US Open : Ground zéros

Ils sont Français et rêvent de l’US Open. Voilà pourquoi ils vont aller loin*.

cp (2)

Richard Gasquet : Souvenez-vous, on l’avait laissé sur le meilleur début de saison de sa carrière juste avant Roland-Garros. Trois mois plus tard, il a tellement perdu contre n’importe qui qu’il a plus ou moins battu personne. Mais la bonne nouvelle c’est que ça ne change rien à son début de saison, toujours excellent. Du coup, il n’y a aucune raison qu’il n’aille pas loin comme à Doha début janvier, à part si son tableau comporte plus de top 10 qu’avec Hernych, Zemlja, Lacko, Brands et Davydenko.

Gaël Monfils : Fin connaisseur de son corps, il ne lui a imposé qu’un tournoi de préparation avant l’US Open à Winston-Salem la semaine dernière. Mais Monfils reste un showman qui se laisse emporter par son amour du rap, des bagnoles, de la NBA et des cochonnes qui crient son nom, alors il a été en finale quand l’habituelle épidémie de contre-performance obligeaient toutes les têtes de série à quitter les lieux pour aller se préparer à New York dès le jeudi. Il a abandonné en finale en ayant mal. Pourquoi s’inquiéter ? Comme Nadal et Vlad Tepes, il suffit qu’il passe un bon paquet de nuit dans une chambre froide dès qu’il le peut et ça repart.

Benoît Paire : Il a déjà réussi son tournoi. Avec les forfaits de Simon et Tsonga, il est la deuxième meilleure chance française. Il peut même se balader dans les allées en affirmant qu’il est tête de série, cette fois c’est vrai. Et personne n’ira vérifier si oui ou non il a fait d’autre demie depuis son éclosion au Masters 1000 à Rome en mai. C’est non.

Jérémy Chardy : Ça fait quatre tournois qu’il passe à un tie-break ou à un petit set de passer le premier ou le deuxième tour. Le jour où il passera le cap, ça peut faire très mal.

Nicolas Mahut : Il est le seul français à avoir gagné deux tournois cette saison. Plus il est vieux et blessé, plus il obtient de bons résultats. Espérons que son genou le fasse souffrir, parce qu’il est de plus en plus vieux.

Benneteau : Le problème, c’est que dès qu’il va en finale, il la perd. C’est arrivé huit fois, ça ferait neuf. A quoi bon ?

Merde, on a oublié Llodra.

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