Natation 2023, de Xavier à Leon : Le Marchand de sable

Même si Maxime, et ses gros muscles tout neufs, se demande pourquoi il va moins vite que le maigre Popovici ou que le gros Florent, la pataugeoire tricolore a néanmoins repris des couleurs. Restent à savoir lesquelles. 

Le papa de Leon ne verrait plus la finale avec ses 2’01’’08 mais à l’époque ça suffisait. 

Bien avant que son fils connaisse une puberté, certes boutonneuse, mais rapide et dorée, papounet Xavier Marchand aimait déjà beaucoup la natation. Et le 200m 4 nages. Mais contrairement au demi-frère de Michael Phelps, nouveau protégé de Bob Bowman et déjà champion du monde,  papa n’a jamais autant brillé qu’en finale des championnats d’Europe de Séville en 97. Pour les JO, père et fils sont pour l’instant à égalité, zéro partout. Ça pourrait ne pas durer mais pour l’heure on se souviendra que le daron s’est quand même offert deux finales olympiques en 96 et 2000.

A l’époque les Français n’y allaient pas souvent alors on avait de la considération pour les 7e et 8e des finales olympiques. Le plus dommage dans cette belle histoire n’est pas que Marchand se soit reproduit avec Celine Bonnet pour un resultat physique mitigé mais chronométriquement efficace, ni qu’il ait arrêté sa carrière pour devenir journaliste reporter d’images et cirer les pompes de Boyon, mais plutôt qu’il ait été vice-champion du monde en Australie en 98. Il pouvait donc faire mieux. Ca suffisait à confirmer aux Jeux méditerranéens, mais pas à devenir consultant visiblement. Pour se rassurer, il pourra toujours se dire que Fabien Horth lui a pris ensuite son record de France en passant sous les deux minutes, mais pas sa renommée.

Pendant ce temps-là, Leon s’est fait gronder par Bob après un 400 4 nages moyen. Sa 64ème course en 3 jours ou un truc du genre.

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