Saint-Etienne : Le port Galtier

Un téléfilm avec Daphné Zuniga n’est jamais un gage de réussite, même quand ça parle de Noël. Sainté avec Galtier, c’est pareil.


Tout débute en décembre 2009. Comme de coutume avant Noël, Saint-Etienne cherche à remplacer son entraîneur, qui cette fois n’est pas Elie Baup. Il s’agit d’Alain Perrin. Le poste échoue, pardon échoit, à Christophe Galtier, qui bien entendu était l’adjoint de Perrin. L’électrochoc se produit : 18e, Saint-Etienne effectuera une remontée fulgurante à la 17e place fin mai.

Mais Galtier n’a pas agressé Gallardo dans un couloir pour se contenter d’un vulgaire maintien. Quelques recrues dont il se débarrassera lui apportent la stabilité la saison suivante. Comme beaucoup d’entraîneurs rennais avant lui, il connaît son heure de gloire fin septembre. Saint-Etienne est premier avant d’aller à Lyon, et Saint-Etienne gagne à Lyon. Hormis les neuf matches sans victoire qui suivront, c’est un parcours de champion. Reparti à la 11e place, Saint-Etienne est encore 5e début février. Les quatre défaites de suite doivent au talent de Lyon, Marseille, Nice et Caen. Qu’importe, en tenant en échec le PSG, Saint-Etienne s’offre une belle 10e place finale.

Las des ASSE

La saison 2011-2012 doit donc être celle des Verts. Troisième après trois journées, voilà qui donne à Galtier des envies de podium. Ses joueurs sont costauds : même après six matches sans victoire, ils restent quand même 12e mi-octobre. La fin d’année est folle. Nice, Ajaccio, Caen et Dijon succombent, pour eux le titre est fini. Saint-Etienne est 5e en décembre, puis quatrième mi-mars. Il reste 11 journées. Rien n’oblige à gagner les 11, d’ailleurs Saint-Etienne en perd 6. Suffisant pour arracher la 7e place à Bordeaux, qui se contente de la 5e en gagnant à Geoffroy Guichard. D’habitude, les dernières journées de championnat ne sont pas décisives, ils ne pouvaient pas savoir.

Mais cette fois, Galtier a compris. Pour qu’Aubameyang puisse aller sur le plateau de Canal déguisé en Michael Jackson, il faut durer. Saint-Etienne démarre mal, mais devient invincible pendant 13 matches. Tout le monde y passe, même Reims doit concéder le nul à Geoffroy-Guichard. Sainté gagne à Paris puis élimine le PSG en Coupe de la Ligue. Cette fois, c’est du sérieux. Pas question d’enchaîner quatre matches sans victoire et de se retrouver 8e après une défaite contre Lorient à domicile. Ce serait un coup à faire dire à Galtier « vivement la trêve ».

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