Monte-Carlo: Simon papa rata

Il était fasciné par Noah sur scène, il était coaché par Forget. Autopsie.

La Coupe Davis, on naît avec ou pas. Comme Tsonga, Gasquet, Llodra, Benneteau, Monfils, Chardy, Mahut et Ascione, il n’est pas né avec un saladier d’argent dans la bouche. Gilles Simon avait pourtant le profil idéal : jouer en équipe son sport individuel, lui à qui on a toujours dit que les autres étaient plus grands, plus musclés, plus prometteurs. C’était taillé sur mesure : en équipe de France, il est d’ailleurs venu après les autres, Tsonga le patron, Monfils la rock star et même Llodra quand c’est Troicki en face. Simon, son jeu d’attente et le petit break qui tombe toujours au mauvais moment, autant se les garder sous le coude. Surtout que plus on attend, plus il ouvre sa gueule dans L’Equipe.

Guy du routard

Dix matches et six défaites plus loin, tout est limpide. Harrison, Koubek, Schwank et Almagro, ça fait bien quatre victoires, dont trois en deux sets gagnant, ce qui en Coupe Davis veut dire victoire de prestige. A part ça, il y a eu deux taules contre Berdych et Stepanek quand il était 8e mondial, une contre Djokovic mais c’était en finale, un 0-6 au cinquième contre Melzer mais c’était à Vienne, une contre Ferrer mais c’était sur terre battue et une contre Isner mais c’était pour dire au revoir à Guy. « Ses encouragements sont très importants, mais sur le jeu je préfère qu’il me laisse réfléchir tout seul. » On le comprend : il y a trois ans il a quand même battu Nadal et Federer aux premières lueurs de l’automne. Ca vous classe un joueur : 13e mondial, quand même.

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