Video clash Benzema : Pepe dans les orties

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Benzema a-t-il fini par tabasser Pepe en le retrouvant derrière la fontaine en sortant du stade ? Nul ne le sait, c’est ce qu’on appelle la glorieuse incertitude du sport. A voir le Real Madrid aussi nul samedi soir on en viendrait aussi à croire que l’Atletico et les restes de David Villa risquent de faire trembler l’Europe cette saison. Mais à y regarder de plus près c’était bien les mêmes mecs pourris de l’époque Mourinho qui étaient sur le terrain. Donc rien de surprenant, la maison blanche n’ayant pour l’instant pas gagné au change entre Ozil et Bale.

Et encore, sous Mourinho, ils parvenaient à exceller dans les agressions sur l’équipe adverse. Désormais ils ne sont plus capables que de le faire entre eux. Et encore pas la moindre dent ou rate n’a volé en éclat. C’est donc pour cela que Pepe s’est permis de dire à Benzema ce que tout le monde pense depuis un petit moment et que Benzema n’ayant pas de gun sous la main a dû se résoudre à accepter la collaboration de Sergio Ramos pour apaiser la situation. Oui Sergio Ramos l’homme à la coiffure de gonzesse mais aux 120 attentats par an a mis fin à une bagarre.

Mais que les joueurs de Real se rassurent, même s’ils en ont rien à foutre, ils ne sont pas les seuls à frôler la nullité absolue. Certains avec l’équipe B, d’autres avec l’équipe A. Manchester, le Bayern et le Milan AC ont donc clairement affirmé leur intention de ne pas briller en ligue des champions cette saison. Si Messi ne va pas en taule, le Barça se fera donc un plaisir d’humilier Arsenal.

Pendant ce temps-là le PSG est tout aussi merdique mais gagne quand même. Selon son contrat, on peut pas virer Blanc pour ça même si on l’avait fait avec Kombouaré.

Formule 1: Rush hour

Lauda – Hunt. Un duel que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Un film américain de Ron Howard : un réalisateur que les plus de 20 ans n’auraient pas aimé connaître. Pas étonnant que ça n’ait pas donné envie d’aller le voir.

affiche

 

Avec 18 026 entrées le premier jour, Rush réalise donc un bien mauvais démarrage. Pour un film sur des pilotes, ça la fout mal. Quand on pense que la merde Michel Vaillant avait fait 65 225, ça fait même peur.

Avant le duel avec Woody Allen, la Formule 1 avait toujours réservé de beaux duels : Fangio – Farina, Lauda – Hunt, Prost – Senna, Mansell – Piquet, Schumacher – Hill, Grosjean – Grosjean. C’est donc le duel Hunt – Lauda qui est porté à l’écran. Il est vrai que les éléments dramatiques sont alléchants : les années 70, une époque cool et décomplexée, un pilote qui termine toasté comme pain de mie dans sa voiture, un duel entre deux styles et deux philosophies de la vie. Bref c’était déjà du cinéma et c’était quand même plus bandant que les calculs de trajectoire d’Alain Prost.

Reste que le sport auto sur grand écran n’a jamais été particulièrement gâté. On retiendra Le Mans avec Steve Mc Queen. Un film sans scénario qui se résume tout entier à cette course mythique, à la fois personnage principal et scène de théâtre sur laquelle se joue la tragédie. Eventuellement Michel Vaillant, vaguement inspiré de la Bande Dessinée créée par Jean Graton dans les années 50. Un clip visuel produit par l’écurie Besson, avec les qualités (un aspect visuel soigné) et les défauts (un scénario bâclé) de ses productions torchées à la chaîne.  On oubliera surtout Driven de Renny Harlin qui coule sa carrière et celle de Stallone d’un seul nanar. Un film raté, où les voitures volent plus qu’elles ne roulent, où Stallone nous fait un Rocky du sport auto, où Burt Reynolds de retour de lifting joue dans un fauteuil roulant, où Estella Warren est bonne mais naze, où Gina Gershon est bonne mais naze, où le film est naze.

Ici, Ron Howard réalise. On peut craindre le pire vu Splash, Cocoon, Da Vinci Code, etc. Une belle brochette de blockbuster standardisé, un peu mou et sans âme.
Pourtant, il s’en tire mieux que si c’était pire, sans trop en faire. Au moins, vous n’aurez pas la gerbe en sortant, Ron Howard n’est pas un de ces réalisateurs clipesque qui flingue chaque image en la jouant cameraman atteint de parkinson !

L’histoire est belle, le film aurait pu être à chier, il paraît qu’il n’en est rien, comme quoi … En même temps je l’ai pas encore vu et je n’ai plus qu’une semaine puisqu’il plafonne à 240 000.

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Question interdite : Gareth Bale est-il l’escroquerie du siècle ?

Gareth Bale a coûté tellement cher qu’une simple histoire de maillots à vendre ne suffira pas à lui faire raboter le menton ou recoller les oreilles. A-t-on déjà vu un joueur de 24 ans ayant fait si peu ses preuves être acheté à ce prix ? A-t-on déjà vu un nouveau joueur aussi prometteur être aussi mauvais sur ses premiers matchs ? Qu’attendait le Real à part un gros coup de pub ? Pour trouver la réponse il suffit d’enquêter au coeur des autres plus gros transferts. Quitte à déterrer quelques lièvres à l’agonie.

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Rugby, Top 14 : Un Botha de guignols

 Le méchant public n’arrête pas de siffler le gentil Delon Armitage, Bernard Laporte prend sa défense. Arrêtez, on va pleurer. De rire.

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ad Par Gilles Gros-Paquet d’Avants

C’est bien connu, le public toulonnais est champion d’Europe de fair-play. Respect total des joueurs adverses tout au long du match. On entend les mouches voler et même chier pendant les pénalités. On va d’ailleurs souvent faire la sieste à Mayol le samedi aprem. C’est donc fort logiquement que les associations de supporters réclament plus de respect envers leur joueur. Les plus fins lecteurs du Vestiaire auront perçu la pointe d’ironie. En vrai, les seuls buteurs qu’on respecte là-bas, ce sont ceux qui butent des gens, comme Bakkies Butha ou Jocelino Buta. Ça en Delon sur leur mentalité. Et puis des Toulonnais qui s’auto-appellent les Fils de Bretagne n’en sont pas à une contradiction près.

 Mais revenons-en au sujet. Contrairement aux idées reçues, si les 13/14èmes des stades huent copieusement Delon Armitage à chaque fois qu’il touche la balle, ce n’est pas seulement à cause de sa petite facétie en finale de coupe d’Europe.  Ce n’est pas non plus parce qu’il est toulonnais et qu’il est très bon. C’est parce qu’il est toulonnais, très bon, chambreur et que c’est un grand abruti qui a le melon. Le contraste avec son frère Steffon est pour le moins frappant. Ce dernier joue lui aussi à Toulon, il est au moins aussi bon, mais il est globalement très apprécié du public français. L’absence de « chambrage » de sa part ne suffit pas à expliquer une aussi grande différence de popularité. La réponse se trouve bien évidemment du côté de son physique rondouillard et de sa bouille joufflue.  On préférera toujours les gros nounours bien moelleux aux grands escogriffes prétentieux tête-à-claques. A part si le gros c’est Matthieu Bastareaud, bien sûr.

 Et puis d’abord, au nom de quel principe à la con le public devrait-il arrêter de siffler un joueur ? Jacky Lorenzetti nous dira qu’il en est autrement au Racing-Métro-Champagne, mais la raison d’être du supporter qui va au stade n’est pas uniquement la pérennisation de la qualité des petits-fours dans les loges des sponsors. C’est aussi le bruit qu’il fait en tribune, par ses applaudissements, cris, chants, cornes de brume, machines-à-musique-anti-buteur-adverse et autres SIFFLEMENTS. Et qu’on ne nous parle pas de fair-play, il n’y a que Matthieu Lartot pour croire que ça existe ailleurs qu’au billard.

Conspuer un joueur, que celui-ci le mérite ou pas, est le droit le plus élémentaire du supporter. Le jour où les spectateurs se feront racketter 25 € pour se les geler pendant 2 heures une après-midi de février à Oyonnax, voir un match pourri et avoir le droit de se taire, les clubs auront les bourses aussi vides qu’un international français un soir de tournée en Nouvelle-Zélande. En plus, le supporter du rugby est beaucoup moins porté sur l’insulte raciste que son collègue du foot. Attention aux raccourcis : on n’a pas dit qu’il n’y a pas de fachos dans les tribunes au rugby. Simplement, une fois au stade, ils ont le bon goût d’oublier momentanément leur haine de tout le monde pour se concentrer sur celle de Delon Armitage.

 Pendant ce temps-là, il y avait une journée de championnat le weekend dernier. Vous voulez vraiment en parler ? Bon, allez.  Damien Traille veut faire les comptes à la fin de la saison. Nous on les tient à jour et l’ardoise commence à être salée : 7 matchs, 6 défaites. La maison Cap Gemini ne fera bientôt plus crédit. Jonathan Pelissié a décidément une accélération cancellaresque , attention ça va finir par se voir. Du coup, Morgan Parra, qui ne pensait pas devenir has been avant ses 25 ans, demande conseil à François Trinh-Duc. Et le meilleur n°8 du championnat est le même que la semaine dernière, enfin des automatismes qui se créent.

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L’abécédaire du hand : Des Barjots aux tarés (1/3)

Le Vestiaire n’est pas un média comme les autres. Si l’on en croit les commentateurs énamourés, l’absence de diplôme journalistique / de palmarès / de modestie des chroniqueurs en seraient les raisons principales. En proposant un abécédaire plutôt que d’écrire des articles, le spécialiste handball prouve que l’on peut y ajouter l’adjectif « fainéant ».

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Par Leo Tseu

Arbitrage : Activité délicate consistant à désigner le vainqueur du match lors du toss. L’aide vidéo est désormais autorisée, mais le pile ou face reste le choix des puristes. L’équipe d’Allemagne 2007 dit qu’elle ne voit pas le rapport. Kiel non plus.

Balić, Ivano : Grand-père Croate ayant pratiqué le plus beau handball vu à ce jour. Ne défendait jamais et coachait à la place du coach pour la Croatie. C’était avant de refuser de répondre aux appels de la sélection. Qualifie gentiment la France de « meilleure équipe de tous les temps » après s’être assuré un mondial et l’or olympique. Les médailles d’argent, bronze, championnats nationaux et les deux titres de meilleur joueur du monde sont en option.

Christiansen, Lars : Grand-père Danois ayant accepté de prendre sa retraite. Son mètre quatre-vingt-deux en fait l’un des plus grands ailiers gauche de l’histoire. À moins que ce ne soit ces 338 sélections nationales, ses 2875 buts en Bundesliga ou ses 2 titres de champion d’Europe.

Dzomba, Mirza : Fils caché de Nino Ferrer, qui le cherche encore. (On aurait pu mettre Dujshebaev mais notre spécialiste ne savait pas écrire son nom, et il ne le connait même pas. On le garde pour la lettre T comme Talant NDLR)

Experts (Les) : Titre autoproclamé, preuve de la modestie à la française. Après les Barjots et les Costauds, certains avait proposé « Les Cerveaux ». Fernandez a-t-il saisi l’ironie ?

Frédéric Volle : De ses propres ailes. Mais pas très haut. Un peu quand même.

Gilles : Dits « Les trois frères ». Équivalent handballistique de la fratrie Tuilagi. Benjamin assure néanmoins ne pas jouer à la femme à la maison.

Hammerseng, Gro : Le handball existe aussi en féminin. Les critères de célébrité étant sensiblement les mêmes qu’au beach-volley, les féministes en ont Gro sur la patate.

Si vous souhaitez que le spécialiste hand soit viré parce qu’il ne semble pas avoir connu Dujshebaev avant qu’il prenne la nationalité espagnole ecrivez-nous sur equipe.vestiaire@yahoo.fr.

 

Ligue 1, 8e journée : L’haleine de Verts

30 journées avant d’accueillir Angers, la Ligue 1 continue à se préparer tranquillement. Ce sera sans Eric Hély. Qui ?

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Saint-Etienne a-t-il les armes pour re-gagner ?

Tous les voyants sont au vert, Saint-Etienne n’a jamais été aussi dans de telles dispositions mentales cette saison. 6e, à 3 points du podium, après deux défaites d’affilée : on est bien loin du Saint-Etienne – Toulouse d’il y a deux journées quand la 1ere place leur tendait les bras. Pour le titre c’est déjà terminé et Hamouma ne marque plus, surtout contre Marseille. Une bonne chose de faite. Du coup Bastia va sans doute prendre une volée et tout le monde fera de Saint-Etienne le trublion du championnat.

Qui ira voir Sochaux-Valenciennes ?

A priori, pas grand-monde. Après la démission d’Eric Hely, Omar Daf est devenu entraîneur et sa première décision a été de convoquer un groupe élargi de 18 à 24 joueurs, dont Butin et Roussillon. Si on compte bien, ça fait 26 inconnus d’un coup. En face, Valenciennes arrive avec la pression mais Jean-Raymond Legrand a assuré Daniel Sanchez de sa confiance. Sanchez, Sanchez, mais oui Sanchez, vous savez. Ah non vous savez pas. Genghini était sans doute un peu trop reconnu dans la rue pour cautionner ça plus longtemps.

Montanier prépare-t-il un futur champion de France ?

Avant Daniel Sanchez, à Valenciennes, il y avait Philippe Montanier. Un type très sympa, qui porte vraiment bien le costume, adepte du beau jeu et qui a envoyé grâce à ça la Real Sociedad en Ligue des Champions. Ça a suffi à convaincre Rennes qu’il était l’homme de la situation. Car le club breton veut revivre les belles années où il avait des brutes pour défendre, un passeur pour passer et un buteur pour marquer, plus quelques jeunes du centre de formation, et ça finissait 4e ou 5e. Rennes faisait peur à tout le monde, en tout cas les trois-quarts de la saison, et les choix capillaires des Delamontagne n’y étaient pour rien. 7 journées, trois 0-0, 7 buts marqués, 4 encaissés, ça pue le spectacle à plein nez et Rennes est 5e. CQFD. Vivement qu’ils rencontrent Marseille, Monaco, Saint-Etienne et Paris d’ici décembre, qui ont bien besoin d’une bonne leçon de beau jeu.

En saura-t-on plus sur Lacazette ce week-end ?

Eh non, puisqu’il a réussi à se faire expulser à Ajaccio pour deux cartons jaunes de contestation dans les arrêts de jeu. Dommage, on ne le verra pas pour ce Lyon-Lille devenu comme Loana, moins alléchant les années passant. Mais eut-il fallu le voir pour comprendre qu’il n’a plus marqué depuis son incroyable début de saison à 3 buts en deux journées ? Il faut rester juste : il n’est pas tout à fait nul à chier, juste 8e de L1 avec 3 défaites en 7 matchs.

Battre Lyon, le déclic pour Ajaccio ?

Quelle drôle d’idée. Reims n’a plus gagné un match (quatre nuls) depuis sa victoire à Lyon, Pascal Dupraz n’a pas tout à fait sauvé sa tête en battant Lyon il y a trois journées. Et l’intouchable Real Sociedad s’est découvert de nouvelles ambitions depuis son scalp propre et net de l’ogre lyonnais : jouer le maintien. Trois défaites dont une à domicile en Ligue des Champions, et deux 0-0, généralement ça laisse pas vraiment d’autre choix. Après, si marquer contre Lyon a relancé Salim Arrache, tant mieux pour lui et Ajaccio, ça peut toujours servir et si c’est pas pour le maintien, c’est au moins pour quelques agents l’été prochain.

Thauvin a-t-il bien deux rayures blanches qui encerclent ses cheveux ?

Mais oui, tout à fait. C’est un joueur très intéressant.
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Formule 1 : Vettel a pris qui croyait prendre

Vous avez attendu longtemps et vous avez bien fait. Voici enfin un nouvel opus de la formidable saga de notre spécialiste formule 1. Y-aura-t-il un bonne vanne ? Apprendra-t-on quelque chose ? Rien n’est moins sûr, mais au moins dans quelques jours vous découvrirez son analyse du film Rush qu’il n’a pas vu alors qu’il est déjà sorti. A quand la critique de Michel Vaillant sorti en 2003 ?

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BR Driven (2)Par Henri Carl

On a parfois l’impression d’écrire toujours le même papier et c’est peut-être vrai. En même temps il se passe toujours la même chose. Serez-vous surpris d’apprendre que Vettel est déjà champion du monde ? Serez-vous étonnés que je vous raconte que plus personne ne pourra le priver du titre, si ce n’est son meilleur ennemi : lui-même ? Mais celui que je taxais de feignasse est, sans trop forcer son talent, toujours là dans les bons coups. Et si vous imaginez que je vais continuer à affirmer qu’il est moyen alors qu’il écrase tout, vous avez raison. Les résultats parlent d’eux-mêmes : 115 points sur les 5 derniers GP, 76 points pour Alonso. Il en est de même pour Red Bull qui sera également primée à la fin de la saison. Quelle est la valeur ajoutée de mon expertise ? Aucune. Je me contente de constater tout en affirmant des trucs indémontrables mais c’est ma patte. Et c’est déjà bien d’en avoir une.

Derrière Raïkko semble déjà ailleurs et pourquoi pas au pays des pizzas et de la Mafia. Alonso-Raïkkonen : une équipe qui aura décidément une belle paire. Celle-là je crois que je vous l’ai faite la semaine dernière. Mais je vais pas mettre 15 jours pour ecrire un article et en plus renouveler mes blagues. Red Bull ne sera pas à la hauteur l’an prochain. Ca aussi je l’ai déjà dit, mais je suis un des seuls à penser que si Vettel reste le champion que l’on connaît, Ricciardo va devoir se faire violence car il tarde à confirmer et ne le fera pas. Ce n’est donc pas lui qui poussera Vettel dans ses retranchements. Si j’ai tort, je risque de devoir manger beaucoup de coquillettes dans les années qui viennent.

Coté tricolore, ca sent le moisi. Pic se fait régulièrement distancer par Van Der Garde depuis quelques courses. Attention au carton rouge. Vergne a du mal et encaisse mal le fait de ne pas avoir été choisi par Red Bull. Comme s’il avait eu une chance. C’est à partir de maintenant qu’il peut faire n’importe quoi. Et Bianchi aura probablement une Sauber l’an prochain : merci Ferrari. Grosjean n’est pas qu’un kamikaze mais n’est pas forcément non plus un champion en puissance.

On a en fait l’impression d’être déjà un peu en vacances et moi au chômage comme à l’époque où je touchais le RSA. L’impression que tout est joué. Que certains comme Massa, Sutil, di Resta ou même peut être Bottas ne seront jamais les champions dont on se prenait à rêver. Que la F1 est un monde cruel, dans lequel Hulkenberg se démène pour marquer avec sa Sauber et pour se trouver un nouveau volant, et où Williams, équipe historique s’il en est, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Pour la peine, on ira voir Rush au cinéma pour se replonger dans la glorieuse histoire de la Formule 1 même si c’est Ron Howard qui tient la caméra.

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L’Edito Champion d’Europe : Patrick Bordel

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S’il fallait retenir un événement de ce week-end autre que la disparition de Loana, il dépasserait quand même largement le cadre du sport. Car ce week-end pour la première fois le fair-play a été appliqué dans le football. Et pas par n’importe qui, par celui qui fut le plus facho des clubs français : le PSG. Désormais, non seulement il est dirigé par des Qatari, mais en plus son DJ a accepté dimanche de jouer Jump de Van Halen la musique d’entrée des joueurs marseillais. Le public, désormais parfaitement civilisé, a laissé plus de 30 secondes à l’animateur pour changer de disque avant de le déporter dans une chambre à gaz.

Et comme le club parisien est décidément pour la paix entre les peuples, il avait envoyé à Nice l’un de ses émissaires les plus brillants pour prêcher la bonne parole et saluer le nouveau stade. Patrick Bruel est donc venu anoner une énième resucée de Place des Grands Hommes. Les spectateurs ont bruyamment apprécié l’artiste sans même employer le mot « avidité » ou « cupidité » car ils ne le connaissaient sans doute pas. Patrick Bruel a apprécié son chèque. Si les clubs ont des couleurs, l’argent n’a pas d’odeur.

Pendant ce temps-là le Vestiaire a découvert le plus grand spécialiste basket de tous les temps qui avait annoncé le parcours de l’équipe de France. Pour lire et relire sa prose rendez-vous ici, car une fois de plus le Vestiaire l’avait dit.

 

 

Finale France-Lituanie : Château Pietrus

Avant-dernier article de notre génial chroniqueur Djelil sur l’Eurobasket. Avant la demie il avait tout annoncé. Une nouvelle fois dans un style qui n’appartient qu’à lui il nous raconte d’obscures histoires d’intérieurs et d’extérieurs. Que ceux qui nient l’existence de Michel Gomez et d’Arvydas Sabonis s’abstiennent.

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Par Djelil Adjaho

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« Notre Euro. » Si Boris Diaw savait lire et écrire c’est probablement ainsi qu’il titrerait le livre qu’il publiera après sa retraite internationale. Messieurs, Dames, ce soir nous jouons la finale de l’Euro et pour l’occasion mon rédacteur en chef a accepté que j’écrive ce genre de fadaises avec des « Messieurs Dames« . Ce soir nous jouons la finale face à un outsider qui se retrouve là par miracle. Mais un outsider qui nous avait bien torché en phase de poules à cause de divers problèmes urinaires sans doute mais aussi sur les lignes arrières. Nous ne citerons pas de noms.

Il serait faux de croire qu’après avoir battu l’Espagne, nous sommes automatiquement champion. D’abord car le règlement ne l’autorise pas et oblige même à jouer un match de plus. Ensuite car l’Espagne a certes un bon jeu extérieur mais leur stratégie était de s’appuyer sur le jeu intérieur et le cas échéant sortir pour les tirs à 3 points. Stratégie totalement ridicule puisque Tony Parker était sur le parquet. Cette fois nous sommes face à une équipe qui joue beaucoup plus sur ses lignes extérieures donc Parker- Batum- Gelabale ( si sa cheville tient et qu’il a le temps de prendre quelques leçons de basket)- Diot and co devront s’activer sur les rotations afin d’empêcher les lignes arrières de prendre leurs positions préférentielles, et surtout ne pas forcer les écrans posés par les adversaires mais tout faire pour passer au dessus car le moindre espace leur permet de dégainer. C’était la phrase la plus longue du monde, mais si vous l’avez suivie jusqu’au bout alors vous êtes capable de regarder France 2 ce soir.

 A l’intérieur, on peut rivaliser avec eux sachant qu’avec ce sentiment de médaille d’or qui nous pend au nez, nos tiges que sont Ajinca et Petro seront assez intelligents et motivés pour ne pas commettre de fautes stupides. Motivés c’est sûr pour intelligents on ne va pas leur demander l’impossible. Certes Kleiza n’est pas all star NBA comme Marc gasol. Certes il n’a pas la moustache de Sabonis mais c’est un pivot très technique et très intelligent. Comme quoi on peut avoir été soumis au communisme pendant 70 ans et ressembler à un Américain.

Ce soir le facteur X sera Nicolas Batum. Rien à voir avec du porno postal. S’il rentre ses tirs, on gagnera ce match car nous le savons, la génération TP, emmenée par Boris Diaw et Flo Pietrus vont tout donner. Celle d’Abdul-Wahad n’avait rien à donner.  Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma bouteille de champagne est déjà au frais et je me penche déjà sur la saison NBA à venir.

Handball : Du monde aux Balkans

Avec 500 000 licenciés et l’expertise du Vestiaire, le handball a pourtant de quoi mobiliser un large lectorat. C’est oublier que, quand ils ne deviennent pas aveugles, les pratiquants n’en restent pas moins analphabètes. Mais qui lit donc les articles rugby ?

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Par Leo Tseu

Espagne : la guerre de récession. On vous aurait bien annoncé un duel au somment en Espagne entre le FC Barcelone et l’Atletico Madrid (ex Ciudad Real), malheureusement le second club a fait faillite tel un vulgaire Copenhague, ancien nouveau riche reclassé parmi les nouveaux nouveaux pauvres. Le Vestiaire vous l’avait déjà dit : c’est la crise en Espagne. Si le FMI nous a devancé pour le scoop, ses recommandations on été suivies de trop près par certains clubs. Le gel des salaires a grandement encouragé la flexibilité de l’emploi en Liga Asobal : c’est le Medef qui est content. Les arrivées se limitent donc principalement à Barcelone, futur vainqueur du championnat, avec les recrutements de Nikola Karabatic et du Macédonien KirilLazarov. Pas de quoi en faire une salade. Bison futé annonce cependant une journée rouge dans le sens des départs. Aguinagalde part vers Kielce, Gojun arrive à Paris et Balic file préparer sa retraite à Wetzlar. Barachet est indécis : il jouera l’an prochain pour Saint-Raphaël, où il est en réalité prêté pour un an par le PSG Handball, qui a signé le joueur sans contrat depuis la liquidation de l’Atletico Madrid. Logique.

 Allemagne : à Kiel dis-tu ?  De tout temps le championnat Allemand reste le plus relevé. Le plus dangereux aussi, la faute à certains bouchers semblant prêts pour relancer l’offensive Nivelle, voire pour jouer à Brax. Malgré les départs d’Omeyer et Narcisse, l’armada de Kiel reste une des mieux équipée en chars panzer. Elle peut compter sur le talent de Filip Jicha, la mèche blonde de Palmarsson, ainsi que sur la rigueur allemande de Christian Zeitz dans la distribution de tatanes. Vori et Krauss partis, Hambourg pourra encore faire illusion avec Hens et Duvnjak. Ce dernier se barrera pour Kiel en 2014-2015 et il faudra alors recruter mieux que Kentin Mahé et Dominikovic pour jouer les premiers rôles. Torsten Jansen promet d’accueillir chaleureusement tous les nouveaux arrivants. Rhein-Neckar Löwen, c’est un peu le Dortmund du handball : des joueurs moins médiatiques et des noms impossibles à écrire. Ah, on me signale que c’est le cas de l’ensemble de ce sport. Disons alors que les lions peuvent compter sur le bras de Uwe Gensheimer et la gestion de Guomundur Guomundsson. Nos envoyés spéciaux nous signalent que Niklas Landin Jacobsen garde heureusement mieux ses buts que les Danoises ne protègent leur vertu. Flensburg et Berlin tenteront eux de jouer les trouble-fête.

Tomber du Balkan.  Le handball, c’est aussi l’occasion pour les grands et les petits de réviser leur géographie. Celje, Gorenje, Kielce, Kolding, Skopje, Thoune, Aalborg, autant de figurants de ligue des champions qui animeront des championnats nationaux dont on ne vous parlera pas. Les férus d’histoire pourront également revoir leur chronologie de l’explosion du Bloc de l’Est : mais pourquoi donc le RK Zagreb (et ses 22 titres nationaux) n’est jamais parvenu à remporter le championnat Croate avant 1991 ?

  Milosevic, Tudman et Gotovina ont bien une idée. VeselinVujovic a préféré se concentrer sur le handball : La Haye n’évoque pour lui qu’une destination de vacances, ou une sonorité de plaisirs nocturnes.

Ligue 1, 7ème journée : L’affaire bohème VA

Pas de chance, il n’y a même pas une semaine de battement entre deux journées cette fois-ci.

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Recevoir le PSG après 5 défaites est-il bon pour Valenciennes ?

Certes, Valenciennes n’a marqué qu’un but en cinq matchs. Certes, il vient de perdre 4-0 en croyant qu’un nouveau stade et Patrick Bruel faisaient de Nice autre chose que Nice. Evidemment, Grégory Pujol a une date de péremption. Mais Daniel Sanchez ne va pas passer sa saison à justifier la carrière de Le Tallec. Il s’est déja plaint du recrutement de son président, il a même aligné Nguette, que peut-il inventer de plus ? Un 5-4-2 y a pas le droit. Cela dit, une charnière Angoua-Rose non plus.

Dit-on Poundje, Poundjé ou Schpountz ?

Vous ne le connaissez sans doute pas, et vous l’oublierez peut-être aussi vite que Triaud oubliera Gillot. Maxime Poundjé est un jeune défenseur latéral de Bordeaux qui est en passe de faire oublier Florian Marange, qui lui-même a été oublié par son nouveau club. Il a 21 ans, une formation à Bordeaux, un prêt à Nîmes en National il y a deux ans et une honnête carrière pro qui se résume à 12 matchs. Et depuis dimanche, il a aussi à son actif une passe en retrait trop courte pour Carrasso qui a permis à Lorient, si on résume, de revenir de 1-3 à 3-3. Il fallait bien quelqu’un sur le terrain pour se prendre la tête pleine de remords dans les mains à la place de Marange, et c’était lui ou Bréchet, on peut pas mettre tout le monde sur le banc.

Saint-Etienne veut-il vraiment le titre ?

D’après nos informations, cinq équipes sur cinq n’avaient pas trouvé difficile de ne pas perdre contre Toulouse jusque-là. Il a fallu que ça tombe sur Saint-Etienne, le soir où une victoire les aurait mis seuls leaders à 15 points, après avoir mené 1-0. Ca arrive à toutes les grandes équipes de déjouer juste après l’heure de jeu et de prendre deux buts en douze minutes à domicile contre un relégable sans que Mevlut Erding ne parvienne à arracher l’égalisation. Il ne faut surtout pas croire que c’est une habitude de se chier dessus et que le Vestiaire l’avait dit : Sainté est quand même le tenant du titre de la Coupe de la Ligue.

Faut-il arrêter avec Jordan Ayew ?

Sans doute. 22 ans, 100 matchs de L1, 13 buts, 13 jaunes, 1 rouge. Il est vrai qu’il vient de marquer son premier but en Ligue des Champions, un penalty à la 94e minute pour revenir à 1-2. Mais il était pas mal tiré.

La question interdite : Qui de Cavani, Falcao ou Ibra a les plus longs cheveux ?

Ceux de Cavenaghi étaient aussi gras. Surtout gras, en fait.

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Faut-il avoir eu une panne de faisceau Canal + ou avoir préféré secrètement regarder Parker devenir un mec bien qui aime sa patrie pour éluder LA question du dernier dimanche ? C’était un PSG-Monaco avec une constellation de stars, si on veut bien considérer que les stars du moment sont effectivement colombiennes, suédoises, portugaises, uruguayennes et greffées du foie. Bizarrement pour ces dernières stars, la greffe ne change rien quand ils jouent dans l’axe.

Mais trêve de perte de temps avec les problèmes défensifs qui obligeront Monaco à recruter l’an prochain, c’est devant qu’était le spectacle et les questions auxquelles répondre. Il restera pour les annales qu’Ibra a marqué d’une prise de kung-fu qui aurait tout aussi bien pu démonter la gueule du gardien, que Falcao s’est vautré la gueule en pleine surface parce qu’il le fallait sur un centre pour marquer un but, que Cavani a eu les occasions de faire gagner au PSG le premier choc auquel il participait et qu’il ne l’a pas fait, et que les journalistes parisiens de L’Equipe ont trouvé Paris bien meilleur.

A-t-on appris quelque chose ? Oui, que le Paris de Blanc est capable de faire des résultats de merde dans les matchs où il ne faut pas. Et qu’il possède deux buteurs d’exception : un qui fait quelques exceptions à partir des quarts de Ligue des Champions, l’autre quand ça commence à ne plus ressembler à Naples. Mais quel(s) talent(s) face au but, surtout ce Cavani qui frappe fort et dans le cadre en Ligue 1, il rappellerait presque Cvitanitch. Et en plus ils adorent jouer ensemble, alors qu’à Monaco Falcao doit se démerder avec Obbadi. Et dire qu’Ibra et Cavani sont dans la fleur de l’âge. Falcao est peut-être bien la star qu’on annonçait, vu comme ça.

Si Lavezzi continue à être le meilleur ce soir, ça commencera à devenir franchement inquiétant. Pastore fait peut-être chier son monde, mais quand Blanc se rendra compte qu’il a besoin qu’il revienne, ça va faire drôle.


Ligue 1, 6ème journée : Un Puel dans la main

Comme chaque semaine désormais voici les matchs dont il faut le moins en avoir rien à foutre.
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Nice mérite-t-il un nouveau stade ?
Les quinze mois écoulés remettent au jour une vérité : quand une équipe croit son entraîneur, ça marche mieux. Surtout quand c’est Puel. Il est toujours le même : il court plus longtemps que ses joueurs, il porte le costume comme s’il avait été champion de France avec Monaco, il emmerde son président. Sauf que là son président s’en fout. Du coup, il redevient capable de tout : qualifier Nice pour une Coupe d’Europe sans Guillou, révéler un Argentin acheté moins d’un million pas seulement une saison mais une saison et deux mois, ce qui est très différent, révéler un Belge passé par Eupen, Maastricht, Westerloo et La Gantoise, faire parler des Bleus à Digard dans la presse, et le tout en faisant jouer son fils sans que personne ne dise rien. En même temps il est arrière droit, personne le sait.
Gomis est-il plus vicieux qu’Aulas ?
Recruté dans les dernières heures du mercato, Gomis n’a pas tardé à séduire Rémi Garde, qui le titularise comme s’il avait crevé d’envie de le faire tout le mois d’août. Mais, Prud’hommes étant mère de sûreté, il ne le pouvait pas. Pourtant, ça marche : Lyon redevient un candidat crédible au titre après deux 0-0 de suite contre Rennes et au Bétis Séville. Entre séances de psy avec des journalistes et trois déjeuners avec des huissiers, Gomis a même tiré une fois sur la barre et Grenier était là. Briand aussi est revenu. C’est plus du tout la même chose. Nantes va comprendre sa douleur.
Lorient deviendra grand ?
Ce n’est pas que Jouffre ait tellement progressé au contact d’Aboubakar, ni même qu’un seul de ces deux joueurs ne dise vraiment quelque chose à quelqu’un. Et pourtant, ils s’apprêtent ce week-end à réaliser un vieux rêve encore interdit la saison dernière, quand Bordeaux venait gagner 4-0 au Moustoir. Mais aujourd’hui, même le nom du stade lorientais effraie Gillot et ses hommes, puisqu’il convient de ne plus les appeler joueurs, ni équipe. Perdre contre l’Eintracht Frankfort 3-0 obéissait à une forme de bienséance des années 40 aux années 80, mais aujourd’hui, cela veut juste dire que Gouffran était effectivement important avant qu’il ne parte. Mais Diabaté fait l’affaire, pas de problème. Et Sertic fera un super capitaine. Gillot aura-t-il le temps de le voir ?
Lille saura-t-il ne pas gagner à Sochaux ?
Sochaux est dernier, nul, vient de perdre à Nantes . En fait ils ont juste secoué Lyon avant de perdre. Mais Lille c’est balèze, ça vient de perdre contre Nice à domicile, Mavuba c’est moins fort que Gueye, Rodelin ça fait chier, Balmont est cramé, la défense est pourrie, on sait plus du tout ce que ça vaut. Même la blessure de Ryan Mendes, le Cap Verdien, leur pose un problème. L’an dernier ils en parlaient à peine pourtant c’était pas un grand Lille. Des nouvelles de Marvin Martin ?

Top 14, Brive : Mon voisin Sisaro

Le meilleur troisième ligne centre de ce début de championnat est le pire de l’année dernière, il joue à Brive et en plus il pourrait partir  et même rester. Le rugby était déjà un sport compliqué mais là on n’y comprend plus rien.

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Par notre spécialiste Gilles GP

Après un passage mollasson à Toulon, une année en pantoufles à Lyon, suivie d’une saison en dents de Sisaro à Bordeaux-Bègles, le fidjien Koyamaibole a enfin décidé de croquer la vie à pleine dents, et pas seulement celle de ses adversaires.  C’est donc à l’âge déjà respectable de 33 ans qu’il a compris qu’il a le potentiel pour être autre chose qu’un gigantesque cimetière à poulets-curry-coco et un rugbyman poussif. Mieux vaut tard que jamais ? « Pour un Fidjien, il est incroyablement en avance », nous souffle Guy Novès en jetant un regard ému sur  le landau pour bébé-baleine qu’il avait fabriqué pour l’entrainement de Rupeni Caucaunibuca.

L’idole déjeune . Au mépris de toutes les coutumes de son pays, brisant la tradition millénaire des Hommes-Gros, trahissant l’esprit du Dieu-Poulet, Sisaro Koyamaibole a décidé de redevenir un joueur professionnel digne de ce nom. La sociologie nous dit que la peur de priver 42 frères et sœurs d’un revenu confortable dans le pays sous-développé que sont les îles Fidji est un remède puissant contre la flemme (doit-on déporter la famille de Matthieu Bastareaud ?). Alors « Sisa » s’est souvenu de ce jour de coupe du monde 2003 où il avait éparpillé le XV de France alors qu’il n’était encore qu’une jeune boule. Il s’est dit que Jérôme Thion ne s’était pas franchement amélioré depuis et qu’il pouvait le refaire. Son nouvel entraineur, Didier Casadei, a fait appel au grand Manitou pour le sortir de table. Sisaro a perdu une bonne quinzaine de kilos pendant l’été, ce qui, selon les estimations, correspond à environ 1 à 2 % de sa masse initiale.

Chicken Run. En 6 journées de championnat, il a davantage couru que toute sa famille sur 5 générations. On l’a vu tenir le ballon à deux mains devant lui, tête haute, faire une feinte de passe, prendre des intervalles, se relever des regroupements en moins d’une minute… inimaginable il y a un an. On l’aurait même aperçu faire un débordement de 40 mètres et servir impeccablement son ailier Voretamaya pour un essai imparable il y a quelques semaines contre le Stade Français. Jérôme Porical refuse de confirmer. Les charges dévastatrices de Sisaro sont pour beaucoup dans la bonne tenue du pack briviste. Il est l’arme de destruction massive dont le CAB a besoin et dont l’Union Bordeaux-Bègles avait besoin l’an dernier, pleurniche Raphaël Ibanez.

Pendant ce temps là, en Angleterre, le geste de Manu Tuilagi est un véritable coup de tonnerre dans le ciel tout bleu du sport professionnel. C’est avec un courage héroïque qu’il a refusé de continuer d’être complice d’un système totalement aseptisé, où les sportifs-objets sont n’ont le droit de s’exprimer que pour vendre du jambon de merde ou des produits dopants, où les hommes politiques sans scrupule récupèrent leurs exploits pour faire oublier leur bilan. En tant que citoyen du monde, Manu Tuilagi a pris ses responsabilités et a exprimé son profond désaccord envers la politique de la lâcheté menée par David Cameron sur la question syrienne.  Ou alors, il a simplement confirmé qu’il est complètement débile, à vous de voir.

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France-Espagne : Essence ou Gasol ?

Parfois on se demande si notre expert, l’ultracompétent Djelil ne devrait pas coacher lui même l’équipe de France. Mais il a choisi le journalisme, dans la vie il y a toujours des gagnants et des perdants. N’est-ce pas Goran Dragic.

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Par Djelil Adjaho

On aurait pu démarrer cet article triomphal par un bal Dragic à Ljubljana. Mais la qualification en ½ finales de l’Euro étant acquise comme le Vestiaire vous l’avait annoncé par ma plume, nous ne ne parlerons pas davantage de l’excellent niveau défensif affiché par les bleus hier soir. Car il faut dès maintenant tout oublier, sinon Ajinca serait en NBA dans deux semaines et épouserait Nabilla dans trois. La NBA parlons-en, puisque se présente le second Game 7 (prononcer seven) des finales NBA.  Deux matchs 7 d’affilé, on n’avait pas vu ça depuis le mois de Juin avec le Heat face aux Pacers  puis le Heat face aux Spurs, voire Tony sur Eva, puis Tony sur Axelle.

C’est le match attendu par tout un peuple, enfin surtout par ceux qui ont connu l’existence de Stephane Ostrowski et Jimmy Verove. Ce peuple qui n’a toujours pas digéré la paella dégueulasse ingérée en ¼ de finale des JO l’été dernier. Il arrive parfois d’en manger des aussi mauvaises à Barcelone sur le Port olimpic. Pourtant, même si la bouffe est pas toujours fraîche on serait tenté de croire que c’est bien notre meilleure opportunité d’atteindre les finales.

Certes, l’Espagne vient d’humilier la Serbie, comme seul le Tribunal Penal International avait su le faire jusqu’ici. Serbie qui nous avait également mis à l’amende lors du match de poule du 2nd Tour. Néanmoins, cette équipe d’Espagne bien que ronflante, compte 2 joueurs clés absents cet Euro, Juan-Carlos Navarro devenu trop vieux pour ces conneries et Pau Gasol qui a le même âge, pour ne citer qu’eux. Attention, place maintenant au passage technique de l’article : on a donc une chance de faire jeu égal non seulement à l’intérieur mais également sur les lignes arrières car nos arrières ailiers sont athlétiques mais ont également quelques centimètres de plus que les leurs. Ce match se jouera donc à l’expérience.

Qu’est ce que l’expérience ? Un peigne pour les chauves ? Trois connasses latinas dans le pieu de Tony Parker ?  Non, ce n’est pas parce que la France n’a pas joué contre Team USA lors des deux dernières finales de JO ou en finale de championnat du monde en 2010 qu’il faut se dire qu’elle en a pas. Bien au contraire, on apprend plus de ses défaites que de ses succès par moment. Et la France a donc beaucoup d’expérience, croyez-en ces superbes légendes publiées sur notre site.  Depuis le temps où il enchaine les déconvenues, Vincent Collet doit savoir quelle est la tactique à user pour battre les Espagnols à part leur filer des moules avariées. Si j’avais son salaire et son statut, avec autant d’années comme sélectionneur ce serait le minimum. Les joueurs seront eux surmotivés comme d’habitude et je pense qu’on aura un match encore plus intense que face à la Slovénie.

Quant à moi, n’en déplaise à mon rédacteur en chef,  je vous donne rendez-vous en finale, car après avoir battu la Slovénie chez elle et l’Espagne, je ne vois vraiment pas ce qui nous empêcherait de soulever le trophée, sachant qu’avec la victoire d’hier soir, nous avons déjà validé notre participation au championnat du monde de basket l’été prochain en Espagne justement. Et comme j’en ai l’habitude, je terminerais avec une formule pourrie dont j’ai le secret pour encourager mes compatriotes : « A vos drapeaux et foulards ». C’est bien bien naze non ?

 

OM – Arsenal : Au petit Gunner la chance

C’est l’effet Ozil : l’OM a raté ses occasions d’ouvrir le score

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C’est la sensation de cette première journée de C1 : Giroud aimerait marquer Arsenal comme Henry et Van Persie. Cela suppose deux préalables : marquer beaucoup de buts et bien sûr que Van Persie ait marqué le club comme Henry. C’est à croire que Giroud n’a signé un pacte avec Wenger que pour avoir droit d’ouvrir sa grande gueule dans l’Equipe sur ses ambitions, sa grande gueule, ce nul de Benzema en équipe de France ou sa belle petite gueule. Mais il faut lui rendre hommage : il a servi à marquer le deuxième but de son équipe. Un appel à gauche et Ramsey a pu tranquillement aller marquer plein axe. Sans le concours de Lucas Mendes, qui a marqué à la culotte Nkoulou qui lui-même marquait Giroud, rien de tout cela n’aurait été possible : le foot est bien un sport collectif.

C’est bien le rôle de la Ligue des Champions de révéler les grands joueurs qui méritent de la jouer, du moins en février. Ainsi, que la tête suicidaire en pleine surface qui retombe sur Walcott seul pour ouvrir le score soit l’œuvre de Morel n’est pas ce qu’on appelle un pur hasard. Pas plus que le compteur but bloqué à zéro de Gignac, les jolis dribbles chaloupés et très utiles de Payet, la belle rentrée très décisive de Thauvin et le joie démonstrative de Jordan Ayew après son penalty qui permettait à l’OM de marquer le but du 1-2 alors que le temps était fini. Sans doute l’importance du but à l’extérieur avant le retour, ou un truc comme ça. Sinon, il y avait Romao, Imbula et quelques inconnus sur le banc du côté marseillais, et même Flamini mais en face. A l’OM ça tripote sacrément bien la balle, s’ils ne jouaient pas arrêtés ils pourraient même faire de belles choses mais Valbuena court pour tous les autres, alors à quoi bon. Et puis comment s’admirer si on court aussi pour défendre ? Du coup c’était un assez mauvais match et Marseille est éliminé. Mais Wenger aime la politique de recrutement de l’OM et il lui prédit le meilleur pour l’avenir. On pourrait croire à un foutage de gueule mais il a suffisamment prouvé sa compétence en la matière.

Pendant ce temps-là, Higuain est une star. Vive le Calcio, vive Dortmund et vive les prochains Père Noël européens que le Vestiaire prépare.

Slovénie-France : Destin Dragic

« Ce soir on gagne ou on gagne » nous a écrit notre génial pigiste Djelil pour résumer son état d’esprit et sa motivation. On lui a rappelé qu’un journaliste ne pouvait pas être un fan même si David Cozette semble content quand Boris Diaw prend un rebond, il doit pas être content si souvent, et triste quand Petro est nul. Il est souvent triste du coup. Voici quand même l’expertise du jour.

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Par Djelil Adjaho

Il est des soirs où même sur le Vestiaire on n’a pas envie de se foutre de la gueule du monde. On irait même jusqu’à crier « Allez les bleus » comme un être humain qui aurait abusé de merguez moutarde. Mais on est au basket, pas au foot et le basket ça n’intéresse pas grand monde quand on évoque la NBA alors quand il s’agit de l’équipe de France n’en parlons pas. Ou si parlons en quand même.

Ce soir si on gagne, les médias ne manqueront pas d’envisager une énorme performance de la bande à Parker, rien de sexuel cette fois.  Dans une arène estampillée made in Slovenia, sans les putes qui vont avec apparemment, c’est plus qu’un test pour les bleus, c’est digne de l’intensité d’un match 7 des finales NBA. Pas le temps de vous expliquer mais vous voyez un peu le truc. Oui la Slovénie, pays hôte de cet Euro, avec son meneur superstar NBA, pas encore décédé dans un accident de voiture, Goran Dragic et ses shooteurs à longue distance, sera soutenue par l’immense majorité des spectateurs ce soir. Mais ne nous y trompons pas, ce soutien masque l’énorme pression qu’ils auront sur leurs épaules. On peut déjà imaginer que d’entrée de jeu ils seront très agressifs et iront assez fréquemment au contact, pas grand chose de sexuel probablement.

Fini les discours à la con sur la concentration et la motivation, il va falloir montrer votre vrai visage des bleus s’ils en ont un. Voici le mode d’emploi pour ceux qui n’y connaissent absolument rien. Le problème c’est qu’ils ne vont pas comprendre. Tant pis. Pour battre cette équipe, il faudra empêcher les pénétrations de leur meneur star. Rien de sexuel évidemment là non plus. Il faudra être malin quand il s’agira de provoquer les fautes et avoir des lancers francs : «  message à l’attention de Alexis Ajinca ». Il faudra se déplacer rapidement sur les lignes extérieures afin d’empêcher les tireurs slovènes de prendre leurs positions préférentielles et confiance en eux. Ca c’est une annonce pour Tony, Nicolas et Gelabale (il ne mérite pas son prénom car c’est celui de Jordan). Je cite les arrières mais les intérieurs auront eux aussi fort à faire, car dans le même temps où ils devront éviter les fautes stupides (Alexis, Johan Petro…), il faudra capter le maximum de rebonds, car ce sera là aussi une des clés de notre victoire. Et oui, j’ai osé dire notre.

Allez, même si mon rédacteur en chef ne supporte pas de lire ce genre de débilités à la première personne du singulier, dans mon for intérieur, je sais que les Bleus ont largement de quoi battre cette équipe mais si nous avons un jour off (comme face à la Serbie) alors finie la compète. Par moment, je fais des incantations et je me dis que les Bleus sont en mode Espana, en ce sens qu’ils jouent les phases de poule comme s’ils rodaient le moteur de leur bécane et dès qu’ils passent en phase à élimination directe, c’est un visage beaucoup plus agressif et efficient qu’ils montrent. 

PSG: Pour le meilleur et pour le Pirée

 Les entraîneurs du PSG ont tous dit que Thiago Motta était leur meilleur joueur, mais l’un d’entre eux pensait-il qu’un jour ce serait vrai ?

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Les premiers soirs de Ligue des Champions sont toujours instructifs. Non en fait ils le sont jamais mais pourquoi ne pas le croire. Ainsi le Real fait peur à l’Europe entière, et c’est sans doute plus lié au 6-1 qu’à la première mi-temps de merde où Galatasaray a failli marquer 3 fois. Mais qu’importe, Ancelotti est l’homme qu’il fallait à la Maison Blanche pour la decima. On a encore une dizaine de poncifs de ce genre en stock, dont une vingtaine sur Bale, mais mieux vaut les garder, la saison sera longue.

D’un poncif à l’autre, un club grec vaut bien un club turc. Une mi-temps à s’étonner qu’un Slovaque tripote les fesses à toute la défense brésilienne du PSG, une autre à s’extasier devant la force de frappe sur les coups de pied arrêtés parisiens et le tour est joué : Paris a gagné 4-1. A partir de là tout devient clair, Paris est effectivement candidat à la victoire finale, Laurent Blanc a réussi son premier test, son 4-3-3, enfin celui de Gasset, est la trouvaille de l’année, et tutti quanti : Makélélé sait parler aux joueurs, Marquinhos est la nouvelle pépite, Laurent Robert était un grand joueur, CQFD. A quoi bon jaser sur Ibra qui ne marque pas, sur Cavani pas très bon, sur Marquinhos qui a pris un petit pont avant de marquer son but qui sert à pas grand-chose, et sur Lucas qui dégage le plus vite possible du terrain ? Pardon, il était blessé, et c’est vraiment dommage parce qu’il avait tenté un dribble. On n’est qu’en septembre, c’est bien trop tôt pour s’inquiéter parce que Matuidi n’est plus du tout à son niveau depuis le début de saison ou que Lavezzi est quasiment le meilleur. En même temps c’était facile pour lui, il avait pas à défendre sur le terrible Mitroglou.

Tout ça donne vraiment envie de se plonger dans cet OM-Arsenal. L’an dernier c’était pas l’OM mais Montpellier, par contre c’était globalement le même Arsenal. Et Arsenal avait gagné, et Giroud avait marqué. Il y a des choses qu’on ne peut pas laisser faire si on veut vraiment jouer la C1, même pour Elie Baup. C’est probablement l’heure de Payet. Ca fait peur, mais à qui ?

On suivra aussi avec attention les débuts de Lyon. Ah bah non.

Sinon tous les autres ont mis 3 ou 4 buts à part la Juve, et tous les autres c’est les quarts de finaliste. C’est bien la Ligue des Champions. On se rappelle en mars.

Ligue 1 : Gomis sert aux comptes (1/3)

Quinze jours à peine que le Mercato est fini et les clubs commencent déjà leur liste au Père Noël. Mais comme il n’existe pas il sera bien difficile de se débarrasser d’un gros Gomis contre un chèque tout aussi trébuchant. Voici comme chaque année en septembre le récit de la saison à venir. Aujourd’hui place à ceux qui en ont mais qui ne savent pas toujours s’en servir.

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Ils ont du fric et ça leur est bien utile

PSG : Une saison pleine de suspense les attend. Qui de Cavani ou d’Ibra arrêtera en premier de faire des passes décisives à l’autre ? Pastore connaîtra-t-il sa cinquième éclosion ? Lucas mourra, mais quand ? Champion ou pas, tout le monde sortira tout Blanc de cette histoire.

Monaco : Le pognon a mis deux ans à faire de Paris un beau champion de France. Falcao ne serait pas Falcao si ça ne prenait qu’un an, surtout avec Abidal dans l’axe. Mais sans la Ligue des Champions, qui pourrait s’en rendre compte ?

Ils ont du fric mais ça leur sert pas à grand chose

Marseille : Ils ont piqué tous les Lillois, même ceux qui n’étaient pas vraiment Lillois. Ca coûte cher, mais ça peut renforcer l’équipe, l’expérience d’un beau 4e de phase de poule de Ligue des Champions de la saison dernière. Il vaudrait mieux se qualifier pour les 8e et finir sur le podium, sinon il n’y aura que des Lorientais l’été prochain.

Ils ont du fric mais ça ne sert qu’à leur président

Lyon : Rappelez-vous, Lyon c’était Coupet – Réveillère, Cris, Caçapa, Abidal – Tiago, Essien, Juninho – Govou, Benzema, Malouda. Ou quelque chose du genre.

Ils ont du fric mais ils ont acheté Martin, puis Payet, puis Thauvin qu’ils ont vendu

Lille : Thauvin n’a pas voulu rester, et c’est toute la question : faut-il lui en vouloir ou le comprendre ? Le problème, c’est que lui-même ne le sait sans doute pas. Alors comment Mavuba saurait si Marvin Martin va faire les passes dans le bon sens pour sa 2e année ? Sinon Kalou se débrouillera tout seul, mais en fin de saison ça n’avait pas suffi alors qu’il y avait Payet pour l’aider.

Ils ont du fric mais ils n’en auront plus et cette fois sans Claude Bez.

Bordeaux : Trop de bons joueurs, voilà un problème que Bordeaux n’a plus. Il n’a plus vraiment de joueur d’ailleurs puisque Plasil a été prêté à la dernière minute. Pas à un hôpital psychiatrique parce qu’il affirmait avoir connu Blanc et joué un quart de C1 en léchant un maillot 2009-2010, mais en Serie A, ce qui n’est pas mieux. Du coup Saivet va devoir sauver la patrie avec Diabaté. Mais oui.

Formule 1 : Laffite fucking

Une semaine après Monza notre spécialiste F1 a enfin réussi à écrire quelques lignes, preuve, s’il en fallait, de sa compétence sans limites. Mais a-t-il au moins compris que Vettel avait des chances de devenir champion du monde et que Raikkonen ne signerait pas chez Red Bull ? Rien n’est moins sûr.

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BR Driven (2)Par Henri Carl

Vettel a donc encore gagné et l’on se croit revenu au temps du grand Schumi. Ah merde c’était mon accroche après Spa, manque de bol elle marche encore pour Monza. Et en plus donner des résultats qu’on a vu partout il y a une semaine c’est pas vraiment ce qu’on attend d’un expert. Mais en suis-je vraiment un ? Pour le savoir, il suffit de lire mon évaluation de Vettel.

On voit mal ce qui va maintenant le priver du titre hormis un astéroïde, le retour en force de la Scuderia prévu pas avant 2020 ou Romain Grosjean l’Attila des départs ? Même  ça ne lui fait plus peur. Est-il pour autant le nouveau kaiser ou un usurpateur de plus ? Après des débuts tonitruants chez BMW-Sauber puis Toro Rosso (1 pôle, 1 victoire) à un âge où certains ont encore de l’acné (la vanne est absolument nulle puisqu’on peut avoir de l’acné beaucoup plus tard NDLR), Vettel a très tôt confirmé les espoirs en remportant les titres 2010, 2011, 2012 sur la meilleure voiture. Et là vous vous demandez si je vais oser vous dire que depuis 2011 il branle plus grand chose ? Et oui, depuis 2011, ses stats baissent. Moins de pôles, moins de victoires, il ne pilote clairement plus à son meilleur niveau même s’il répond présent au bon moment et commet peu d’erreurs. Frank Williams avait raison : une fois titré, un pilote ne fout plus rien. Et comme à l’époque de Williams Renault, la voiture se suffit à elle-même pour gagner pourvu de faire le minimum syndical. Et ce n’est pas l’arrivée de Ricciardo qui va l’empêcher de se reposer sur son avance technologique.

Pendant qu’Alonso, Raiko voire Hamilton se cassent le cul sur des bagnoles faiblardes, lui ne cherche pas la pole car il sait qu’il gagnera, il ne cherche pas la victoire car il sait qu’un podium suffit, il se repose sur ses lauriers de champion. Mais quel est son avenir ? Un pilote qui écrase tout sans forcer a-t-il le potentiel pour devenir le meilleur pilote de tous les temps ? Vous le saurez dans un prochain épisode de mes aventures. Car il faut laisser un peu de place aux autres.

Et les autres c’est pas génial, on fait ce que l’on peut … et on peut peu. Le plus intéressant se passe dans les coulisses. Red Bull fait monter Ricciardo pour remplacer Webber au mépris des résultats mais le marketing a ses raisons. Je doute cependant que Ricciardo se révèle autre chose qu’un modeste équipier et il va falloir le gaver de Red Bull pour le rendre un peu plus nerveux. C’est surtout Vergne qui doit faire la gueule à mesure qu’il se rapproche de la porte. Encore une occasion manquée. Mais que Pic ne soit pas jaloux, se faire régulièrement distancer par Van Der Garde n’est pas non plus un gage de réussite.

En faisant signer Raikkonen, Ferrari aura la plus belle paire depuis Lolo, et depuis l’époque où Prost et Senna se caressaient l’aileron chez Mc Laren. Pour autant, deux bons pilotes n’ont jamais fait une bonne voiture. Saluons Massa au passage qui est donc remercié mais cela faisait déjà 3 saisons qu’il avait raccroché. Il annonce pourtant vouloir continuer, chez Marussia peut être … Lotus va donc devoir trouver un nouveau pilote, la combinaison de leader n’étant pas taillée pour Grosjean.

Pourquoi « Laffite fucking » me direz-vous ? Parce que Margot Laffite ? Ou parce que papa nous a trop longtemps gonflé sur TF1 et que j’ai encore du mal à m’en remettre, me réveillant parfois en sueur en l’entendant beugler que Karthikeyan double Alonso alors que ce dernier lui prenait un tour. Le monde est cruel, celui de la Formule 1 aussi et encore vous n’avez pas vu la merde que vient de réaliser Ron Howard.