L’Edito Contador : Un, dos, trace

Tous les bouchers ne sont donc pas des pharmaciens véreux.

Il s’appelle Alexis, et avec un tel prénom, il lui était difficile de se faire un nom. Pourtant, son nom était pire alors on se contentera d’Alexis. Alexis faisait donc du ski à défaut de peinture, et avec le niveau actuel de sa discipline depuis la retraite de Grange, il lui aurait suffi d’un simple podium pour devenir le nouveau Jean-Baptiste. Ainsi, même un couple de touristes matant des pigeons en train de copuler en plein coeur de Venise aurait entendu parler de Pinturault, puisque c’est son nom. Mais Alexis a choisi le week-end des 4 et 5 février pour devenir grand. Un week-end où on a découvert qu’il y avait un tournoi de tennis à Montpellier, ce qui rend moins saugrenue l’idée que Monfils ait pu en être un jour le tenant du titre. Un week-end où Tony Parker a mis beaucoup plus de mains au panier que Batum pendant que les Giants justifiaient la hausse des ventes des packs de 40 dans les Wall-Mart. C’est forcément meilleur qu’enchaîner Lambrusco et Valpolicella qui  ne sont pas des marques de bagnoles. Un week-end où Lucie Decosse expliquait par le plus simple des mouvements pourquoi elle n’a pas envie d’être un jour championne olympique alors que son gros camarade si, avec ou sans spaghetti au peperoncino.

Sado ASO

Pourquoi se faire chier à visiter les Palais des doges alors que les doges sont morts devait se dire Sébastien Chabal en regardant ses anciens partenaires commerciaux restés à Paris. Pour lui la place Saint-Marc c’est avant-tout un poste bien payé pour se laisser pousser la moustache et les couilles quand on a pas encore lavé ses cheveux dans sa baignoire à bulles de Prosecco. Et soudain, le lundi, Saint-Marc Madiot a dit que c’était trop tard, Eddy Merckx qu’on faisait du mal au vélo et Eric Boyer a souhaité un grand déballage pour enfin avancer. Le même que Mentheour, Landis, Manzano, Gaumont, Fignon, Voet, Riis, Virenque, Millar…? A quoi bon, Jean-Paul Brouchon est déjà mort.

Pendant ce temps-là Nicolas Escudé renforce la théorie dite de Santoro du « T’as rien gagné, tu gagneras rien, sauf peut-être du pognon ».

3 réponses sur “L’Edito Contador : Un, dos, trace”

  1. Intéressante Une, choisie avec beaucoup d’à-propos, où l’on remarque Baugé au deuxième plan du challenger numéro un de Rasmussen. Contador déchu fort logiquement du Tour 2007, l’Aubisque en est le témoin. L’AMA, l’UCI, le TAS ou d’autres peuvent se concentrer sur les Tour 2009 et 2010, à présent. Pas trop quand même, après le jour noir du football (c’était quoi, déjà ?), on assisterait à celui du cyclisme si le nom de Schleck (looser en luxembourgeois) apparaissait sur le palmarès du Tour de France.

    Que de rendez-vous sportifs, ce week-end, pour le stakhanoviste du canapé que je suis.

    Le changement est réel en rugby. Certes, le XV marque toujours des essais à 0 passe, a la flemme dès que l’adversaire ne parle pas anglais, joue toujours sans demi-d’ouverture mais le ton des journaleux a radicalement évolué, c’est incontestable. Parallèlement, Lièvremont qui maitrise mieux le timing hors compétition, continue de se ridiculiser. Il n’y a guère plus que du côté du quartier des 5 cantons qu’on ne se gausse pas de lui, peut-être parce que les seniors (vous savez, au dessus des reichels) y sont majoritaires. Pour eux, le rugby, c’est Dospital, Paparamborde puis un décès brutal.

    Hier, il y avait un match au sommet de L1, malheureusement, 20 m² impraticables de la pelouse du stade Bonal n’ont pas pu permettre au tenant d’en découdre avec le 5ème de l’exercice précédent. D’exercices, s’ils sont de soutien scolaire, il ne faut pas parler à M’Bia; sans quoi, son cerveau fume, et pas que l’hiver. Néanmoins, quand il n’est pas là, c’est Diawara ou Fanni qui joue, et rien que pour ça, on lui pardonne d’accorder des interviews à Luis Fernandez. Garde souhaitait la victoire, des années de prétention, ça s’oublie pas facilement. Lui rappeler que les 2 buts proviennent, certes indirectement (encore heureux), de deux débordements de Cissokho devrait calmer ses ardeurs. Appelez cela le Wenger’s style.

  2. L’incroyable,
    Comme celles du TAS, vos interventions sont de plus en plus longues. Une carte blanche la semaine prochaine à la place de l’édito ?
    Maintenant qu’on n’a plus qu’un seul lecteur, autant qu’il participe.

  3. Ne soyez pas défaitistes. Mettez un vieux papier sur Manaudou et ça repartira mieux qu’avec un Mars.

    Désolé, mais pour faire un Edito, il faudrait se coltiner judo, basket et autres sports dont mes références sont celles des brèves de l’Equipe ou des reportages de Stade 2. Et le dimanche, je joue, du moins quand la ligue ne reporte pas tous les matches.

    Laissez donc carte blanche à des personnes qui ont des choses à dire ; je ne doute pas que certains de vos articles d’athlétisme suscitent les vocations. Par exemple, Fernando à propos de Baala et Mekhissi ou plus sûrement des torchons offerts par Le Vestiaire.

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