L’Edito : La rentrée des crasses

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La semaine faste du sport français vient de s’achever, manque de bol tout le monde finissait ses vacances à Quiberon et le calendrier n’affichait que du judo, de l’équitation, de l’aviron et des repêchages de basket. Denisot se limitant aux sports n’en a invité qu’un.

Tout juste rentré de vacances, le spécialiste tennis du vestiaire a découvert de la pire des façons que l’US Open débutait. Youzhny-Mathieu, une balle de match réussie, évidemment pour le Russe et voilà comment on prend un rab de deux ans de malédiction avec un doigt de depression. En bon amoureux du dur, Federer et la femme à Chamou, eux, en l’absence de Chamou, comptent rester et en profiter jusqu’au bout.

L’été indien, c’est aussi le truc des basketteurs français. Avant le match en Belgique, ils annonçaient la couleur, après la défaite de l’aller ils annonçaient encore plus la couleur, après la deuxième branlée du siècle aux Belges en un mois ils ont encore annoncé la couleur. Un an après avoir gagné son ticket pour les barrages, quelques jours après avoir perdu en Finlande, ça va au-delà de la prétention mais si Florent Pietrus n’avait pas le boulard, pas sûr que Parker le sélectionnerait. L’équipe de France est bien composée d’Américains, Antoine Diot a même fini par être surnommé Boris à Pau, attention quand même ce n’est pas toujours un compliment en compétition majeure.

Staut d’obstacle

En compétition majeure, Kévin Staut est devenu le meilleur en Europe mais personne ne saurait dire dans quel sport. Quitte à rendre jaloux la paire Tilliet-Bette, le Vestiaire en avait pourtant déjà parlé. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il saute et ça suffirait largement à la femme à Chamou. Remplacer le titulaire blessé avant de se faire sortir à cinq minutes de la fin, ça suffit à Valbuena pour rester un an de plus. Il y a vu un signe, Deschamps aussi, Benarfa aussi, les clubs allemands, ukrainiens et l’Atletico Madrid aussi.

Pendant ce temps-là, Richard Gasquet s’est trompé de classe, il a été inscrit par erreur dans la classe des surdoués.

2 réponses sur “L’Edito : La rentrée des crasses”

  1. Bîmes et Dominguez virés, un rugbyman à la tête du tennis français, une ancienne n°1 plus très sûre de sa motivation et un ancien 61ème mondial consultant à l’Equipe.fr: les conditions sont réunies pour que le tennis hexagonal connaisse un automne radieux.

  2. Dominguez, lors d’une interview, affirme que son bilan à la DTN est très positif: 3 Français dans le Top 10.
    En quoi est-il responsable de l’avènement de Tsonga, Simon et Monfils? Lequel de ces trois là sera encore dans le Top à la fin de l’année?
    Le même Dominguez déclarait, il y a quelque temps, que Gasquet arriverait à maturité vers 22/23 ans. Etant donné mon grand âge, j’ai parfois des trous de mémoire: quelqu’un peut-il me rappeler l’âge de l’ex rival de Nadal? Sans vouloir abuser, je ne retrouve aucune trace de victoire en simple dans la longue carrière de l’ancien DTN. Est-ce normal?
    Plus sérieusement, depuis le début de l’ère Open, un seul Français a gagné un Grand Chelem (pour ceux qui débarqueraient de la planète Mars, je rappelle que c’est Noah, le chanteur, en 83). Il succédait à Marcel Bernard et Yvon Petra, vainqueurs en 46 de Roland et Wimbledon.
    La France comme le Royaume Uni possède des infrastructures tennistiques jugées acceptables, voire même performantes. La France « produit » régulièrement de la graine de champion…..qui fait pschittt (comme dirait Jacquot).
    Qu’en pense le spécialiste tennis du Vestiaire?

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