La Ligue 1 d’improvisation : Le Leal de Madrid

Cette semaine, le PSG tient en échec Bordeaux. Ca commence à ressembler à quelque chose.


Les mauvais pronostiqueurs en sont pour leur frais. Une 3e journée de Ligue 1, c’est comme un mariage en Vendée : on a beau avoir tout préparé soi-même, le meilleur vient des autres et parfois même la sœur du marié devient la reine du bal. Mais laquelle ?

En revanche, la reine du bal n’est plus cette jeune Argentine effarouchée qui erre la nuit dans Paris à la recherche d’un maillot de Palerme. Chaque semaine apporte son lot d’informations sur cette étrange équipe qui se cherche un nouveau Cardetti, mais plus cher et pourquoi pas suspendu. Et Menez vient juste de promettre de se calmer, sans passer par son avocat pour cette fois. Nênê a vraiment bien fait de rester, d’ailleurs Armand joue. Si ça tourne vraiment mal, Hugo Leal trouvera bien un moyen de restaurer son contrat.

Mais dans un mariage, c’est toujours la famille qui paie qui choisit, qui dit quand s’asseoir et la fermer, quand danser et qui peut danser avec grand-mère, voire en tomber amoureux. Et parfois, sans explication, l’alchimie se fait : le jeu de la chaise musicale n’emmerde que la moitié des participants et les gens aiment ça.

Pour éviter ce genre de mésaventure, les Qataris ont tout pris en charge : ils font les équipes, ils diffusent les matches dans toutes les compétitions et se permettent même de finir par tout confondre avec le handball. Mais un mariage sans danser la carioca n’est pas vraiment un mariage, surtout si le foie gras n’est pas celui qu’on espérait. C’est le drame de Lille : un grand stade, un joueur de Chelsea contre un joueur de Chelsea et on se prend à rêver du scalp du grand Copenhague. Mais si le beau-frère moche se tape la moins belle-sœur, il y a une raison : le piercing sur l’arcade ça va pas à tout le monde. Avec Hazard, le CSKA Moscou et Trabzonspor c’était déjà très costaud. Attention aussi à Saint-Etienne et Rennes, qui se remettent à battre les promus. Oui, la vanne c’est pour Brest.

La nuit des Giroud

Mais pas de panique, on est toujours le Sochaux d’un autre. Par exemple, le Montpellier de cette année est celui du Montpellier de l’an dernier. Si Wenger n’était pas un mage et que Canal ne retransmettait plus les matches de Sunderland et Stoke, on pourrait croire que Giroud est vraiment le chaînon manquant face au but et que Belhanda est orphelin de sa tête. Et Chamakh, il est orphelin de quelle partie de Gourcuff ? Heureusement, le football est bien plus simple à comprendre : quand l’OM caracole en tête, c’est que la Ligue des Champions arrive bien trop tôt.

Pendant ce temps-là, on a deux nouveaux invités : Malbranque à Lyon et Valenciennes sur le podium. Tant que Gignac ne marque pas, ça va.

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