aucun titre, certes, mais surtout une finale de Grand Chelem perdue contre Nadal et trois demies en trois tournois perdues contre Djokovic et Murray. Effrayant. L’Equipe va plus loin, en remontant à la défaite contre Fish, il y a un an. Roddick aussi battit un jour Roger, et même Gasquet tout récemment, en 2005. Qu’arrive-t-il à l’homme qui ne sait plus s’arrêter avant le dernier carré d’un Grand Chelem depuis 5 ans ?

L’an passé, l’impuissance du Suisse face à Nadal, notamment à Roland-Garros, avait interpellé. Nadal au top, avait écrasé Federer, qui ne l’était pas. Les plus éminents spécialistes cherchaient à comprendre. Les autres aussi : Wilander, avec son Paulo sur le dos, rappelons-le, met en doute la qualité des entraînements et le courage du Suisse. Jean-François Derek s’est-il déjà foutu de la gueule du bonnet du commandant Cousteau ?

Le péril Nadal

Le problème Federer est donc terriblement d’actualité. Mais ce n’est rien à côté du péril Nadal. Déjà qu’être numéro un mondial c’est pas facile à vivre, en plus il a plein de points à défendre. S’il avait su, il aurait perdu tous ses premiers tours l’an dernier. Sa fébrilité saute aux yeux : victoires en Australie et à Indian Wells, contre une demie perdue contre Tsonga et une défaite en demie contre Djokovic en 2008. Finale à Rotterdam perdue face à Murray (qu’il appelera Fabulous Fab à Indian Wells) contre une logique élimination face à Seppi en huitième l’an dernier. Il n’est pas du tout en train de prendre une avance considérable à l’ATP avant une campagne de terre battue où il ne sera pas comme d’habitude imbattable.

Chad Michael Murray

Il reste le cas Andy Murray. De l’avis de tous, il est devenu l’homme à battre, pour ne pas dire l’homme battu tant son parcours en Grand Chelem est éloquent. Sa saison 2009 est époustouflante avec en point d’orgue un inoubliable huitième en Australie. Sur la terre battue, il sera à coup sûr imbattable, son deuxième tour à Barcelone parle pour lui, son troisième à Roland promet beaucoup. Après vérification, il se pourrait même qu’il ne soit pas Top 3. Etonnant, mais la compétence médiatique n’atteint pas le nombre des années. Du côté de la DTN française, on se pose moins de questions. Dominguez, qui a des soucis avec les proverbes, hésite entre deux pour ses mousquetaires : faire feu de tout bois ou volées de bois vert. Il n’est pas plus avancé.

Gulbis, Nieminen, Roddick, Tsonga, Ferrer, Murray… Djokovic connaît aussi un problème : l’an passé, il était déjà top 3 et faisait déjà pareil. Ca laisse une chance à Murray, pourquoi pas à Verdasco s’il continue à bien manger. Pendant ce temps-là, Simon annonce la couleur.

Ligue 1 : Le vieil OM et la bonne mère

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Marseille est en embuscade, a un calendrier favorable et recevra Lyon. Dreyfus est très inquiet, Cissé ne comprend pas quelle poisse le poursuit. Heureusement, Bordeaux a encore plus le profil du champion qui joue mal.

Il avait imaginé tous les scénarios. Virer Diouf, faire revenir Papin, prêter Benarfa à Sochaux. RLD avait tout prévu, sauf ça. Comment imaginer que Marseille serait le mieux placé pour le titre à huit journées de la fin ? Après l’excellent souvenir de 1998-99, après la parfaite finale d’UEFA de Laurent Blanc contre Parme, après l’exquis cadeau de départ de Barthez pour Drogba contre Valence en 2004, après l’inoubliable finale de Coupe de France contre le Sochaux de Le Tallec, l’OM retrouve une situation qu’il pensait avoir oublié à jamais avec l’arrivée de Philippe Troussier. Comme Marc Cécillon cravaté pour un speed dating, le club phocéen n’est pas certain de savoir gérer. La réception de Grenoble s’annonce des plus instructives : Le Mans de Jeandupeux – comprenez au plus mal – n’est-il pas venu décrocher un 0-0 ? Et Darcheville n’a-t-il pas tellement fait trembler le virage Nord qu’il a applaudit le 0-0 ?

Hatem un peu, beaucoup, passionnément

Qu’a-t-il pu se passer pour en arriver là ? D’abord, l’OM prend moins de but en 2009, deux en onze matches. Ronald Zubar n’en a joué que quatre. Jean-Jacques Pierre ne voit pas le rapport, Gerrard, Agüero et Koevermans oui. Le public du Vélodrome peut se rassurer : si Gerets avait pensé que Civelli-Hilton, ça pouvait passer le premier tour de Ligue des Champions, il aurait déjà resigné. Le Brésilien, si rayonnant à Genève, Bastia et Lens, a encore offert une balle de but d’une feinte de frappe le week-end dernier. Gomis, rappelons-le, joue à Saint-Etienne. Quant à l’Argentin, il a permis à l’OM de réussir en un seul match en Ukraine ce qu’il avait peiné à accomplir en onze. Sans forcer son talent, juste en regardant.

Brandao, lui, joue bien à Marseille. Il a rejoint la terrible dream team olympienne, avec Niang, Koné, Benarfa, Valbuena et évidemment Samassa, qui marqua un jour à Auxerre. Tout le monde les imaginait irrésistibles en début de saison, personne n’est déçu. Bien sûr, Gourcuff et Chamakh font mieux, mais Henrique-Diawara, ça mérite aussi qu’on se mette minable, comme le pense Marius Trésor tous les samedis sur W9. A l’OM, la concurrence est terrible. Benarfa, pourtant au plus mal, ne méritait pas de passer ses samedis à regarder M’Bami tenter d’apprivoiser un ballon parfois tellement inamical. Niang, lui, tremble devant les contrôles de l’ex-terreur de Donetsk. Peu importe, ça fait déjà trois buts pour Brandy, contre Caen, Nantes et Saint-Etienne. Cette année, la Coupe de France rapporte des points en championnat.

Pour renouer avec son lustre d’antan, la cellule recrutement s’intéresserait à Bryan Bergougnoux depuis cet hiver.

Cardiff-Toulouse :
En direct du Millennium Stadium

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De notre envoyé spécial permanent au Millennium Stadium de Cardiff

Marque au Polos

L’intendant des Cardiff Blues est aussi bon que celui des Blackburn Rovers, rappelez vous. Quelques nouveaux joueurs toulousains ont fait leur apparition sur la feuille de match officielle donnée aux médias avant le quart de finale de H-Cup : Maxime Medrad, Shaun Soderby, Thierry Dusautior, Fabien Polos et Clément Paitrenaud. Fred Michalak y est aussi, mais ce n’est pas une erreur.

Sans toit ni loi

Autre surprise : le toit du stade, que les deux entraîneurs avaient décidé de fermer hier à l’issue du dernier entraînement, est finalement ouvert. Il faut dire qu’il n’a pas fait aussi chaud à Cardiff (13°C) depuis l’été 1973.

A moitié vide

Il n’y a bien qu’une techno dégueulasse qu’on entend pour l’instant. Ca fait quand même vide 30.000 pèlerins dans un stade de 73.500 places.

Strike

Fabien Galthié a sûrement profité de sa soirée du vendredi pour aller jouer au bowling. Il aurait par contre pu changer ses chaussures.

Rebelote ?

Si les Blues gagnent le match, ce qui n’est pas impossible avec Michalak à l’ouverture à Toulouse, les Blues joueront à nouveau au Millennium leur demi-finale. Les Ospreys, en cas de miracle demain face au Munster, ont annoncé vouloir en faire de même.

Tirez les premiers (3-0)

Trois premiers points pour les Blues. Pénalité de l’arrière néo-zéalandais Ben Blair, qui porte son total à 83 cette saison dans la compétition.

Egalisation (3-3)

Michalak remet les deux équipes à égalité, mais on a surtout apprécié le début de baston entre Kelleher et Martyn Williams.

Temps fort toulousain

Beau mouvement des joueurs de Guy Novès. Un placage destructeur de Dusautoir leur permet de récupérer le ballon sur un renvoi aux 22, mais Servat échoue à quelques centimètres de l’en-but.

Essai?

Kelleher part au ras de la mêlée. Il n’est pas loin d’aplatir. Arbitrage vidéo.

Pas essai

On ne voit rien sur la vidéo et malgré une musique au suspense insoutenable l’arbitre Chris White ne valide pas l’essai. Ca a au moins le mérite de réveiller les supporters gallois.

Un manque de Blair

Blair rate sa deuxième pénalité de l’aprem. Et s’il était encore plus mauvais que Michalak ?

Cardiff reprend la main

Cette fois, ça passe. Le Néo Zélandais du pauvre redonne l’avantage aux Blues. C’est pas vraiment mérité.

MI-TEMPS : 6-3

A part les chaussures jaunes de Clerc et Heymans, on n’a pas vu grand-chose dans cette première mi-temps. Dominateurs, les Toulousains se sont heurtés à la défense galloise et aux lacunes de son pack. Une certitude : la France aura encore pour au moins 40 minutes un représentant en Coupe d’Europe.

Fête du bruit

Record d’affluence pour un match d’un club gallois : 36.728 spectateurs. Ils sont cachés où ?

Le petit rince

Inspiration de génie de Michalak : son drop ne passe qu’à quelques mètres des poteaux. Tout Cardiff a tremblé.

Cardiff engrange (9-3)

Ben Blair profite d’une nouvelle pénalité pour donner 6 points d’avance à son équipe. La sortie de Michalak, remplacé par Skrela, permettre-t-elle à Toulouse de marquer ?

Toulouse respire encore (9-6)

David Skrela permet à Toulouse, qui avait frôlé le pire sur un drop de Blair repoussé par le poteau, de rester dans le match. L’entrée de Nyanga a fait du bien. Celle de la jambe gauche de Poitrenaud ne devrait pas changer le sort du match.

Ca sent mauvais

Désolé pour le manque de mises à jour, mais je m’étais endormi sur mon clavier. On joue toujours, ici. Enfin, on essaie. Plus que 5 minutes et Toulouse manque toujours autant d’inspiration.

C’EST FINI (9-3)

La belle saison du rugby français se poursuit avec l’élimination de son dernier représentant en Coupe d’Europe. Et cette fois, Marc Lièvremont n’y est pour rien. On va maintenant se faire les perdants : à retrouver demain sur Le Vestiaire.

L’actu du samedi 11 avril

Charité bien ordonnée

Le champion du monde de Moto GP Valentino Rossi va verser aux victimes du séisme des Abruzzes l’ensemble des revenus qu’il tirera de ses chroniques pour le quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport. Il pourra peut-être demander une réduction d’impôts.

What’s on your mind?

Un récent sondage pour Sega et Sport Interactive a montré que les hommes pensent plus souvent au football qu’au sexe. A en croire la vidéo ci-dessus, certains arrivent même à concilier les deux.

Le bon côté des choses

cipriani

On ne sait pas qui du rugby ou des seins de Kelly Brook a la priorité dans les pensées de Danny Cipriani, mais son équipe des Wasps sortie de la H-Cup après une défaite à Castres, il faut le faire, l’ouvreur anglais a profité du week-end pour s’envoler aux Caraïbes. Même éloigné des terrains, Danny aime garder la main sur le ballon.

Baseball-tennis

Cette vidéo américaine est à l’image de la poitrine de Kelly Brook : fausse, mais agréable à regarder.

L’actu du vendredi 10 avril

La sorcière mal aimée

lance

Pour Lance Armstrong, l’achernement de l’Agence française de lutte contre le dopage n’est qu’une « chasse aux sorcières ». Qu’en pense Thierry Bisounours ?

Vestiairinho

brazil

Ca ne sert pas à grand-chose, mais il y a certainement des lecteurs qui n’ont rien à faire de leur week-end : voici un éditeur de noms brésiliens.

Good-bye, Emmanuel

Quand il ne marque pas des retournés venus d’ailleurs contre Villareal, Emmanuel Adebayor aime bien raconter sa vie en vidéo. A ceux qui ne comprennent ni l’Anglais ni l’accent togolais, voici à quoi ressemble le quotidien du nouveau Thierry Henry : il se lève, prend un thé et des tartines, conduit sa voiture avec des chemises ridicules, s’entraîne, conduit sa voiture avec des chemises ridicules, passe des coups de téléphone, se fait bloquer dans les bouchons dans la voiture qu’il conduit avec des chemises ridicules, va au resto derrière chez lui sans avoir prendre sa voiture, regarde des films et joue à la console. C’est beau la vie de footballeur.