Wimbledon (2/2) : Andy capé

On  ne voit toujours pas l’intérêt de ce classement. Mais Ivanisevic a jamais été dans aucun autre, alors voici les meilleurs.

iv

9. Lleyton Hewitt

C’est quoi leur truc aux Autraliens ? Ils peuvent faire trois quarts et une demie en 25 participations, il suffit qu’ils gagnent l’édition 2002, celle avec Shalken, Sa, Malisse, Nalbandian et Lapentti en quarts de finale, pour être des favoris chaque année ?

8. Krajicek alias Stich

C’était grand, ça servait fort, ça a eu des parents qui parlaient un allemand parfait mais ça a jamais été numéro 1 mondial. Bref c’était pas génial mais ça arrivait tout le temps en quart et souvent plus loin. A force, ils ont fini par en gagner un mais personne ne se souvient quand ni contre qui, ni vraiment pourquoi. Il y a des années comme ça.

6. Stefan Edberg

Ce n’est pas uniquement sa victoire en 90, c’est aussi deux demies et un quart à suivre. Après 1993, il est venu faire le nombre et applaudir Bjorkman, c’était pas utile.

5. André Agassi

Comme Santoro, il a connu deux carrières, deux différentes et aussi intéressantes l’une que l’autre. Sauf que la sienne est intéressante. Il a commencé très fort en battant Ivanisevic en finale, mais après il a toujours trouvé quelqu’un de plus fort. Souvent c’était Sampras, parfois Rafter, et malheureusement Todd Martin, Flach et Srichaphan c’est arrivé aussi. Mais il s’est toujours relevé et a fini contre Nadal.

4.bis  Andy Murray

Pendant longtemps, Andy avait pris l’habitude de pleurer sur le court le dimanche soir pour tenter d’émouvoir la Reine et sa maman. Il avait quand même fini par faire une finale. Comme Washington, le joueur pas la ville. Et puis il y eut le miracle qui permit de rejoindre Nadal.

4. Rafael Nadal

Quand il avait des genoux, il venait. Et quand il venait, c’est trois finales et deux titres. Il a battu tout le monde, comme partout, sans jamais faire une seule volée ni servir fort. Depuis il a appris les volées et le service.

3. Goran Ivanisevic

C’est vrai, il mesurait 2 mètres 50. C’est vrai aussi qu’à part le service et le bouc on se souvient de pas grand-chose de son jeu. Mais qui se souvient de la gueule de Karlovic ? Entre 90 et 2001, il est au rendez-vous une fois sur deux. Il perd d’abord trois finales contre Agassi et Sampras, mais revient en 2001. Coup de chance, c’est Rafter en face en finale, le seul à penser qu’un 125e mondial croate peut remporter un Grand Chelem à 30 ans.

3. Bis Novak Djokovic

Quatre victoires, ça impressionne qui de nos jours ? Avec les grands joueurs c’est toujours pareil, il y a forcément quatres années où ça va au bout. Même si c’est en défendant, qu’il y a aucune volée et que Borg zappe au bout de dix minutes.

2. Roger Federer

Sept titres, la pub Rolex avant les matchs sur Canal, la veste crème qu’il prête pas à Nadal et chaque année une double page dans l’Equipe : il ne manque à son palmarès que la petite culotte de Kate, si jamais elle en porte. Roger a battu tout le monde, surtout Roddick, il a réussi toutes les volées d’Edberg, tous les services de Borg et tous les coups droits de Becker. Et une fois cramé il est même revenu gagner devant ses jumelles et la mère de Murray. Même retraité il est toujours le plus fort. A ce rythme, il va finir par dépasser Sampras.

1. Pete Sampras

S’il est premier, ce n’est pas simplement parce que Federer l’a battu dans le seul match qui rapportait des points ATP et non pas à chacun le  PIB d’un pays africain. Sampras aussi a ramassé ses sept Wimbledon, mais en huit ans, et lui, a soigneusement évité de perdre une finale. C’est vrai qu’il avait pas Nadal, juste Agassi. Sa seule défaite en quart au milieu de sa domination a eu lieu contre un futur vainqueur, Krajicek. Et surtout Federer a perdu un match contre un Français alors que Sampras n’a jamais perdu un set. Il a quand même laissé dix jeux à Pioline en finale une fois, du coup le résumé dure que 8 minutes 29.

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