Ligue 1 : Verts solitaires

Miser tout son pognon sur une victoire de Saint-Etienne est-il aussi suspect que du sang dans les selles d’un amateur de piments malgaches ?


C’est l’histoire d’une ville française pleine de terrils qui possède équipe qui joue plutôt bien et qui elle-même dispose dans ses rangs d’un attaquant gabonais formé au Milan AC et qui aurait donc pu être plutôt bon. « Aurait pu » car il est temps de rétablir la vérité : il n’a fait que passer à Milan durant sa formation et parfois ça se voit. Du coup ça rend l’attaquant en question moins sexy surtout quand on apprend qu’il est aussi le fils de Pierre Aubame et qu’il n’a toujours rien gagné de sérieux avec le Gabon. A part bien sûr ce quart de finale de la CAN perdu contre le Mali. A part ce tir au but raté en plein Gabon, qui en sus avait eu le mauvais goût d’organiser la CAN. Ainsi, l’enfant chéri le devint davantage par son père que par les Gabonais.

Comment expliquer autrement que par le mauvais œil que Simon Pouplin soit devenu ce week-end le meilleur gardien de Ligue 1 alors que personne ne le connaît ? Deux victoires, sept buts marqués : Saint-Etienne restait pourtant sur deux démonstrations. La Ligue 1 condamne-t-elle ses outsiders à rester des équipes sur lesquelles on ne peut pas compter ? Max-Alain Gradel est une partie de la réponse.

Le stade de la déroute de Lorient

Le Stade Rennais en est une autre. Les ambitieux sont comme des amoureux qui louent un château pour se marier: il faut d’abord être bien sûr que les diamants de l’alliance ne viennent pas d’un entrepôt chinois de Belleville. Si c’est le cas, c’est que les défenseurs toulousains ne sont pas prêts à mal prendre les grands ponts d’Ibrahimovic. Lorient avait fait 2-2 au Parc : à ce niveau d’élite, un Gourcuff remontera sur le podium, avec ou sans Tiburce.

Pendant ce temps-là, Elie Baup gagne sans Michel Pavon. Pas mal pour un consultant.

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