Ligue des Champions, Real-Lyon :
Aly, Kaka et les 22 Völler

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Ce n’est pas tout à fait le plus mauvais Real de l’Histoire. En revanche, c’est le plus mauvais Lyon. Mais qui est le meilleur ?

Il était une fois deux clubs identiques à l’orée des années 2000. Chacun eut la chance de posséder la meilleure équipe du monde. Madrid en 2002 parvint même à convertir le constat, mais ils n’avaient ni Gérard Houiller ni Paul Le Guen, n’en déplaise à Canal+. Aujourd’hui, les deux équipes ont enfin retrouvé leur rang. Aucune des deux n’a le niveau des quarts de finale de Champion’s League, il en faudra pourtant une, mais cette fois ce n’est pas une idée d’Escalettes. Notre spécialiste, qui n’a connu qu’un échec au Zenith de son oeuvre, vous révèle donc en exclusivité la vérité sur ce que le football de haut niveau a créé de pire.

Victoire Hugo

Si Madrid et Lyon sont encore présents dans la compétition, ils le doivent chacun à leur star respective : ce que le Real possède avec Cristiano Ronaldo, Lyon l’a dans les buts. Les huitièmes de finale retour ne se jouant pas à un contre un, Pjanic aura aussi l’impression d’avoir son mot à dire, mais pas plus que Granero.

Lass but least

La suite, c’est l’histoire de frères jumeaux, régulièrement humiliés en sélection nationale : Lassana Diarra et Jeremy Toulalan. Même joueur, même poste, même niveau ni international, ni continental. L’un face à l’autre, ça équilibre les débats, mais ça donne tellement de regrets à Jean-Christophe Rouvière.

Bak avec mention

Derrière, Boumsong, Cris, Cissokho et Réveillère, aussi appliqués soient-ils, n’ont rien à envier aux quatre Madrilènes, probablement les plus mauvais défenseurs jamais vus sur un terrain à ce niveau. Diawara veut comprendre les raisons de cet honneur, une cheville portugaise peut répondre. Ça s’appelle Arbeloa, Ramos, Albiol et qui vous voulez.

Kim jongle

Au milieu, Xabi Alonso n’a jamais existé nulle part, ça tombe bien pour le Real, il ne jouera pas. Kallström le lui rend bien et serait même légèrement meilleur car c’est un bourrin qui suppléé de plus en plus Juninho quand il faut un frappeur gaucher. Devant, Govou est très supérieur à tout le reste des Merengue : Marcelo, le Kaka actuel, Van der Vaart, Guti et qui vous voulez. Mais Guti et Van der Vaart sont meilleurs que le reste des Gones, FC Séville faisant foi. Heureusement, c’est Pellegrini l’entraîneur.

Benzé quoi ?

L’ultime duel verra l’Argentine affronter l’Argentine.  Deux stars du foot, deux serial buteurs : l’un a deux buts face à Zurich en vingt matches de C1. L’autre est en plein boom cette année avec cinq buts dont quatre contre Anderlecht.

Le doute est donc permis sur la nature du résultat, d’autant que le Real est capable d’exploser les petites équipes, pour peu qu’elles ne jouent pas en D4, avec une admirable régularité dans les grands matches. C’est-à-dire : défaite contre Barcelone (le Barcelone de cette année), défaite et nul contre Milan (le Milan de cette année), défaite contre Lyon (le Lyon de cette année) avec autant de buts d’Higuain à la clé. Le football étant une science exacte, Ronaldo, voire le Real, pourraient faire payer son impudence au Séville français. Qui serait qualifié à 3-2 ?

Il reste une vague histoire d’entraîneurs. L’un devra aligner une équipe pour défendre, l’autre pour marquer, licenciement à la clé. Lequel a le plus de chance d’y parvenir ? Au moins, Benzema n’aura pas participé au naufrage.

2 réponses sur “Ligue des Champions, Real-Lyon :
Aly, Kaka et les 22 Völler”

  1. Et Lassana Diarra de fêter son « quart de siècle » (sic) comme il se doit….
    Vous ne faites étonnamment pas mention de notre ami aux deux/trois prénoms pour une fois. Dommage, il était pourtant inspiré, comme à son habitude.

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