La légende: Le casus Boli

Ce n’est pas parce que la justice a puni la bande à Basile que le Vestiaire doit s’en priver.

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C’était dans les faubourgs d’Abidjan dans les années 60. Un sort fut jeté sur la famille Boli par des voisins malfaisants. Mais lequel ?
Basile fut le premier Boli à se faire remarquer. Auxerre, Marseille, quelques larmes, le 17 mai 1993 et la génération bleue 87-93. S’il n’y avait pas eu cette 43ème minute on aurait sans doute fini par l’appeler Roger. Il s’appelait Basile et c’était déjà pas mal, ça permet de faire une fondation en Afrique, le con avec Roustan, parler du loto et presque finir en prison. Une carrière bonne mais pas géniale donc, ça tombe bien le génie c’est Roger.
Il a longtemps hésité à jouer pour la Cote d’Ivoire et la France. Mais personne ne l’a forcé à choisir. Malin, Roger a gardé sa double nationalité.  Pourtant la Cote d’Ivoire aurait bien eu besoin d’un tel joueur en 1992 au moment de remporter la CAN haut la main. La légende raconte qu’une malheureuse selection chez les espoirs a condamné sa carrière. Pourtant ses stats sont remarquables, 93 buts en 374 match. Il est évidemment attaquant. Soit un but toutes les 273 minutes à peine plus qu’Higuain en ligue des champions. Ses 20 buts en 94 l’envoient presque vers la gloire mais il est à égalité avec Ouedec et Djorkaeff.   Roger attendra sa fin de carrière pour réaliser son exploit en refourgant Aly Cissokho à Lyon après avoir fait croire qu’il irait au Milan AC. Domenech le prendra à son propre jeu en le selectionnant.

Il y a eu un autre Boli, Yannick.