Ligue des Champions : Un Pelé et trois tondus

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A l’occasion du grand retour des clubs français en ¼ de finale de la Ligue des Champions, le Vestiaire se souvient. Djibrill Cissé n’est déjà plus concerné, personne ne l’a obligé à aller se faire voir chez les Grecs.

Beetle Juve

Diego n’est ni Maradona, ni apte à jouer contre Bordeaux. Ca laisse le champ libre à Chalmé pour ne pas provoquer de penalty, mais il a bien appris son métier. Trezeguet, Iaquinta ou Amauri feront l’affaire, même Grosso lancé mais il faudra bien viser. Ca laisse aussi le champ libre à Gourcuff pour faire gagner son équipe dans un grand match. Si on compte bien, il lui en reste quatre, plus il commencera tôt, plus cher il vaudra en fin de saison. Attention quand même, il débute en Ligue des Champions. Ca vaut aussi pour Chamakh, évidemment. Ca laisse surtout le champ libre à Bordeaux pour montrer sa supériorité à la Juventus comme ils le font à tout le monde depuis six mois. Blanc n’est pas trop inquiet, il a même mis un petit pull pour narguer les Italiens.

Milan à chier

Et si Ronaldinho faisait un match de merde ? Osé, puisque le Ballon d’Or a retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques, d’après les barmaids italiennes. La charnière Diawara-Heinze a une occasion en or de prouver sa valeur. La tâche n’est pas aisée, il faut qu’elle résiste aux assauts d’Inzaghi, Zambrotta, Seedorf, Oddo, Nesta, Ambrosini, Pirlo. Cafu, Serginho, Maldini et Shevchenko ont failli se joindre à la fête, mais l’équipe est déjà bourrée d’expérience, surtout si Ronnie débute. Attention, un intrus se cache parmi ces jeunes joueurs. Deschamps, qui ne se fout pas de la gueule du monde, croit à l’exploit et avec un peu de chance et un grand Ronnie, l’OM pourrait même être taxé d’avoir gâché des points s’il n’y a pas 3-0 à la mi-temps.

Florence Achtung

Lyon monte en puissance. Lloris a battu Lorient et l’OL confirme qu’il n’a pas joué que des équipes de merde depuis le début de saison. Anderlecht deux fois, Nancy, Valenciennes, Auxerre, ça n’avait rien d’une heureuse coincidence et Lyon n’est pas aussi tributaire de Lisandro que le retour en bleu de Gomis. Il y a sûrement cru et Faubert ne lui jettera pas la pierre. Coup de chance, Lyon affronte encore une grande équipe pour son entrée en lice et Lisandro devrait être là. L’ancien Benzema avait bien battu les Italiens tout seul l’an dernier, le nouveau fera évidemment beaucoup mieux. Ou alors c’est à n’y rien comprendre et Bodmer-Cris ça empêchera pas Gilardinho de marquer. Une source anonyme nous précise que c’est arrivé l’an dernier, et que Piquionne avait égalisé à 2-2 sur un but scandaleux.

Pendant ce temps-là, Roger Federer s’emmerde à l’entraînement et attend avec impatience que l’US Open commence.

7 réponses sur “Ligue des Champions : Un Pelé et trois tondus”

  1. Ne parlez pas trop vite avec Gourcuff, car en face il y aura un autre grand espoir mais italien cette fois qui lui aussi doit prouver quelque chose. Vous misez sur Gourcuff, je mise sur Giovinco et on en reparle après le match. (Et Federer a tout de même perdu en finale)

  2. Mea culpa au vestiaire. J’étais de ceux qui l’an dernier espéraient Deschamps pion à l’OM. Or, je suis avec attention le début de saison de l’OM et, force est de constater que même si individuellement l’OM s’est renforcé, collectivement c’est moins bien qu’avec gerets. Cissé titulaire alors que cana est parti à everton, pour moi ça ne colle pas. Inzaghi c’est 17 ballons joués, 2 buts. Cana aucun rapport mais c’est juste pour que domenech resélectionne trezeguet. Parenthèse mise à part, je suis déçu par deschamps. Il n’a pas capitaliser sur ce qu’avait bâti gerets. Avec le belge, des joueurs moyens étaient devenus bons. Avec deschamps, des bons joueurs sont devenus des anglais des années 90 : on balance debvant sur brandao et advienne que pourra. Comprenez Niang, demerde toi tout seul. Car oui, Niang est le seul joueur qui progresse d’année en année et fait la difference. Une defense physique OK. Hilton n’est plus titulaire c’est une bonne chose, mais devant ça ne marche pas. Je ne critique pas brandao, qui au moins mouille le maillot, mais quand même, ça manque de réalisme.
    Je vais me faire l’avocat du diable mais bon, Valbuena n’a pas un physique imposant, il se roule toujours par terre, mais il crée du jeu. Au moins avec lui ça joue dans les pieds. Quant à Ben Arfa, quand est ce que quelqu’un lui dira que c’est un génie mais qu’il faut qu’il soit décisif? Que les dribbles c’est bien pour le spectacle mais que faire la dernière passe c’est aussi jouissif que de marquer? Que d’arrêter de se mettre la pression est de se faire plaisir c’est le meilleur moyen pour lui de decrocher le ballon d’or et de faire gagner la france au mondial 2010?
    Je rêve peut être, mais si finalement les favoris pour le titre de champion de france ce n’était pas lyon et un recrutement une fois n’est pas coutume judicieux?

  3. Tu as raison Bastos, vraiment un bon à rien ce Federer: sur 21 finales disputées en Grand Chelem, n’être capable d’en gagner que 15, quel gâchis!
    C’est pas en menant une telle carrière qu’il pourra être un jour consultant à l’Equipe.fr! Et Arnaud Boetsch peut dormir sur ses deux oreilles.

  4. Pourquoi m’adresser de grandes phrases pompé sur le style du Vestiaire. Je ne savais pas que la phrase « Federer a tout de même perdu » voulait dire que c’était un joueur médiocre qui n’avait aucune carrière et aucun style. Moi je voyais ça tout simplement comme Federer a perdu malgrès son ultra dominance dans son sport comme le disait le Vestiaire qui aime se rappeler ses bons pronostics, mais rarement ses ratés.

  5. Pauvre Bastos, prendre un tacle de Gégé c’est pas évident. Rien à ajouter à sa réponse, en revanche pour éviter de vous ramasser une autre fois, évitez de confondre comme toujours le Vestiaire avec Bwin. Nos spécialistes ne font jamais de pronostics car ils se contentent de faire leur métier de journaliste.
    « Gasquet, on parie ? » C’était dans L’Equipe Mag.

  6. En cette période de rentrée scolaire, faisons un peu d’explication de texte.
    Une phrase est composée d’un sujet, d’un verbe mais pas toujours d’un compliment.
    Quant au style, je connaissais le style décalé, le second degré, cher à Pierre Dac ou Pierre Desproges, et même le style surréaliste (Breton, Queneau…). La littérature française s’est enrichie d’un nouveau style: le style Vestiaire.
    Donc, Gloire à ses inventeurs.
    Houououououou à leurs plagiaires.
    Et pis c’est tout!

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