France, Euro 2012 : Dali de sale gueule

Blanc ne s’attendait pas à ce que ses remplaçants soient si mauvais. Dans le fond, ça change quoi ?

Beaucoup se demandaient hier soir si Domenech n’avait pas finalement trouvé un arrangement avec la fédé. Il revient faire une pige, en échange sa femme lâche la bride de la rédaction d’M6. Raymond a pratiquement été exaucé. Elle saute à TF1. En revanche, c’était bien le requin Blanc qui se foutait de la gueule du monde à côté de Gasset : « On est tombé sur un grand joueur décisif ». Les grands hommes ont toujours de grandes formules pour humilier leurs adversaires. Ich Bin Ein Berliner pour les uns, Ibrahimovic est une sacré bouze pour les autres. Effectivement, aujourd’hui tout le monde s’accorde à croire qu’Ibra a fait un grand Euro. 2 buts en 3 matchs, c’est même l’une de meilleures performances du tournoi. Le premier répondait à ce doublé de Chevtchenko, le ballon d’Or 84 ou 2004, un truc comme ça. L’autre juste avant de monter dans l’avion. Elles sont comme ça les superstars, quand elles s’y mettent on ne peut plus les arrêter et elles choisissent toujours le bon soir.

Hatem de l’air

Ben Arfa avait les épaules, Blanc les pellicules. S’il avait voulu montrer à Domenech qu’on peut tout se permettre si on a la décence de passer le premier tour, il aurait sans doute osé Matuidi d’entrée. Mais il a préféré se faire dessus en alignant une troisième équipe en trois matchs. Un troisième schéma pour ce match presque amical. Qui aurait sérieusement pensé à Hatem Spinoza titulaire dans un match qui compte, hormis l’entraîneur de la réserve de Châteauneuf ? La défense était connue, elle s’est surpassée. Mon Dieu Koscileny jouera les quarts, le cadeau empoisonné : dans ce contexte, avec si peu de rythme, il risque d’être meilleur que Rami. En revanche, Diarra 270 minutes, Domenech n’aurait pas fait mieux. Nasri et Benzema avaient sans doute hâte d’écraser le Barça amélioré en quarts. « La Suède a fait un bon match, mais c’est eux qui rentrent à la maison » : le grand Requin Blanc a donné une leçon de navigation pour devenir champion d’Europe, l’expérience bordelaise sans doute. Plus que 3 matchs et un onze qui n’a quasiment pas joué depuis 10 jours alors que l’Espagne n’a pas fait tourner.

Pendant ce temps-là, la France reste à Donetsk jusqu’en finale. C’est quand même bien fait une deuxième place.

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