Michalak/Castaignède : Le petit Boni menteur

Voici pourquoi l’équipe de France n’a plus été la meilleure depuis 1995 et pourquoi un vrai 10 a un Michalak dans chaque cheveu peroxydé.

Par Peyo Greenslip notre spécialiste rugby

« Je l’invite en direct à Stade2 demain! »  20 Janvier 1996, Thomas Castaignède est assassiné par Pierre Salviac en direct sur la télévision publique. Pépé de Dax ne relèvera pas, son voisin montois ne s’en relèvera pas. Sa seule erreur : avoir battu les Anglais en tapant dans un ballon ovale qu’il venait de faire rebondir. Un instant funeste pour le rugby français qui perd à cette instant sa dernière véritable star. Son dernier prodige. Galthié était plus laborieux et Chabal un gros tas de pognon. Nos plus jeunes lecteurs auront du mal à le croire mais le succès du Vestiaire n’a pas toujours été dû à des filles à poil. Pardon, nos plus jeunes lecteurs auront du mal à le croire mais Michalak n’a pas été le premier joueur survendu. Sauf que Castaignède savait faire autre chose que des pubs à la con en bouffant d’excellents hamburgers. Une technique, une vista, une vitesse et une explosivité sans pareille mesure et des pieds. Ce n’était pas un demi de mêlée dévoyé mais le demi d’ouverture de la décennie, peut-être un des plus grands de tous les temps. C’était ou plutôt il aurait dû être. Ou comment prendre une douche avec Aucagne quand on devrait cotoyer Gareth Edwards .

Le cas Castaignède

Tout s’arrêta à la Coupe du monde 99. Castaignède est attendu tel le messie, il jouera quand même un match face au Canada avec notre héros à l’ouverture. Celui qui était surnommé le « petit Boni » par ceux qui sont assez jeunes pour avoir connu les Boni, aura fait une Coupe du monde c’est déjà pas mal. La suite est belle comme un film de Yamina Benguigui, Sofia Essaidi en moins :  il se blesse durant un entrainement qui suit, sa carrière est terminée. Ou presque car d’autres blessures, succéderont à de douteux choix de clubs dont le fameux pont d’or de Saracens duquel son niveau se suicida. Le petit Prince de Salviac s’appelait désormais Frédéric, c’est pas très classe Frédéric. En 2003, il fut logiquement écarté par un Bernard à lunettes, d’une Coupe du monde, lamentablement perdue par l’équipe de France en demi-finale. Avec Frédéric à la baguette.
Thomas le moyen se reconvertit alors à l’arrière, Dourthe avait bien fait trois quart centre. En fait c’est qu’il était devenu trop mauvais pour postuler à d’autres postes plus naturels que ses cheveux et Sadourny n’était plus là. D’ailleurs il n’est toujours pas là.

Pendant ce temps-là Frédéric refuse toujours de retourner à la mêlée

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