Ballon d’or, Messi : Le bon, le but et le truand

Zurich réussit décidément aux Argentins. Higuain n’était pas là cette fois c’est Messi qui est reparti avec un cadeau.

Meilleur buteur de Liga, meilleur buteur de la Ligue des champions : que faut-il de plus pour être Ballon d’or ?  Un but en Coupe du monde  ?

La France entière le craignait, le planning d’i-Télé l’a fait : c’est bien Olivier Le Foll qui a conté la soirée du Ballon d’Or ce matin. Excédé, Ghalzi n’a pas pu se retenir : « Qualités intrinsèques… Parce qu’un joueur de foot peut avoir des qualités extrinsèques ? » L’attaque était facile, Le Foll en a vite convenu et de toute façon il était grand temps de lancer un sujet qui disait que le palmarès de Messi était long comme un jour sans fin. Salvateur.

Pichichi, pas de chichi

Pourtant, Le Foll a peut-être eu tort de ne pas y réfléchir avant. Mais après tout, pourquoi un journaliste se demanderait pourquoi avoir donné le Ballon d’or à Messi est scandaleux quand tout le monde dit qu’avoir donné le Ballon d’or à Messi est scandaleux ? Un quadruplé contre Arsenal, des passes décisives dans un clasico, quelques actions de grande classe où il évite de faire des passes, et Sneijder est renvoyé à ses chères études ou plutôt à la gueule de Robben qui salope son ouverture face à Casillas un soir de juillet. C’était un match amical. Sneijder-Robben, c’était aussi un match en mai à Bernabeu, mais où était Leo ?

Xavi de recherche

Mais Le Foll avait raison : Messi le double Ballon d’or a bien des qualités extrinsèques. Deux surtout. La première donne des ballons parfaits pour empiler des buts en Liga et est aussi capable de le faire avec Villa en équipe nationale. La seconde égalise à Chelsea pour permettre de briller en finale quand il n’y a plus de danger et est aussi capable de marquer en finale de Mondial. Sans ces qualités extrinsèques, Messi n’aurait probablement pas tiré la langue avec un faux-air d’Ibrahimovic en montant sur l’estrade, pour recevoir son trophée des mains d’un gars qui pouvait difficilement être plus déçu.

Sans ces qualités extrinsèques, Messi ne porterait qu’un maillot blanc et bleu ciel. Heureusement, 2010 n’était pas une année de Coupe du monde.

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