La légende Canal : L’Eddy de Nantes

Si un jour le monde entier a pu imaginer que la France pouvait devenir championne d’Europe voire du monde ces quinze dernières années c’est bien-sûr grâce ou à cause de Parker, Rigaudeau, Dacoury ou même Dubuisson. Mais à 4 vous pouvez faire un 2 contre 2, pas forcément un 5 majeur.

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Puisque la NBA péfère les petrodollars et les Petro dollars, place au doyen, l’ancien double meilleur marqueur du championnat ProB, le méconnu prédécesseur de David Cozette.

Avec Jean-Louis Legrand, Jean-Claude Bouttier, Jean-Luc Arribard, et même Brahim Asloum, George Eddy fait partie de cette longue lignée de sportifs de haut-niveau trop insignifiants pour exister dans leur discipline si vous n’avez pas connu le mur de Berlin. Mais ils ont réussi la prouesse de devenir des consultants très écoutés, au moins pour certains, sur une petite chaîne de télévision payante. Insignifiant, le mot est faible pour qualifier le basketteur George Eddy.  Le moindre coup d’oeil sur sa carrière ferait penser à Jim Bilba qu’il était le meilleur joueur de tous les temps. Après être passé par les prestigieux clubs de Caen, Troyes ou Chalons-sur Marne, ce Franco-Américain voulait devenir entraîneur. Mais son niveau l’enverra plutôt sur les banquettes tout cuir de Canal+. Il y trouvera sa vraie place, le succès et Michael Jordan.

2 réponses sur “La légende Canal : L’Eddy de Nantes”

  1. Ses commentaires et son accent ont bercé mon enfance lors des matchs. Je me souviens des Bulls à l’époque Jordan, Scotty Pipeen (que je n’ai jamais su prononcer)ou encore les lakers avec le petit blanc tieur de 3 points et passeurs fous… Tout une époque… Et ses commentaires, agrémentés de termes techniques anglophones j’adorait…
    Je collectionnais même les cartes des joueurs Français et étrangers

  2. Càcou : Nom d’origine Provençale, déformation de càcoua, le cadet.
    Le càcou, à l’origine est un jeune homme aux allures et aux activités douteuses,
    la notation péjorative s’est quasiment effacée avec le temps.
    Aujourd’hui, le càcou, c’est celui qui  » se la joue « , il a le scooter et le dernier jogging,
    il appelle les filles  » cousine  » et les siffle dans la rue…
    on peut l’assimiler au  » mìa  » rendu populaire par la chanson du groupe  » I am « .
    S’est modernisé en  » caque  » et  » quèque  » (ce qui vaut aujourd’hui l’assimilation avec le gâteau, le  » cake « .)

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