Coupe du monde: Ibères au change

Lampard, Gerrard, Rooney, Drogba, Cristiano et Buffon n’avaient cette fois pas pu se libérer pour la finale de la ligue des champions. Leur rendez-vous s’est prolongé et Eto’o les a rejoint.

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Brésil : Probablement le moins génial mais le plus solide Brésil de l’histoire. Un jeu defensif implacable, on croirait voir l’Italie 2006 mais c’est bien la France de Jacquet, avec ses attaquants très moyens qui marquent quand même. Il ne faut pas se moquer, après tout Guivarch n’a eu que les Rangers, même pas Séville, ni Santos. Le monstre créé par Dunga est invaincu en jouant à 10, Kaka aimerait quand même faire sa rentrée en finale comme son prédecesseur. Poste par poste, personne ne voudrait de la plupart d’entre eux, mais en se croyant invincibles derrière, ils finissent même par mettre des taules sans le vouloir.

Pays-Bas : Comme d’habitude, devant ils sont les plus forts. Et pas comme d’habitude, ailleurs ce sont les plus mauvais. Déjà que ça ne suffisait pas en 74 et 78, à quoi servirait de remplacer Stekelenburg ?

Argentine : Si Demichelis n’était pas là, on les verrait bien champions du monde. On pourrait dire la même chose d’Higuain mais son remplaçant c’est Milito. Du coup, on les verrait bien en demi-finale comme en 98, mais en 98 ils y étaient pas. Crespo, Batistuta et Veron, est-ce vraiment plus moche que Tevez, Higuain et Veron. Veron et Veron, tiens donc. Sinon l’Argentine avait Kempes en 78, Maradona en 86 et 90. Elle n’a plus que deux moitiés de Maradona. Ça fait quand même presque un Maradona entier. 

Allemagne : Le Vestiaire vous l’a déjà présentée. C’est faible derrière, pas très bon au milieu, inconstant devant. Ça n’a pas de star mais ça gagne et ça joue bien, Muller oblige. L’Espagne a toujours fait ça sans réussite jusqu’en 2008, mais désormais c’est tout ce que demande le foot. Et puis l’espagnol est encore assez peu répandu en Serbie.

Paraguay : Ils ne marquent jamais, en prennent autant mais n’ont eu jusqu’ici aucune concurrence, Nouvelle-Zélande quatre fois mise à part. Ça devrait continuer, Villa et Xavi tout seuls ça va bien s’arrêter à un moment ou à un autre. Mais il faut se méfier des tirs aux buts, surtout en huitièmes de finale 98.

Espagne : Avec Madrid et Barcelone derrière, Madrid et Barcelone au milieu, Liverpool et Villa devant, il ne manque finalement que Fabregas. Quand Séville et Bilbao entrent en jeu et métamorphosent l’équipe, ça veut dire quoi ? Villa, Iniesta et Ramos n’y pensent pas, trop occupés à talonner en apprenant la samba. Torres ne connaît même pas le flamenco, du coup il faut quand même préparer les tirs aux buts.

Uruguay : Sans grand intérêt, ça défend bien comme Fenerbahce, Villareal ou Porto, ça attaque bien comme l’Ajax et l’Atletico. Sans grand intérêt.

Ghana : Par bonheur, c’est l’Uruguay en face donc il n’y a même pas d’argent à gagner.

Une réponse sur “Coupe du monde: Ibères au change”

  1. J’espère que demi-maradona deviendra Maradona dans les jours à venir ou que Kaka deviendra Zidane je vois pas vraiment d’autres joueurs en courses pour devenir des légendes à part Xavi mais c’est comme Gerrard personne veut jamais retenir son nom

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