Lille : Ca sent le BATE

Se qualifier contre Copenhague en tour préliminaire était un soulagement ou un avertissement ?


Il fallait sans doute un peu de temps et de recul pour bien analyser l’entrée en lice des Lillois en Ligue des Champions. Le Vestiaire venait juste de s’abonner à BeIn sport pour l’occasion, mais un problème technique l’a empêché de visionner le match en direct : ça ne servait à rien et Laforge nous emmenait au pays de la Dordogne. Bientôt peut-être à celui du charisme.

Maribor n’était qu’un tour préliminaire, Aarhus c’était de la Coupe de l’UEFA, comme le Maccabi Haifa. Tourner en rond les grands milieux de semaines à la française conduit spontanément à un constat : en se retrouvant mené 3-0 à la mi-temps par la CEI, Lille a hissé le niveau de l’exploit au rang du jamais vu. Passe encore le premier but aussi splendide que le marquage sur un attaquant seul à 25 mètres des buts adverses, passe aussi le but hors-jeu ou l’oubli passager de l’avant-centre en pleine surface sur le troisième. Les soirées de légende c’est bien plus que ces simples accidents qu’un rapide coup d’œil à Lille-PSG aurait pu prévenir. Un tel rendez-vous avec l’histoire, c’est un point d’orgue, c’est Landreau qui plonge des mauvais côtés alors qu’il vient d’être rappelé en équipe de France, c’est avec Mavuba capitaine comme la Fédération le réclame, c’est Hazard qui s’appelle Kalou. C’est aussi le lendemain du triomphe du PSG contre des Ukrainiens alors que la presse n’a pas encore trouvé de raison suffisante pour éviter de qualifier Lille de rival le plus sérieux pour le PSG, alors qu’un rapide coup d’œil sur Troyes-Lille aurait suffi.

Le roi Salomon

Une soirée comme ça, c’est le baromètre d’un club. Michel Seydoux rêve en grand depuis longtemps, mais un stade neuf en plus et une moustache en moins ne le fait pas moins ressembler à Dominique Grimault. Lille n’a donc jamais rien fait de surprenant dans toutes les Coupes d’Europe qu’il a jouées depuis Halilhodzic. Bakari n’est plus là, De Melo oui et la différence ne saute plus aux yeux. Le jeu léché et les récitals offensifs des saisons passées, c’était plutôt Hazard que Rudi Garcia ? Dur à croire, ou alors les mythes s’effondrent les uns après les autres : Nolan Roux ne vaudrait pas 8 millions, Kalou n’aurait jamais été vraiment titulaire à Chelsea, Payet ne serait pas Hazard, Chelsea aurait enfin trouvé un pigeon pour lui épargner le salaire de Kalou, Chedjou n’a jamais vraiment joué à Arsenal et Sturridge avait déjà pris la place de Kalou à Chelsea. Ca ferait quand même beaucoup à avaler pour une seule soirée.

Au fait, c’était pour déconner, il ne fallait pas plus de dix secondes pour analyser un 3-1 collé par des Biélorusses. C’est juste que ça faisait chier d’écrire jeudi dernier.

Cyclisme, Mondiaux : Thomas du tronc

Brochard le voyait bien lui succéder. Pour qui il se prend ce Brochard ? En plus pas certain que Thomas ait eu un contrôle positif à l’EPO étouffé à l’arrivée.

Quand il se déhanche sur son vélo, il a toujours l’air de souffrir alors qu’il ne souffre pas. Armstrong souffrait-il ? 7e, alors qu’il avait préféré la 70e place jusque-là, Thomas Voeckler vient de réaliser ses meilleurs Mondiaux. Pas parce qu’il aime ça, juste parce qu’ il était le leader. Et quand on le met à cette place-là, plus rien ni personne ne compte, on se mettrait même à trouver Armstrong sympa.

A l’amorce du dernier tour, Voeckler n’a pas attaqué avec Contador. C’est Contador qui a attaqué avec Voeckler. « Seuls les Espagnols ont tenté de durcir la course avec nous », regrette encore le maillot jaune. Nous, c’est-à-dire lui puisque c’était lui le leader. Il avait d’ailleurs pris à ses côtés Vincent Jérôme, que l’on appellera Europcar, pas parce que son nom est sans intérêt, juste parce qu’on a aucun respect pour lui comme la plupart des habitants de la planète à commencer par Thomas. Europcar, donc, s’est étonné avant la course qu’on remette en cause sa présence au strict plan tactique. Et il s’en était expliqué : « Je vais m’occuper de Thomas toute la journée. Il faut éviter qu’il prenne les bidons, les musettes. C’est un ensemble de détails sans doute. Mais s’il prend une musette dans la roue avant, sa course est terminée. Donc mon rôle peut avoir son importance. » Ca veut dire quoi larbin exactement ? C’est dommage, il n’a pas précisé si à la fin il devait prêter sa femme à Thomas pendant qu’il allait retirer 10 plaques au distributeur. Thomas a des frais, comme tout le monde.

Mimo laid

A chacun ses rampes de lancement. Voeckler pourrait aimer de ses équipiers qu’ils dégagent la route, mais il préfère qu’ils dégagent de la route. « Je ne serai pas le seul à occuper ce rôle. Nous n’avons pas encore eu de briefing mais Thomas est notre leader et l’équipe a été construite autour de lui. » Chavanel a dû apprécier, quand il n’arrivait pas à finir la course les années précédentes, de se sentir entouré de la sorte par ses lieutenants, notamment par Voeckler. Mais quand le patron dit humilité, c’est humilité. « Leader, c’est un statut que je me sens prêt à assumer. Mais on est neuf coureurs. Ça ne veut pas dire qu’il y aura huit coureurs à mon service et qu’il n’y a que moi dans l’équipe. » Pas avant le dernier tour en tout cas. « Par contre, c’est clair que c’est la première fois que je suis dans de telles dispositions pour aborder un Championnat du monde. Même si huit coureurs ne sont pas là pour se sacrifier à 100 % pour moi, si les conditions l’exigent, ça sera le cas. » Les conditions l’ont exigé à partir du km1, avec ou sans menace, ça seuls les intéressés le savent. « Le choix de Thomas est logique », avait d’emblée précisé Mimo. « Je n’ai pas de problème avec Sylvain, on se respecte. Il n’y aura aucun problème entre nous j’en suis certain », avait aussitôt répondu Voeckler, même rien ne prouve qu’il tenait les dents de la mère Chavanel dans une pince coupante.

Si Voeckler est là, c’est bien que le public trouve toujours que c’est lui le plus sympa. On va pas demander à un sélectionneur d’aller chercher plus loin. « Ce n’est pas mon travail, c’est celui du sélectionneur de faire en sorte que l’équipe soit soudée. » Elle l’a été : Chavanel 57e, Delage 84e, Coppel, Jérôme, Gallopin, Bouet, Vichot, Roy do not finished.

Pendant ce temps-là, on nous rétorque que le taulier a quand même protégé le top 10 de Rolland au dernier Tour. Mais Rolland il a pas gagné deux étapes et il a pas fait les Mondiaux devant. Et encore on parle pas de couvertures de Vélo mag parce qu’on sait pas bien ce qu’est Vélo mag.

Ligue 1, Bordeaux : Mouise Mariano

Une victoire 4-0 contre des Belges ne devrait rien vouloir dire. Et pourtant.


Le petit Francis Gillot avait un rêve : entraîner les Girondins de Bordeaux. Cette attaque de papier, peu engageante, n’est pas uniquement le fruit d’un ordre du rédacteur en chef du vestiaire, de ceux qu’on ne conteste pas sans contrepartie sexuelle. Elle correspond aussi à la seule raison valable pour justifier l’impossible rendement d’un effectif qui ne fait plus de différence entre Planus et Henrique. Qui peut se passer de Ciani en cours de mois d’août, et surnommer Diabaté Marouane.

Ce miracle ne servira évidemment pas le football français. Dès qu’un Bordelais sera transféré, il échouera sans se forcer. Gouffran a déjà échoué à Bordeaux après avoir été champion de France avec Bordeaux, il échouerait donc en redevenant champion de France avec Bordeaux. La réalité du cas du buteur bordelais fait honneur au football : en mettant Diabaté à ses côtés, Gillot a fabriqué deux joueurs. A croire que le football à la lilloise existe vraiment, en fait.

Chef de Bruges

Trémoulinas était perdu pour le haut niveau quand Mariano est arrivé. Il suffisait juste de quelques semaines et de défaites contre des promus pour comprendre que ces deux-là étaient les mêmes, avec juste un pied fort de différence, et qu’il fallait leur laisser tout le couloir parce que les autres centreraient moins bien. La défense à cinq était née, et comme l’avenir sourit aux audacieux, il se trouve que Henrique est devenu bien meilleur avec deux défenseurs centraux pas loin de lui. C’est même pire : il est presque bon, et repasser çà quatre ne change rien. Blanc n’y croyait plus, s’il y a déjà cru. La suite est connue : Saivet joue, Sertic joue, Maurice-Belay joue, N’Guémo et Sané se partagent les matches. Et Carrasso s’emmerde jusqu’à perdre sa place en équipe de France parce que si Bordeaux ne perd plus et ne prend plus un but. Si pardon, cinq en neuf matches, mais ce n’est plus uniquement grâce à lui. A part ça, Plasil n’a pas changé, c’est toujours lui le meilleur. Tigana l’avait vite compris mais seul Gillot a pensé à le laisser sur le banc. Allez comprendre. Ben si c’est facile, il faut bien que Marange joue un peu.

Pendant ce temps-là, bientôt le Vestiaire vous expliquera le secret du nouvel OM.

PSG – Kiev : Malaise Blaise

4-1 sans faire défendre Ibra, Menez et Pastore : le Dynamo Kiev a pris date dans cette Ligue des Champions.

La Ligue des Champions a commencé par une triste résurrection : sans Roger Zabel, Canal a exhumé le plateau en public, avec applaudissements à la fin du match. Weah ne marquera pas automatiquement d’une frappe de mule au stade olympique de Munich. Il fallait donc une autre bonne raison à cette mauvaise idée : l’entreprise de léchage de cul est bel et bien en marche. « Grazie Carlo per Ibra », Ianetta a enfin mis à profit ses origines pour autre chose que rivaliser de progestérone mal placée avec Alessandra Bianchi. Ca veut pas dire minauder comme une pute, nuance. Et tant pis pour les résumés des autres matches, elle nous invite à zapper sur Infosport sans prévenir qu’on y écoutera Garretier. La suite sur Canal, c’était Colombiana, pas Belhanda.

Mais le plus bel exploit de la soirée n’était pas signé de la carte de presse de Nath. Il a été l’œuvre du Dynamo Kiev. Avec des défenseurs centraux lents, et ukrainiens par-dessus le marché, le récent deuxième du championnat, ukrainien aussi, a joué tellement haut qu’il a été pris en contre-attaque toute la première mi-temps, en oubliant bien sûr le marquage sur les trois coups de pied arrêtés qui amènent les buts. La coquetterie de l’est sans doute. Le Guen y a vu de la naiveté, ce qui équivaut à une violente colère. A l’extérieur face à Menez il est vrai que l’option était remarquable mais heureusement Pastore était là aussi, il n’y avait donc que trois buts d’écart à la pause. Le temps justement d’écouter Simone s’étonner que Paris laisse la possession à Kiev, mais Simone est-il invité pour raconter autre chose que des grosses conneries qui énervent les autres invités, dussé-je préciser qu’ils sont sélectionneurs d’Oman ?

Qu’a fait San Marco ?

Une mi-temps plus tard on avait tout compris, Paris ne faisait plus rien, Marco Verratti était Ballon d’or talonné de peu par Ibrahimovic qui a attendu près de 65 minutes pour avoir ses premières crampes. Prometteur. Et un but sur penalty de plus pour l’immense Suédois. Le PSG attendait avec impatience de montrer à l’Europe ce qu’il valait avec ses Milanais, alors cette fois on sait deux choses : Milan a fait 0-0 contre Anderlecht donc Ibra et Thiago Silva sont indispensables aux équipes de merde pour atteindre les huitièmes, et le Dynamo Kiev a toutes les chances de souffrir comme il faut à Zagreb. En Ligue des Champions on ne peut pas se cacher bien longtemps. Le PSG n’a pas besoin de se cacher ni de s’étalonner, on savait déjà tout de sa condition. Il est le plus riche des clubs engagés et le moins expérimenté, l’échec se situera donc avant les demies cette année et s’il ne gagne pas dans les trois ans. Non, Gameiro ne sera plus là.

Pendant ce temps-là, Montpellier n’a pas démérité face à Arsenal malgré sa défaite. Ca veut dire quoi démériter alors ?

Ligue 1 : Verts solitaires

Miser tout son pognon sur une victoire de Saint-Etienne est-il aussi suspect que du sang dans les selles d’un amateur de piments malgaches ?


C’est l’histoire d’une ville française pleine de terrils qui possède équipe qui joue plutôt bien et qui elle-même dispose dans ses rangs d’un attaquant gabonais formé au Milan AC et qui aurait donc pu être plutôt bon. « Aurait pu » car il est temps de rétablir la vérité : il n’a fait que passer à Milan durant sa formation et parfois ça se voit. Du coup ça rend l’attaquant en question moins sexy surtout quand on apprend qu’il est aussi le fils de Pierre Aubame et qu’il n’a toujours rien gagné de sérieux avec le Gabon. A part bien sûr ce quart de finale de la CAN perdu contre le Mali. A part ce tir au but raté en plein Gabon, qui en sus avait eu le mauvais goût d’organiser la CAN. Ainsi, l’enfant chéri le devint davantage par son père que par les Gabonais.

Comment expliquer autrement que par le mauvais œil que Simon Pouplin soit devenu ce week-end le meilleur gardien de Ligue 1 alors que personne ne le connaît ? Deux victoires, sept buts marqués : Saint-Etienne restait pourtant sur deux démonstrations. La Ligue 1 condamne-t-elle ses outsiders à rester des équipes sur lesquelles on ne peut pas compter ? Max-Alain Gradel est une partie de la réponse.

Le stade de la déroute de Lorient

Le Stade Rennais en est une autre. Les ambitieux sont comme des amoureux qui louent un château pour se marier: il faut d’abord être bien sûr que les diamants de l’alliance ne viennent pas d’un entrepôt chinois de Belleville. Si c’est le cas, c’est que les défenseurs toulousains ne sont pas prêts à mal prendre les grands ponts d’Ibrahimovic. Lorient avait fait 2-2 au Parc : à ce niveau d’élite, un Gourcuff remontera sur le podium, avec ou sans Tiburce.

Pendant ce temps-là, Elie Baup gagne sans Michel Pavon. Pas mal pour un consultant.

L’Edito: Plein les Bolt

Pas un mot sur les paralympiques en un mois, mission accomplie

C’est l’équation moderne du sport de haut-niveau : vaut-il mieux se charger, tout écraser quitte à un jour se faire prendre ou pas ou faut-il garder son honneur et sa dignité coûte que coûte même si on n’approche qu’une seule fois le record du monde durant tout sa carrière ? Ladji Doucouré, plus fort potentiel jamais vu sur une piste pensera souvent à Usain en vieillissant blotti contre sa médaille. Aurait-il dû poursuivre en décathlon ? Il fut un temps en tout cas où la crinière dégueulasse de Christian Plaziat permettait de ne pas oublier le grand rendez-vous athlétique de l’année: le Decastar de Talence. On finissait même par savoir que Talence était situé dans la banlieue de Bordeaux et que de nombreux étudiants y perdirent un jour leurs tripes et leurs boyaux à défaut de la vie comme c’est désormais coutume près de la Garonne. Tout ça non pas car Nana Djimou nous a demandé de préciser qu’elle avait fini deuxième ou parce que Dan O’Brien y venait aussi à l’époque se moquer de William Motti mais surtout car la terreur des bacs à sable est de retour.

Teddy’s lexique

Pas la grenade dégoupillée Compaoré qui a atteint 17,17m cet été quand les 5 premiers ont cru bon de faire un peu plus, mais l’ado perturbé qui avait juré de battre le vrai record du monde du triple avant ses 20 ans. Après des blessures, des dérapages et des échecs, Teddy Tamgho avoue que cette fois ça sera long. Déclaration teintée d’une nouvelle maturité bienvenue ou connerie de circonstance servie aux journalistes pour se refaire une virginité ? Ben Arfa a sans doute la réponse. Les conditions sont donc réunies pour qu’il explose en vol ou au moins la gueule d’un journaliste puisque sa copine c’est déjà fait. La nouvelle génération est décidément prometteuse peut-être même qu’un jour elle apprendra à lire.

Pendant ce temps-là, l’histoire retiendra que Stepanek 33 ans, 40 ème joueur mondial pourrait remporter la Coupe Davis. Ca aurait aussi pu tomber sur Berlocq ou Querrey. Mais il faut croire que de posséder 4 joueurs dans le top 20 mondial quand Monfils n’est pas blessé interdit de rêver. C’était ça Guy Forget.

France-Biélorussie : Jamais dire Jallet

En 1991, Papin jouait devant Jean-Philippe Durand. Benzema n’a donc aucune raison de se plaindre.

Pour sa première sélection, il avait séduit et pas que les femmes de ses coéquipiers. Pour la deuxième, il a marqué. La jeune carrière en bleu d’Etienne Capoue prend une belle tournure, un jour on sera même peut-être capable de savoir à quoi il ressemble et pourquoi pas où il joue. Pourtant sa première mi-temps avait beaucoup ressemblé à toutes les mi-temps d’Evra : sans être nul à chier on ne voyait pas ce qu’il foutait là. C’est normal, seul Diaby sait jouer comme Diaby sinon Capoue aurait aussi dû se fracturer un truc comme à chaque sortie du grand Abou. Mais Capoue avait au moins eu le bon goût de la sobriété, plutôt que de tenter les même gri-gri qu’à Niort. D’ailleurs c’est où Niort ?  Son but en début de deuxième mi-temps a fini par le rendre presque plus intéressant qu’un mec qui se bat avec Ben Arfa avant de jamais faire carrière comme Ben Arfa. Comme quoi ils ne sont pas devenus intelligents d’un coup.  Aligné à droite, donc nulle part comme d’habitude, Benzema n’a pas fait moins que d’habitude, ni plus. A force de lui faire fréquenter des Ozil ou des Ribery, sa carrière n’aura rien à envier à celle de Nasri ou de José Cobos. Heureusement dans tout ça Yanga Mbiwa et Sakho sont bien meilleurs que Roche, Desailly et Blanc au même âge et eux quand ils font des conneries ça ne coute pas directement une élimination de la Coupe du monde même si l’oeuvre était collective et qu’il reste pas mal de matchs. D’ailleurs la Biélorussie va bien à Evra il a semblé meilleur que Jallet même si lui sait centrer du tibia.

Giroud de secours

Il y en a un en revanche qui à ce rythme vivra bientôt une saison dans la peau de Marouane Chamakh même si au bout d’un quart d’heure une émeute causant l’annulation de la rencontre lui aurait permis de s’imposer comme l’homme du jour. A moins que le championnat anglais ne fabrique que des diesels puisque Cabaye semble avoir un jour joué à Lille. Mavuba qui joue à Lille a fait ce qu’il a pu et comme c’est le meilleur depuis au moins 5 ans on ne va pas lui en demander plus.

Murray : US vraiment open

Voici comment Andy a maté le Big 4. Mais qui était le 4e ?


Les fautes directes de Djokovic. Après des années à chercher, Andy Murray a fini par trouver la solution à ses problèmes, et tout le mérite en revient évidemment à Ivan Lendl. Son coup droit est parfait, son revers aussi, que dire de son service. Tout était mental et le problème est réglé : avant il n’attaquait pas et prenait une branlée contre Federer, Nadal et Djoko. Maintenant il n’attaque pas et Federer est à la retraite, Nadal teste ses prothèses et Djoko a de nouveau des crampes dans le cinquième set. On se demandait depuis deux semaines pourquoi ça faisait autant chier d’allumer l’US Open que le Masters 1000 de Cincinatti. Ce n’était donc ni à cause d’Eurosport, ni à cause du décalage horaire

Murray d’aimer

N’allez pas croire que le niveau de tennis est devenu pourri puisque le Big 4 domine toujours autant. La preuve Federer a encore fait quart de finale contre Berdych que seul le vent a fait perdre contre Murray, pas son niveau. Et Nadal était là comme toujours. Pour se faire pousser des testicules, Murray a donc dû braver tout ce beau monde, c’est le début d’une nouvelle ère. La manière dont il a battu Djokovic, qui a quand même perdu deux finales sur deux depuis que son niveau l’a quitté, est tout simplement prodigieuse. Après s’être fait remonter à deux sets partout, Andy aurait pu craquer. Mais il a forcé son naturel et laissé celui de Djoko revenir. Les crampes au pied servaient contre Tsonga avant 2008 : son papy lui manque donc toujours très fort. Mais cela n’a pas gâché le plaisir du  nouveau Murray, qui a enfin vaincu la malédiction. Sa maman a tellement pleuré qu’il a bien gagné le droit de se prendre pour Federer quelques instants avec le trophée. Mais même pour ça il faut un peu d’entraînement : faute de larmes, il a dû engueuler maman parce qu’il ne trouvait pas sa montre Rado. Rado, c’est moins bien que Rolex.

L’Edito : Scande Alberto

Christophe Lemaître devait-il courir aux paralympiques ?



La saison des mariages a pris fin ce week-end en beauté :  il faisait chaud, le curé a fait des blagues et l’une des témoins était grosse. Était-ce une bonne raison pour se priver de la première d’Aymeric Caron chez Ruquier ou de la victoire des Lyonnaises contre Rodez. Les mauvaises langues diront qu’on a aussi raté le Top 14, ok, mais si on va par là il y avait aussi de la F1. Mais oui, la F1 est un sport  qui existe encore, d’ailleurs qui est capable de citer dans l’ordre les 3 premiers du classement mondial ? Même question avec le tennis féminin, parce que chez les hommes c’est assez simple puisqu’il n’y a plus que Djokovic. Bizarrement c’est dans ce désert que l’on se met à imaginer qu’un premier titre pour Murray est possible. En tout cas s’il perd le tournoi où Berdych était en demi, il deviendra la plus grosse burne jamais vu sur le circuit. Des burnes qu’Armstrong n’aurait finalement pas dû se faire enlever. On se dit toujours ça en fin de carrière quand on commence à être aussi populaire que Ben Laden. Marion Jones avait même fait de la taule pour moins que ça mais elle ne risquait pas le cancer des testicules. Armstrong c’était une belle histoire que l’on vous racontera bientôt, plus belle encore que Contador qui a fini sa carrière de tricheur reconnu par une belle victoire au Tour d’Espagne. Respect.

Pendant ce temps-là l’Argentine a presque failli gagner les 65 premières minutes, mais a perdu de justesse les quinze dernières. La Nouvelle-Zélande jouait pourtant sans Kirwan. Et sans Julian Bugier.

La légende OL : Le conte de Bouderbala

Qui peut se vanter d’avoir un jour joué en même temps avec Gilles Rousset, Rémi Garde et Anselmini ? Mieux, qui peut se vanter d’avoir disputé une Coupe d’Europe avec eux et il y avait même Ben Mabrouck. Nous sommes le 23 octobre 1991, les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA découvrent un entraîneur moustachu assez performant : 18ème en D1, sorti du premier tour de Coupe de France par Istres, c’est sans crainte que Trabzonspor quatrième du championnat turc visite Gerland. Bouderbala met un des trois buts de Lyon. Les Turcs marquent les quatre autres. Au retour, Bouderbala ne marque pas le sien, les Turcs les quatre autres. Rousset était la doublure de Martini en équipe de France. Dans 6 ans elle sera championne du monde.

Ligue 1 : Le Policier était ripoux

C’est la dernière journée des transferts, raison de plus pour ne donner aucune info.


Le Tallec à Valenciennes, Diaz à Nice, Corgnet à Lorient, Mvuemba à Lyon : la dernière journée du mercato c’est comme le premier jour d’école, on bourre le cartable et on en laisse la moitié dans le casier, quand on ne l’échange pas contre des pogs dans la cour. L’essentiel c’est d’être choisi assez vite quand on fait les équipes en sport, avant les filles en tout cas.

En parlant de ça, Gourcuff est toujours là. Mais Cris est parti avec l’envie de rester et Bastos est resté avec l’envie de partir. C’est quand même mieux dans ce sens-là. En parlant des stars, Kalou a perdu, ce qui fait penser qu’Ibra est toujours ce bel étalon. Pas du genre à crâner crinière au vent pour un vulgaire doublé contre Landreau, il y en aura d’autres, plutôt du genre à donner la valeur de l’équipe en face.

Marvin et les chipmunks

La prolongation contre Copenhague était déjà suspecte, mais cette fois on en sait vraiment plus sur Lille : quand on met Martin à côté d’Ibrahimovic torse nu à la fin du match, il ressemble pas du tout, mais alors pas du tout, à Hazard. Pas grave, ils ont centré vingt-quatre fois, le collectif est toujours plus fort que les individualités. La preuve, Gignac va être rappelé en équipe de France. Qui pouvait suspecter Baup de réussir un coup pareil ? Du calme quand même : Lorient, Bordeaux, Toulouse, Valenciennes, tout le monde ne pourra pas être champion, même si Ancelotti y met toute sa bonne volonté.

Pendant ce temps-là, Bastia a pris une branlée à domicile : le championnat serait-il plus relevé qu’on ne le croit ?

L’Edito : Rudi voleur

Nouvelle grande victoire en Grand Chelem pour Nadal : il a évité l’opération.


Gillot peut-il décemment continuer à faire croire à ses joueurs qu’ils sont bons ? Cette question tout le monde se l’est posé ces derniers jours comme dans un vilain cauchemar où Blanc serait parti visiter Israël en Ligue des Champions avec cette équipe là. Vous n’en connaissez pas un seul ? Dites vous bien que nous non plus et que donc rien n’est impossible. Il n’est pas impossible à Gignac de marquer une fois tous les 4 ans. Il n’est pas impossible à Ibrahimovic d’humilier le grand Lille, si grand qu’il pourrait dominer Angers l’année prochaine.

Mais puisque la Ligue 1 fait l’objet d’un autre sujet de début de semaine, ce que n’importe quel geek même intermittent aura remarqué, pas un mot sur le sujet. Ainsi il semble impossible à Van Persie d’avoir la technique suffisante pour piquer un ballon. C’est pas grave c’est l’Angleterre. Sella y avait d’ailleurs joué en son temps avant de rejoindre les feuille de paye dorées de Canal +. Après Basquet, Ferrasse, Fabrice Lhoumeau et Thierry Dumas, Armandie se remettra-t-il de voir partir le dernier des anciens ? Rien à voir avec les Jeux paralympiques, Montel s’en charge, les réseaux sociaux sont faits pour ça.

1
Davidovitch Nir Davidovitch (GA) (C)
16
Ramé Ulrich Ramé (GA) (C)
5
Jorge Teixeira Jorge Teixeira
5
Fernando Fernando
8
Culma John Culma
Yellow Card39
6
Jurietti Franck Jurietti
9
Dvalishvili Vladimir Dvalishvili
Substitution54
9
Cavenaghi Fernando Cavenaghi
15
Golasa Eyal Golasa
Substitution71
10
Jussiê Jussiê
Goal13
16
Ghadir Mohammad Ghadir
11
Bellion David Bellion
17
Masilela Tsepo Masilela
Substitution62
13
Placente Diego Placente
21
Keinan Dekel Keinan
17
Wendel Wendel
23
Kayal Beram Kayal
20
Saivet Henri Saivet
26
Refaelov Lior Refaelov
24
Traoré Abdou Traoré
Substitution78
27
Meshumar Eyal Meshumar
25
Sané Ludovic Sané

Remplaçants

22
Edri Amir Edri (GA)
32
Keita Abdoulaye Keita (GA)
3
Harazi Alon Harazi
Substitution71
12
Lasne Paul Lasne
4
Maymon Shai Maymon
22
Sertic Grégory Sertic
Substitution78
13
Twatha Taleb Twatha
Substitution62
34
Glombard Christopher Glombard
18
Osman Ali Osman

Ligue des Champions : Mister George et Mister Jorge

Le PSG parviendra-t-il à faire aussi bien que Manchester City l’an dernier ?

Rien à faire, l’histoire du PSG en Ligue des Champions est écrite à l’avance. Le tirage au sort n’avait que peu d’intérêt : que ce soit Lorient, Ajaccio, Zagreb ou Kiev, la solution et le problème seront les mêmes, qu’ils aient un catogan ou une queue de raton laveur à la place des cheveux.

Mais que le PSG pose plus de problèmes aux défenses adverses ou à la sienne ne changera pas grand-chose aux mardis et mercredis douloureux qui s’annoncent. A côté, du char à voile pourrait même être une expérience sympa. L’avenir parisien se devine comme une interview de Ménez à Téléfoot : Paris aura quelques occasions, lui et Ibrahimovitch pourraient même être dangereux et puis à un moment Paris n’aura plus le ballon parce que la Ligue des Champions reste la Ligue des Champions. Ce qui n’interdit pas au vainqueur de l’Europa League d’en coller quatre à celui de la Ligue des champions pendant la rédaction du bouche trou du week-end.

Léo la grange

Téléfoot, donc. Et surtout « Il faut que le rouleau compresseur prenne. Au bout d’un mois avec Ancelotti, on avait trouvé un rouleau compresseur. » Peu importe ce que ça veut vraiment dire, c’est la parole du vice-capitaine. Quant au capitaine, c’est Jallet, il a dit que « cela aurait pu être plus compliqué car de gros poissons étaient en lice ». Dégoulinant d’ambition et d’arrogance comme un Qatari né à Lorient. Suffisant pour l’imaginer brandir le trophée en fin de saison, porté en triomphe par Ibra et Thiago Silva, trop heureux d’avoir enfin franchi les quarts. Mais on ne parle déjà plus de Ligue des Champions.

Pendant ce temps-là, Montpellier a hérité du groupe le plus faible et Lille aurait une vraie raison de se faire éliminer si Rami ne jouait pas à Valence. Ce serait vraiment dommage de se priver d’être à deux en huitièmes de finale.