JO, Lucie Décosse : O uchi guérie*

On aurait pu écrire pour Romain Buffet, les mêmes conneries que pour Alain Schmitt hier. Mais on leur a déjà fait trop d’honneur en les montrant à la télé.


On aurait aussi pu permettre à Lucie Decosse de couler le même bronze que Gévrise Emane. Mais il faut croire que Lucie avait dû se gaver de lacteol ou de Xanax ou des deux car à aucun moment elle n’a semblé aussi molle et effrayée que sa coéquipière. Et en cas de problème de transit, il y a fort à parier qu’elle avait sans doute préparé deux ou trois sachets de spagulax. Car Lucie était prête et ce, même si elle avait dû se farcir une Japonaise moche comme il y a 4 ans. Il faut dire qu’elle n’avait plus qu’une seule chose à apprendre : l’adresse d’un bon psy qu’Emane n’aura donc jamais trouvé. Pour guérir il lui fallait comprendre que si on est la meilleure à Tokyo, au Caire, à Paris on peut aussi l’être à Pékin et à Londres. Difficile à croire.

Alors l’ensemble du judo français s’est mis au boulot : lui faire péter les dents par Teddy Riner ne suffisait pas. On a d’abord essayé de l’accoquiner avec Martine Dupont mais il fallait une méthode plus douce. Alors elle s’est mise à s’entraîner avec des hommes même si Alain Schmitt et Romain Buffet ne sont pas tout à fait à l’image de celle qu’on se fait des hommes. On  l’a autorisée à ne plus s’aligner aux championnats de France car fréquenter des nuls pouvait lui donner des mauvaises idées. En réalité c’était aussi pour faire baisser la facture médicale de ses adversaires. Il ne restait que le problème de l’entraîneur à régler : Larbi Benboudaoud, un mec bon mais pas trop pour que Lucie comprenne qu’on avait rien à lui apprendre. Apparemment ça a marché.

Pendant ce temps-là il reste Teddy Riner. Vous vous souvenez ?

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