L’Edito : Le choix des burnes

La Ligue des Champions commence sa saison et Higuain serait annoncé remplaçant ? On ne peut vraiment pas faire confiance à ces sondages.

Alors que certains hésitaient entre des câlins (baiser dans le langage de Tex) et des meetings politiques (baiser dans le langage de Pierre Moscovici), ce fut un week-end compliqué pour Patrick Montel qui ne fit ni l’un ni l’autre, trop occupé à se moquer  à coups de vannes insidieuses des marathoniens parisiens : « Bon courage » a-t-il affirmé, un cran au-dessus de son « Enoooorme! » au soir de la qualification de Quevilly. Abordera-t-il le redouté tabou de la course en sac dans les kermesses ? Sa carte de presse le lui commande, comme celle de Daniel Lauclair lui commanda, samedi soir, de ne pas trop embêter Deschamps avec ses questions.

Un tour à Lauclair

Compliqué tout ça, comme la double mission du requin Blanc résumée aux 7ème et 8ème minute d’Arsenal – Wigan : éviter Wenger et Sagna à l’équipe de France.

– « Incroyable ! Moses s’infiltre à nouveau côté gauche et crucifie Sagna. Le centre en retrait du Latic est cafouillé par la défense londonienne, le ballon fuit les bras de Szczesny et revient sur Gomez, qui marque d’un pointu à bout portant ! »
– « Suite à un très mauvais ballon de Sagna, le contre est lancé du côté de Wigan. Gomez hérite du ballon côté gauche et trouve Di Santo à l’entrée de la surface. L’ancien joueur de Chelsea efface Szczesny d’un ballon lobé pour marquer dans le but vide ! »

Marseille est menacé par la relégation et la Ligue des Champions. On n’a rien à envier à cette merde de championnat anglais. A part peut-être Tevez, qui aurait fait un bien fou à Paris et Nênê. Mais si Ancelotti a laissé partir Erding, ce n’est de la faute de personne. La différence, c’est la constance, comme pour Gasquet, qui à peine remis de l’émotion d’un forfait pour la Coupe Davis, a enchaîné par un autre pour Monte-Carlo. On joue comme on s’entraîne, et lui il a fait un foot à l’Insep.

Pendant ce temps-là, Michel Drucker va consacrer un dimanche entier au tennis français en recevant son plus beau fleuron Jean Gachassin. Peut-être en profitera-t-il pour présenter ses ouvrages sur le tennis : Le rugby est une fête publié 1969, Lux, Dourthe, Maso, Trillo, Carré d’as du rugby, publié en 1970, Le rugby des villages de 1974. En voilà un qui sait de quoi il parle surtout quand il s’agit de prize money. Et ça pourrait même faire revenir Fabrice cent euros.

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