La légende Parker (3/3) : Tony gomme

Retrouvez ici et les deux précédents épisodes.

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Madrid, 2007. Tony a désormais 25 ans et comme avant chaque Euro, il a ajouté une bague NBA à sa main sans se faire appeler Magloire. Il faut même l’appeler TP, car désormais il chante grâce à quelques paroliers peu scrupuleux et au label de TF1 toujours prêt à aider les jeunes artistes. Mais tout cela n’empêche pas de jouer au basket. Deux ans après la Grèce, c’est moins sur sa compétence qu’on attend Tony, mais sur son leadership. En effet Claude Bergeaud lui administre Joseph Gomis, Pape Badiane, Sacha Giffa, Yoann Sangaré et Cédric Ferchaud. Autant dire que pour annoncer les sytèmes en anglais ça s’annonce compliqué. Du coup la Slovénie et la Lituanie deviennent imbattables mais la France passe quand même. Vient la Russie en quart de finale. Le match est tendu, aucun écart, la France est devant de peu à l’entame du quatrième quart. Tony fait un bon match comme d’habitude.

Et puis la Russie passe devant, et puis viennent les dernières secondes et c’est par ici qu’on les voit. Les Russes se disent alors que faire des fautes peut rapporter des lancers francs aux Français. A 71-69, Tony se débarrasse de sa possession et les Russes se ruent sur Diaw qui rate donc ses deux lancers. Mais coup de chance, une nouvelle possession se présente pour Tony à 7 secondes de la fin. C’est l’heure des braves, après la faute russe c’est à lui d’aller sur la ligne des lancers. 1 sur 2, c’est mieux que Diaw mais moins bien que le 2/2 russe qui suit. Ca fait 73-70. Du coup il faut un sauveur. Ce sera Tony. Faute russe, lancers francs, 1 sur 2, encore mieux que Diaw mais moins bien que le 2/2 russe. Il reste quand même deux matchs de classement à perdre, Tony s’y comportera comme un grand leader en affolant les compteurs (18 pts puis 31).

La suite, c’est 2009, l’Euro où l’Espagne est trop forte de 20 points en quarts face à Tony qui en marque 6. Mais il y avait eu Fort boyard juste avant avec Eva et la famille et aussi Astérix aux Jeux Olympiques quelques mois plus tôt. L’Euro 2011 ne peut plus lui échapper, il brille en quarts et en demies contre la Grèce et la Russie parce qu’à un moment il faut bien être le plus fort aussi contre ces équipes-là. Parker tourne à 22 points de moyenne, Batum est arrivé pour lui filer un coup de main et la France va enfin en finale. Mais c’est l’Espagne et ça posera problème jusqu’aux JO 2012. Mais rien n’est impossible à 31 ans, ni avoir son dessin animé, ni jouer au poker ou faire des pubs avec Desailly, ni divorcer, ni revenir faire une pige à Villeurbanne dont il est actionnaire.

C’est vraiment bête de perdre contre les futurs champions d’Europe à chaque fois. A peu de choses près, on croirait que c’est de la faute du sélectionneur.

Ligue 1: Thauvin d’honneur

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Thauvin peut-il prétendre au Ballon d’or ?

Une analyse la plus détaillée possible sera faite par le Vestiaire après ses premiers pas marseillais. Sans parti pris ni préjugé, car il faudrait considérer trop de paramètres : sa coiffure en pics, son retrait de permis, sa grève à Lille, ou quelques phrases prononcées en janvier à sa signature du genre « En arrivant, j’ai déjà pu apercevoir les installations. Il n’y a pas de doute, on peut d’emblée constater à quel genre de club on a à faire » ou « le LOSC est un club qui m’a proposé un très beau projet sportif. Ça m’a tout de suite plu et, avec l’appui de mes conseillers, nous avons tout de suite pris la décision de m’engager. » Après ça, comment pourrait-il rater ses débuts, se planter avec l’OM et se griller auprès de tous les autres clubs ? L’équipe de France n’attend que lui, et il y retrouvera très vite Payet qu’il a bien connu à Lille. Ca facilitera son intégration.

Bordeaux sera-t-il mathématiquement relégué dimanche ?

La réaction d’orgueil a ses limites. Quand, à l’époque, Jean-Louis Triaud s’étonnait du rendement du Bordeaux de Wendel, puis de celui de Tremoulinas, voire de celui de Plasil, il obtenait souvent une réparation qui assurait le maintien aux alentours du printemps. Mais que faudra-t-il dire cette saison quand il s’agit d’un frère Sané, et pas le bon en plus, ou de Saivet ? Attaquer la compétence de ses victimes est exclu, eux-mêmes finiraient par être d’accord que M6 ne peut plus laisser faire ça. Peut-être remettre en cause le choix de la couleur des flammes sur la Porsche ou le nombre d’orgasmes de la fiancée du jour. Ou alors s’en prendre directement à l’agent, ou aux agents, ou aux tontons, ou aux tontons et agents. Mais c’est du boulot.

Eurobasket : Collet serré

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On aurait pu faire un film bien naze du dernier match des bleus au premier tour. Des Français qui vont humilier des Belges qui menaient de 15 points à la mi-temps. Hélas Dany Boon avait déjà réalisé un remake tout aussi merdique de Bienvenue chez les Chtis. Ca s’appelait Rien à déclarer et effectivement ça portait bien son nom. Allez, une dernière blague belge pour la route :  s’ils avaient abandonné la VHS, ils auraient pu visionner un dvd du match de la veille qui racontait qu’il ne faut pas énerver ou chambrer la bande à TP même si les remplaçants sont pas au niveau. Cette règle n’était évidemment pas valable avec des Lituaniens.

Car comme d’habitude, à part quand il s’agit d’accueillir des putes la France a toujours du mal avec les pays de l’Est. Hier c’est donc la Lituanie qui a répondu favorablement au premier gros test de ces championnats pour les bleus. On pourrait en tirer trois conclusions : la France n’aime pas avoir son destin en main, elle n’a pas les moyens de gagner l’Euro et Vincent Collet est une sacrée truffe de ne pas avoir fait tourner à la mi-temps hier ou de ne pas bosser la défense sur les lignes exterieures. Mais rien n’est fini.

Certes les joueurs étaient fatigués comme des Lituaniens, certes ils étaient maladroits comme Ernesto Arguello au pieu avec Eva Longoria, certes ils étaient dans un jour sans comme à chaque fois. Mais ces excuses sont-elles suffisantes quand on possède un banc sous-utilisé et un cinq en manque de rythme ou à bout de souffle. On ne peut même pas se foutre de la gueule d’Ajinca qui a été le seul à la hauteur d’une étiquette NBA. Rappelons qu’il joue à Strasbourg.

A ce rythme, même sans  Gasol, Navarro ou l’Inspecteur Derrick l’Espagne pourrait être un obstacle.

Montpellier hand : Pour l’Omeyer et pour le pire

À l’issue d’une précaire période d’essai, mon rédacteur en chef m’annonçait que j’avais au moins autant de talent que le spécialiste F1. J’étais fier. Jusqu’à ce que je lise ses contributions. Laver mon honneur en m’essuyant les pieds sur celui du hand français semblait être une juste revanche.

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Il était une fois une équipe de handball. Vous l’ignorez sans doute et vous vous en foutez probablement mais le handball est un sport d’origine danoise et un peu allemande, enfin on sait pas trop, ceci explique sans doute cela. Vous en foutez peut-être moins et pourtant vous ne le savez pas non plus mais Montpellier a été fondé en 1982. Si, en fait on s’en branle. Mais son palmarès laisse songeur, 1 seule ligue des champions pour 14 titres de champion de France, 8 coupes de la ligue et plus de 10 coupes de France. Il faut croire qu’il y a aussi du hand dans les autres pays mais pas trop en France, puisque le redoutable concurrent Chambéry n’a fini deuxième qu’à 10 reprises. On appelle cela être bons perdant : interdiction de faire une vanne avec Poulidor. Le handball se jouait donc à 7, et à la fin c’est Montpellier qui gagnait … Jusqu’à la saison 2012-2013.

Hansen et Gretel. Avec les Qataris, c’est la saison du renouveau pour Paris. La vraie, pas comme au Stade Français. Le MAHB avait déjà eu des concurrents, mais aucun qui ne soit meilleur et bien plus riche que lui. Pour leur premier challenge national depuis 15 ans, les Montpelliérains devaient donc finir deuxièmes. Dunkerque et un autre pari en ont décidé autrement.

Parions peu, parions bien. Avec l’arrivée de Karabatic en 2009 le MAHB et les collectivités locales faisaient un pari sur l’avenir : s’inscrire durablement parmi les grands européens et regagner une ligue des champions. Des paris, les joueurs montpelliérains en ont pris d’autres. Nikola ne jouait pas le match, mais son smartphone et sa compagne le compromettent à l’insu de son plein gré.   Pas plus malin, mais plus célèbre que ces coéquipiers, il devient le symbole de l’affaire. Le club se réveille avec la gueule de bois : tout comme le Beaujolais, le Montpellier nouveau à un gout de chiotte et tape à la tête.

L’Omeyer d’entre nous. Les frères Karabatic et les sponsors partent, Canayer reste. Une vielle branche (Omeyer) et du bois vert (Simonet) arrivent pour rallumer la flamme : il faudra faire avec. Certains doutent que le MAHB puisse être plus fort que l’an dernier. Le Vestiaire avait simplement espoir qu’il soit moins mauvais. Mais ça, c’était avant que la CNACG n’invalide les contrats de Simonet, Hmam, Gutfreund et Siffert. Si la décision est confirmée, Montpellier aura même du mal à remporter la deuxième place derrière Paris. Canayer a au moins de bonnes raisons de pleurer comme un Guy Noves et d’envoyer l’équipe bis au Trophée des champions. Mais elle ne le sera pas car la CNACG comme la DNCG en foot sait se laisser convaincre.

Pendant ce temps, Olafur est au moulin, mais il prend sa retraite internationale. Pour la deuxième fois.

France-Bielorussie : Bielo submarine

Le Vestiaire vous avait prévenu : une équipe est née et quelle équipe. On est content que Giroud ait pas marqué, mais Nasri quand même c’est chiant alors que c’est toujours le même petit merdeux. Mais un petit merdeux qui dit bonjour.

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Domenech est-il revenu entraîner l’équipe de France en première mi-temps ?

Détrompez-vous aucune occasion, Ribery et Payet qui ne passent pas face à des Bielorusses, Giroud qui fait de la merde et un but encaissé par des Bielorusses, c’était bien pire que du Domenech, c’était du Deschamps.

Une équipe est-elle née ?

Revenir deux fois au score, en mettre deux derrière ça peut effectivement prêter à confusion. Mais c’était la Biélorussie, 73ème nation mondiale. Classée derrière la Libye et la Jordanie mais devant Haïti tout de même.

Pourquoi l’équipe de France est-elle chiante à voir jouer alors qu’on a une dizaine de meneurs de jeu qui s’appellent pas Zidane ?

Gourcuff, Valbuena, Nasri, Grenier, Ribery, Benzema à l’époque où il était encore international, on pourrait même mettre Pogba et pourquoi pas Payet. Ca fait huit mais effectivement ça fait beaucoup. Beaucoup trop et ils se prennent tous pour ce qu’ils ne sont pas, ils se la pètent, aucun ne s’est imposé mais ils veulent tous le ballon comme dans la cour de récré au collège. Ils décrochent pour toucher la balle mais à 35m du but. Ils tentent tous de combiner et ne créent absolument rien. C’est ça qui donne cet aspect rance, un peu pourri voire carrément merdique  du jeu tricolore.

Peut-on faire un bilan joueur par joueur pour rigoler un peu ?

Oui, on peut:

Lloris : Bruno Martini ou Gilles Rousset c’était pas mieux. On pardonne.

Clichy : Il va vite, il a un bon pied gauche mais il a toujours ce péché mignon d’être tout caca et de prendre l’eau. En 2010, quand la Bielorussie avait marqué c’était grâce à lui.

Abidal : Il est presque toujours là quand la France en prend 2 dans un pays du quart monde.

Koscielny : Il apprend beaucoup aux côtés d’Abidal. Donc rien.

Sagna : Décidément il n’aime pas jouer au foot. Sinon il ne jouerait pas à Arsenal.

Pogba: Il marque, il a du talent mais évidemment il est pas fiable.

Matuidi : A Paris il n’est pas à son niveau, là non plus. Logique.

Valbuena : Il est gentil mais il va finir par se faire bouffer.

Nasri : Une bonne rentrée contre la 73ème nation mondiale.

Giroud : Il a été nul mais on imagine jamais à quel point. A part une passe sur le péno, son jeu en déviation a été ridicule. Mais quel mauvais joueur de foot.

Ribery : Ribery.

Payet, Sissoko : On s’en fout.

 

La France va-t-elle remporter la Coupe du Monde ?

Parfois il est des questions qui peuvent paraître provocantes et qui ne le sont pas du tout. Car aujourd’hui si personne n’ose critiquer Deschamps ou une équipe qui ne marque pas le moindre but à la Géorgie, la Belgique ou l’Uruguay c’est parce que tout le monde sent qu’il se passe quelque chose. Que de cette équipe où les résultats pathétiques succèdent aux prestations catastrophiques depuis 6 ans va naître la lumière. Voici les indices qui montrent que les bleus ont peut-être la meilleure équipe du monde.

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Benzema et Ribery des leaders d’exception

Qui imaginerait qu’une équipe où sévirait la doublure d’Higuain et Adebayor au Real ne parviendrait pas à aligner plus de zéros buts en 5 matchs. Qui imaginerait qu’une sélection emmenée par le maître à jouer du grand Bayern Munich en lice pour le ballon d’or réussirait à marquer en 5 matchs autant que l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2002 et un tout petit but de moins qu’à l’Euro 2008 ou la Coupe du monde 2010. Le refrain est connu, à chaque fois qu’il y a eu une grande équipe de France, un génie en dirigeait le jeu : Kopa, Platini, Zidane. En 1988, quand la France tenait Chypre en échec, Bravo, Sauzée et Dib menaient le jeu.  En 1993 quand Israël confisquait le passeport de Papin et Cantona, Sauzée était encore sur le terrain. Ca sent le grand joueur à plein nez. En 1999, quand Andorre transformait Leboeuf en joueur décisif, Dhorasoo avait succédé à Sauzée. Cette fois, la France a deux génies qui ont disputé à peu près trois grandes compétitions depuis le départ de Zidane. Pour le bilan flatteur d’une victoire en 10 matchs. C’était l’année dernière contre l’Ukraine. Si en 2014, la France n’est pas championne du monde avec les mêmes joueurs depuis six ans, c’est à rien n’y comprendre. S’ils passent les barrages aussi.

Parce qu’une équipe est née et même plusieurs fois

Tout le monde s’en souvient, une grande équipe de France est née en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2006 contre l’Espagne. Le problème c’est qu’elle était emmenée par des quasi quinquagénaires et qu’elle est donc morte aussi vite le 6 septembre de la même année en battant l’Italie deux mois après que les Italiens aient récupéré la Coupe du monde. Ensuite, c’est en 2008 à l’issue du 0-0 fondateur contre la Roumanie qu’une équipe est née. Benzema et Ribery étaient sur le terrain, Thuram aussi. Henry avait annoncé la couleur, on allait voir ce qu’on allait voir contre les Pays-Bas. On les a vu nous planter 4 buts, Thuram était sur le terrain . Domenech a ensuite promis la naissance d’une équipe si on le laissait en place.   Escalettes a dit d’accord si Domenech prend au moins 5 points en 3 matchs. Il en pris 4 mais heureusement une équipe est née contre la Roumanie. Et surtout le nouveau Zidane. Du coup il devenait inutile de s’inquiéter de devoir passer par les barrages à cause de la Serbie et de ne se qualifier que grâce à la main de Thierry Henry pour une fois qu’il ne la mettait pas dans la gueule à Benzema. C’est lors des matchs de préparation que les dernières angoisses sont parties grâce à cette victoire à l’arrachée contre le Costa Rica, une équipe était née, elle allait perdre contre la Chine dix jours plus tard et faire la Coupe du monde que l’on connaît. C’est ensuite Laurent Blanc qui va faire renaître cette équipe contre l’Angleterre à l’Euro 2012. Mais l’Espagne à l’agonie sera trop forte pour Debuchy et ses racailles de collègues. Deschamps a longtemps espéré ce fameux match à l’issue duquel la presse raconterait les mêmes conneries qu’après l’Italie, la Roumanie, la Roumanie, le Costa Rica et l’Angleterre. Et miracle, une équipe est née contre l’Espagne en égalisant à la dernière seconde, Giroud était le nouveau Benzema. 8 matchs plus tard, une équipe pourrait bien naître contre la Bielorussie ce soir, si la France ne perd pas.

Une défense intouchable

Intouchable car si on pouvait on ne la toucherait pas. Rami, Evra, Sagna, Varane, Sakho, Abidal et pourquoi pas Clichy, Debuchy ou Reveillère. Des noms qui font rêver. Non on déconne, ça fait rêver personne. Des joueurs, au choix, fragiles, remplaçants, titulaires à Valence, vieux, nuls à chier, blessés, incapables de centrer correctement, nuls à chier. Bref c’est pourri et ça fait longtemps que c’est comme ça. Depuis le 6 septembre 2010 et la première retraite de Thuram, Gallas, Sagnol et Abidal. Quand on ne marque pas, il vaut mieux ne pas prendre de but comme l’avait expliqué Jacquet à Guivarc’h, Dugarry, Loko, Ouedec et Madar. Lizarazu, Thuram, Desailly et Blanc avaient tout entendu.

Domenech sort donc grandi de ces trois dernières années d’équipe de France qu’il a largement contribué à détruire à ne construisant pas de nouvelle génération. Mais de nouvelle génération digne de ce nom il n’y avait pas. A sa place, des petites frappes égocentriques avides de putes et de bagnoles, des joueurs moyens comme à la fin des années 80, début 90 et un ou deux bons qui n’en ont rien à foutre de l’équipe de France. Ils ont bien raison, car il n’y a rien à en faire.

 

Ukraine-France : Petro dollars

A l’occasion du premier titre de l’histoire de l’équipe de France, le Vestiaire poursuit son apprentissage du basket européen grâce au talent de son expert Djelil qui vous dira bientôt qui de Jordan, Bryant, James ou Dacoury est le plus grand.

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Par notre consultant Djelil Adjaho

Vous les entendrez tous dire que Pooh Jeter, meneur de l’Ukraine, n’aurait pas dû chambrer Tony Parker lorsqu’il était en feu entre le début du match et le 3ème quart temps. Il ne devait pas être au courant du niveau des sapeurs-pompiers français pour éteindre un incendie. Vous entendrez dire que Boris Diaw a fait un superbe match et que Ajinca était hyper présent au rebond tout le match de même que son remplaçant Johan Petro. Il est vrai que ce fut un match serré car les deux équipes étaient concentrées dès l’entame du match (malgré le 7-0 infligé d’entrée par les Ukrainiens) et qu’il y avait très peu de pertes de balles. Nous n’allons pas vous refaire le film du match car c’est ce que tous les sites web de basket vous expliqueront sans la moindre blague alors je vais pas me faire chier à en faire.

En réalité, le match contre l’Ukraine n’avait rien d’un match test puisque tous « les spécialistes » pensaient que cette équipe ne passerait pas le premier tour. Et comme l’incompétence est une maladie contagieuse tout le monde a fini par se rendre compte que c’était une équipe complète qui s’appuyait beaucoup sur ses tirs extérieurs mais également son jeu intérieur.  Hier nous avons vu que si nous ne rentrons pas nos tirs extérieurs ou à mi distance, nous étions en difficulté. J’ai été déçu du jeu de Ajinca autant que de son prénom Alexis car prendre des fautes aussi stupides dans un match à ce stade de la compétition, qu’en sera-t-il si nous nous retrouvons face à des nations avec des intérieurs techniques ? Autant s’en débarrasser immédiatement en lui foutant une bonne béquille. Par Johan Petro par exemple qui est certes un bagarreur mais plus un poste 4 que 5 dans l’âme donc son jeu intérieur laisse énormément à désirer. De là à imaginer qu’il a pas le niveau pour être là,  je vous laisse juge.

Ce soir, le match contre la Belgique  devrait être une formalité car il n’y aura que des Belges sur le parquet. La France devrait terminer 1er de sa poule avant les matchs du second tour. La France atteindra les ½ finales sans problème mais il faudrait faire un sérieux effort collectif. Car finalement, ce n’est pas un hasard si Parker, Batum et Diaw sont les stars de cette équipe. Ils ont aussi le point commun d’être les meilleurs. Et si leurs pauvres camarades ne se mettent pas au diapason, ce sera l’humiliation. La rime est riche mais pas gratuite car pour écraser cette équipe de France à l’heure actuelle la recette est simple : vous faites une prise à deux sur Parker ou Diaw selon celui qui a le ballon. Pendant ce temps-là, Batum, la tête brulée n’a pas inventé l’eau tiède, perdra son sang froid après quelques fautes et déjouera complètement. Et ces techniques vicieuses mais pas interdites, les autres équipes n’hésiteront pas à les employer.

 Pour finir on rappelera qu’hier soir de Colo et Ajinca ont été aussi mauvais que Parker, Diaw et Gelabale ont été bons.

 

Top 14 : Revol au-dessus d’un nid de Kockott

 A peine 4 journées de championnat et notre spécialiste rugby est déjà essoufflé. Il n’a pas tenu l’enchainement de 2 matchs en 4 jours, et ce débile de calendrier nous dit qu’il faut rejouer dans à peine 2 jours. Pas sûr qu’il survive jusqu’à la trêve. Le début de championnat a été intense, il est grand temps de faire le point. Un état des lieux du Top 14 s’impose.

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  Une chronique by Alfred Hitchcockott. Retrouvez ici tous nos articles rugby

Excellent état

Le stade Charles-Mathon est intact. L’USO a pris tous les points qui passaient à sa portée. Son rayon d’action fait donc 100 mètres sur 60, c’est pas très grand mais ça peut suffire pour rester en Top 14 un an de plus, et puis maintenant tout le monde sait où placer Oyonnax sur une carte. Ou pas.

 Bon état

Les joints sont comme neufs du côté de Toulon, nous dit l’exilé Eiffion Lewis-Roberts. Du côté du CO, les fondations sont solides. Les entraineurs, sûrs de leur force, ont tenté de raisonner le boss : « Mais, ô Président à Vie, nous n’avons pas besoin de l’arbitre pour gagner, le Stade Français a fait un beau match contre un Biarritz tout moche, Jannie Bornman anéantira Missoup et nous l’emporteront  haut la main ». Mais en matière d’arbitrage, Pierre-Yves Revol, à l’inverse de Guy Novès, préfère prévenir que guérir. Pierre Fabre se retourne dans sa tombe.

Pas de faille à Clermont non plus, le jeu est déjà en place. Trop en place, ça devient un casse-tête. Comment pourrait-on ne pas gagner cette année ? David Skrela n’est plus là, Morgan Parra préfère être mauvais en équipe de France. Tous les espoirs reposent sur un bon vieux pétage de plombs  de Jamie Cudmore en finale.

Toulouse, bah Toulouse quoi.

Grenoble assure à domicile, Brive assure à domicile et à l’extérieur.

 

Etat moyen

A Bègles, un trou, celui de Pierre Bernard mercredi soir face à Montpellier, qui coûte 3 points et vient gâcher un tableau jusque-là très correct. Wisniewski en a déjà marre de se faire traiter de petit Sexton par un chauve qui s’appelle Labit. En plus il ne comprend rien à son accent et le Racing a eu du mal à battre Oyonnax à domicile. Inquiétant.

 A Montpellier, la fissure dans le monument Gorgodze sera bientôt réparée. Deux mauvais matchs d’affilée, mais deux mauvais matchs remportés, tout ne va pas si mal.

 

Etat moyen mais on s’attendait pas à mieux 

Belles façades mais rien derrière. Bayonne a fait illusion contre Oyonnax. Le Stade Français a fait illusion contre Biarritz.

 

Etat lamentable

Faugeron va y laisser sa caution. Pour une fois il avait une excuse, la maison n’était pas en très bon état à son arrivée. Ce n’était pas non plus une raison pour tout saloper. Le dopage chez les joueurs est un problème, ce n’est un secret pour personne à part pour Serge Simon. Mais quand va-t-on parler de la consommation d’amphétamines chez les entraineurs ? N’importe qui à sa place aurait envie de se Taele veines, Didier Faugeron, lui, jubile.

Il arbore en toute circonstance ce sourire radieux et, au bord du gouffre, se prend à rêver de jours meilleurs, « lorsque les absents seront revenus » (!). Quelqu’un osera-t-il lui dire qu’Harinordoquy aura 34 ans dans 5 mois ?  Ce n’est certes pas la première fois qu’il coule une équipe, non, ce n’est  vraiment pas la première fois qu’il coule une équipe, mais aussi rapidement et avec autant de moyens, c’est une performance. Chapeau l’artiste.

Tant pis pour le suspense de ce Top 14, le Biarritz Olympique a plombé sa saison dès le 4 septembre. Ça ne fait jamais plaisir d’aller à Oyonnax, alors si en plus c’est pour perdre et se taper Barcella qui chante pendant 8 heures dans le bus du retour…  La suite, c’est la réception-branlée de Toulon et le voyage-suicide à Toulouse, qui devraient installer le BO à la première place qualificative pour la ProD2. Quand certains doivent attendre le printemps avant que leurs efforts finissent par payer, le BO récolte dès septembre les fruits pourris de son mauvais travail.

 

 Pendant ce temps-là, Serge Blanco n’a plus beaucoup de solutions. Les bons entraineurs ne courent pas les rues, et il n’a pas trop le temps de chercher, le rôti va refroidir. Faire revenir Jean-Michel Gonzalez n’est pas aussi impressionnant que rappeler William Servat.  Si Biarritz tombe contre des équipes italiennes en Top 14, est-ce que ça va se voir ?

 

US Open: Gasquet va-t-il de nouveau humilier Nadal ?

Pour la deuxième fois Richard Gasquet se présentera en demi-finale d’un Grand Chelem. Ca ne fera pas de lui le plus grand joueur français ni même l’un des trois meilleurs, ni même l’un des quatre. Il peut quand même réaliser l’exploit qui lancera pour la deuxième fois sa carrière après la taule qu’il avait collé à Monte Carlo en 2005 au joueur du siècle qui s’appelait Federer. Sans doute un homonyme du 7ème joueur mondial.En demi-finale Richard avait pris un débutant du même âge Rafael qui lui avait montré pour la première fois les muscles qu’il n’avait pas encore à Tarbes en 1999. Au premier set Gasquet avait le talent, les deux suivants Rafael s’appelait Nadal. Voici pourquoi Richard va enfin devenir Gasquet.

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Parce que Richard il a pas besoin de voir un psy

Depuis ces fameux Petits As Richard a eu beaucoup de mal à battre une nouvelle fois Rafael. Parfois il n’avait pas le physique, parfois pas le mental et souvent pas le niveau. Du coup en 10 affrontements l’Espagnol mène de justesse 10-0. Si on osait utiliser des clichés à la con, on appellerait ça une bête noire, mais curieusement les Top 3 sont les bêtes noires de beaucoup de joueurs. Alors écartons cette hypothèse. Richard n’a pas peur de Rafael, il l’a même battu une fois quand ils avaient 13 ans il n’y a aucune raison que cela ne se reproduise pas. Et si Gasquet ne bat quasiment jamais des joueurs mieux classés, ce n’est pas qu’il fait un complexe c’est qu’ils sont meilleurs. En plus il vient de battre Ferrer qui était mieux classé même si c’était un lointain cousin du Ferrer de terre battue.

Parce que Richard n’a pas fait la Une de Tennis Magazine à 9 ans pour rien

Si le papa de Richard s’est montré insistant auprès de son fiston pour qu’il sache retourner ses services avant ses trois ans et demi ce n’est pas pour que Richard passe sa vie à prendre de la coke sur le pubis d’une salope vénale. Ou pas que pour ça. Bilan : quand on oblige son enfant à jouer au tennis pour réaliser ses propres rêves il apprend à rouler des galoches, il a une technique sans égal mais ses coups font moins mal que ceux de son papa.

Parce que Rafael préfère la terre battue pour démolir ses amis et ses ennemis

L’US Open ce n’est pas un tournoi pour Nadal. Les surfaces dures l’empêchent d’exprimer totalement ses qualités que sont l’endurance et la violence. Du coup il a remporté tous les tournois auxquels il a participé pour voir s’il pouvait y arriver.  A Flushing, il n’a fait que deux demies et une finale si l’on excepte sa victoire en 2010. Faut-il se fier à la fessée qu’il a mise à Robredo hier pour jauger sa forme actuelle ? Surement pas, il vaut mieux étudier le comportement de Nadal quand il est en demie d’un Grand Chelem. Nadal a-t-il l’habitude d’être en forme ? Depuis 2009, il ne s’est jamais arrêté là. On résume : 9 demies=9 finales. Pourvu que la Syrie attaque les Etats-Unis demain soir ou qu’il se blesse.

Mais après tout pourquoi ne deviendrait-il pas du jour au lendemain le plus grand joueur de tous les temps ?

 

La légende Parker (2/3) : Sans Spurs et cent reproches

Tony Parker n’avait pas 22 ans la première fois qu’il n’a pas sauvé l’équipe de France. Mais à 22 ans on a encore le temps de se perfectionner.

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Belgrade, septembre 2005. Cette fois la France n’est pas brillante depuis le début de la compétition, mais passée par les barrages, elle se hisse encore en demi-finales en torchant la Lituanie, comme quoi en fin de compte c’est possible. Face à elle, la Grèce, dont on ne sait pas grand-chose à part qu’elle joue sale quand il le faut et qu’elle finira championne d’Europe deux jours plus tard. La France, elle, devrait déjà être contente d’être là parce que le souvenir de la dernière finale de l’Euro est plus âgé que Claude Bergeaud, venu accompagner Tony et donner quelques consignes si besoin. L’histoire préférerait retenir que c’est lui qui a donné celles des dernières minutes de ce France-Grèce mais serait-ce honnête ?

Tony, jusque-là, est parfait. Au départ il est sur le banc et la France perd. Puis il rentre et la France gagne. C’est ce qu’on attend de lui et de toute façon comme il est là, la France est favorite, surtout qu’avec sa deuxième bague NBA, il est sur les jaquettes de NBA Live et qu’il a enfin son émission de radio sur RMC. En vrai chef d’entreprise, il marque régulièrement des paniers aux Grecs jusqu’à ce tir à trois points qui donne sept points d’avance (58-51) à 1’14 de la fin. Il lève les bras au ciel et prépare déjà sans doute quelques couplets de Balance-toi en lançant sa dernière passe décisive vers Diaw. 62-55, il reste 47 secondes. C’est gagné, obligé, il ne reste qu’à voir la suite, c’est ici. Même si Papaloukas vient lui mettre un bon vieux bras roulé sur sa petite tête, même si les Grecs rentrent tous leurs lancers francs, c’est forcément gagné. Pourtant Diamantidis a l’idée de se placer derrière l’arc de 3 points à 3 secondes de la fin, et il n’a pas forcément tort puisque la France n’a que 2 points d’avance. Tony le comprend avec 1 seconde et 5 mètres de retard, et comme il n’est pas l’inspecteur gadget il ne peut pas contrer le ballon.

La question pourrait être : pourquoi avoir défendu comme une merde sur cette dernière possession ? Et pourtant personne ne se la pose, trop occupé à penser à ces lancers francs foirés et à cette perte de balle dans les 47 dernières secondes. C’est dégueulasse parce que Rigaudeau a eu tous les derniers lancers francs et il en a aussi raté la moitié. Mais Rigaudeau, lui, va arrêter juste après la belle médaille de bronze décrochée deux jours plus tard, grâce au meilleur Tony qui signe là sa plus belle performance en atomisant l’Espagne de Navarro de 30 points. Comme quoi ça aussi c’est possible.

Pendant ce temps-là, Boris Diaw sera le seul français dans l’équipe type de cet Eurobasket 2005.

Lyon : La jeune Garde

On dirait bien que les joueurs l’ont lâché. Mais lâché qui ?

 

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Il s’appelle Kevin Bérigaud et il a compris quelque chose d’apparemment simple mais d’essentiel quand on est attaquant. Quand on court un peu vite et qu’on joue seul en pointe, même à Evian, si la défense adverse joue haut, même celle de Lyon, courir vers le but quand un coéquipier arme une passe est ce qu’il y a de mieux à faire.

Cela suppose sans doute beaucoup de travail et une réflexion tactique de plusieurs années. Faire un appel en profondeur plein axe quand Bisevac ne regarde pas, c’est extrêmement futé. Faire un autre appel plein axe alors que cette fois Bisevac regarde, mais que Koné n’a pas envie de courir, c’est comme atteindre la maturité. L’heure de gloire de Bérigaud a peut-être été rendue possible par toute une litanie de petits détails. Par exemple et au hasard, le recrutement de Lyon. Miguel Lopes n’est pas du tout ce latéral droit suspect chipé au banc de touche du Sporting Portugal qui lui-même l’avait chipé au banc de touche de Porto, il est un martyre désigné par les plus hautes instances pour être le premier joueur dont le championnat portugais se débarrasse en l’envoyant en France. Ou alors il est juste un latéral pas bon de 27 ans que Lacombe a recommandé. Au-delà d’être vieux et d’avoir un genou qu’aucune assurance ne prendrait en charge, Réveillère a vraiment dû mal se comporter pour laisser son casier à ça.

Pour solidifer le tout, il y a aussi Bedimo que tout le monde s’arrachait il y a un an. Parce qu’il y a un an il serait venu de Montpellier, champion de France. Mais cette année il vient de Montpellier, 9e de Ligue 1 et 11e défense. On ne va pas reparler de Danic, dont les adducteurs ont sagement choisi d’arrêter le massacre entamé en Ligue des Champions.

Du coup c’est la jeunesse lyonnaise qui se fait massacrer, ou qui massacre tout selon leur entraîneur. Benzia, Fekir, Ghezzal, Ferri, Bahlouli, Umtiti, retenez bien ces noms, vous n’aurez peut-être bientôt plus l’occasion de le faire. Tant pis, pour essayer de faire mieux il y aura Zeffane, Sarr, Plea, Koné, Tolisso. Et bien sûr Gourcuff, qu’on annonce comme un international en puissance, enfin quand les autres sont bons. Sur le coup, Garde n’était pas très content de leur match à tous et de leur manque d’humilité. Mais ils sont jeunes, ils ne savent pas que le match qui suit une troisième défaite de suite, on ne peut pas être mené 2-0 par Evian au bout de trente minutes juste parce qu’on fout rien. Grenier, leur nouveau maître à tous, n’était pas là pour leur dire. Gonalons essaie mais personne ne l’écoute, les fautes et les relances manquées ça n’impressionne plus grand-monde à notre époque.

Pendant ce temps-là, Aulas a choisi d’absoudre Bafé Gomis. Quatre défaites de suite, la Ligue des Champions envolée, Lacazette nul à chier en numéro 9, c’est peut-être un peu tôt pour prendre une telle décision.

Formule 1 : Spa encore plié mais presque

On ne sait plus trop quoi penser des performances de notre chroniqueur Formule 1 dont vous pouvez retrouver l’intégralité en cliquant ici. Pour certains il n’a rien à faire sur le Vestiaire car il n’est ni drôle, ni compétent. Pour d’autres il mériterait même d’être payé pour avoir annoncé le titre d’Alonso à défaut de son rachat d’Euskaltel, ou la signature de Raikonnen chez Red Bull. Un camp serait plus fourni que l’autre. A vous de juger.

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BR Driven (2)Par Henri Carl

Vettel a encore gagné et l’on se croit revenu au temps du grand Schumi. Celui qui gagnait, pas son grand-père revenu chez Mercedes pour couler sa légende. Vettel gagne régulièrement et répond présent au bon moment mais Alonso s’accroche comme un morpion à la toison de Sébastien Patoche qui s’accroche un peu trop à la notre. Ce ne sera peut être pas suffisant tant le retard de Ferrari est grand. Je vous l’annonce aussi : Red Bull sera champion du monde des constructeurs, on le sait déjà. Jean-Eric Vergne n’ira pas chez Red Bull, on s’en doutait tous, sauf lui. Par contre, il pourra toujours en boire, du Red Bull.

Pour Ricciardo, désormais successeur officiel de Webber, ses 12 points au compteur rappellent beaucoup Capelli, engagé chez Ferrari après une année laborieuse chez Leyton House (1 pt inscrit). Il est sportivement très étonnant que Red Bull engage un pilote aussi tendre pour perdre le titre constructeur dans la foulée, économiquement ça se justifie comme je vous l’expliquais la dernière fois, donc le titre constructeur on s’en branle. Raikkonen est sans doute plus sentimental que compétiteur.

Chez Mercedes, Rosberg a prouvé qu’il était surcoté. Sinon, comment expliquer le fait qu’il se fasse dominer par Hamilton, nouveau venu dans l’équipe. On assiste également à la décrépitude de deux grandes équipes de la Formule 1 : McLaren et Williams (Seuls Marussia et Caterham feront pire). Naufrage dans lequel, tel Leonardo di Caprio avant de couler, seul Button surnage. Même chez les Suisses cela va mal, et ça n’ira pas mieux en embauchant un Russe qui deviendrait ainsi le plus jeune pilote de F1 de l’histoire. Ça paiera toujours les putes et la vodka mais quand même …

Chez Force India enfin, pas sur que Sutil conserve son volant après une saison plutôt terne. Avec ces cartes en main, on se prend à rêver de voir (enfin) une bonnasse femme en Formule 1. Côté français, heureusement que Grosjean a le soutien inconditionnel de son boss, Pic celui de Lagardère, Bianchi celui de Ferrari. Je me rappelle que les médias français crachaient ouvertement à la gueule de pilotes payants, parfois réguliers à défaut d’être transcendants (Diniz par exemple), mais là il semblerait que l’honnêteté intellectuelle ait ses limites. Heureusement que mon rédac’ chef me laisse carte blanche. Il reste encore 8 courses aux pilotes pour déjouer mes pronostics, pas sur qu’ils y parviennent.

Teddy champion du monde: L’infection du Riner

Emilie Andeol aura aussi un jour son nom sur le Vestiaire, mais pas Cyrille Maret il n’avait qu’à bouger un peu plus son cul. Même si on se prive d’un beau « la curée du cas Maret ».

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On aurait pu resservir l’article publié il y a un an sur le même sujet.  L’histoire d’un homme qui est beaucoup plus que ça puisque qu’il est déjà le plus grand sportif de tous les temps tous sports confondus. Le plus titré n’est qu’une question d’années et ça fait longtemps qu’on le dit. On aurait pu faire les vannes habituelles sur les métaphores extraterrestres et robotiques. On aurait pu imaginer par exemple que tout petit il traversait la route quand David Douillet s’est planté en moto moins d’un an avant de remporter un nouveau titre mondial. Et qu’en le percutant Teddy a été recouvert d’un peu de gras, de talent, et de technique. Miracle, l’arrivisme, la cupidité et le vice de l’ancien champion l’ont épargné et il est devenu humble en plus d’être grand et fort.

Mais tout ça ne serait qu’un ramassis de conneries comme ne manqueraient pas de le souligner nos amis de France Judo. Alors pour éviter de les faire gerber, nous nous contenterons de faire comme tous les médias dans ce style fort original si agréable à lire sans jamais être redondant, avec une distance et une analyse qui enverraient la totalité des cartes de presse de ce pays aux chiottes s’il y existait un tribunal des journalistes dans les égouts : « Bravo champion !!! » « Quelle star!!! » « Enorme!!! » « Ouahh!!! » . Et s’il reste un peu de place sur son énorme cul entre toutes les langues se battant en duel, nous mettrions bien la notre car pour une fois c’est largement mérité, pour peu qu’il faille forcément s’agenouiller devant le Dieu show-business. Car le Vestiaire a enquêté et il s’avère que Teddy Riner ferait caca plusieurs fois par semaines. Quel irrespect, n’est ce pas.

Pendant ce temps-là on aurait pu se moquer de son mental, de son judo, de sa stratégie mais pour une fois il n’a aucune de ces failles.« Bravo champion !!! » « Quelle star!!! » « Enorme!!! » « Ouahh!!! »

Handball (3/3) : Le Bosquet qui cache la forêt

Les Spécialistes hand ayant été déprogrammés de la grille de Canal+, le Vestiaire se voit contraint d’assurer à lui seul le traitement médiatique de ce sport, au risque d’y perdre ce qu’il reste de sa faible audience. Avec ce troisième volet, le spécialiste handball devient l’un des hommes forts du Vestiaire. Mettra-t-il pour autant un coup de tête à l’un des ses collègues ?

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Si comme Marian Cozma dans l’épisode précédent on vous a laissé pour mort il y a quelques années vous devez imaginer que la capitale du handball s’appelle Chambéry avec Gardent à sa tête qui commence à aimer le pognon. Si vraiment c’était il y a très longtemps c’est l’OM Vitrolles qui domine avec Gardent en pivot qui n’aime pas encore assez le pognon. Aujourd’hui, Gardent aime vachement le pognon du PSG qui s’en sert également pour gagner autre chose comme on vous l’a raconté.

Pendant ce temps là, à Chambery, Bertrand Gilles confirme lui aussi sa condition physique rayonnante jusqu’à laisser ses ischio-jambiers sur le banc de touche. Detrez, seul tricolore à n’avoir remporté qu’un titre international en 8 ans jouera donc le début de saison. Chambéry a un bel effectif, mais peu de banc. Sans leurs cadres ils viennent d’en prendre 8 face à Montpellier. Dunkerque ne pourra même plus compter sur Bosquet, parti à Tremblay. Certains veulent nous faire croire que la blessure d’Erwan Siakam est un autre coup dur pour le club. On se prononcera une fois qu’on aura pu le voir jouer : France TV assure que c’est possible s’il participe à une finale olympique. Heureusement, Guillaume Joli marquera les penalties. De belles roustes en perspective face à Kiel en Champions League. Rendez-vous les 13 et 20 novembre.

  On ne vous parle pas des autres clubs : passer sa soirée du 14 septembre devant un Sélestat-Dijon attire encore moins de monde qu’un Marmande – Casteljaloux joué dans une vielle salle polyvalente. Le handball étant un sport bien organisé les quatre plus gros budgets  pré-cités finiront de toute façon aux quatre premières places.

Carte blanche Eurobasket : Le moniteur de Colo

Entente moins cordiale entre la France et  la Grande Bretagne que lors du sommet du G20. Et oui, le Vestiaire renoue en même temps avec les cartes blanches, les vannes politiques d’actualité et son célèbre spécialiste NBA Djelil qui sait aussi parler basket européen. Attention c’est vraiment réservé aux passionnés.

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Et il la tient sa revanche l’ami François, pardon l’ami Vincent. Après la déconvenue face à l’Allemagne, il ne fallait surtout pas rééditer l’exploit de perdre contre une nation moins bien classée au rang FIBA. Sinon autant disputer le championnat d’Asie. Cependant au vu du 1 er quart temps, et de la première mi temps plus généralement, on aurait été tenté de sortir les mouchoirs et les bols de riz.

La bande de TP commence le match sur un bon rythme, Diaw fixe à l’intérieur et selon son adversaire direct va au panier ou ressort sur les extérieurs qui ne se gênent pas pour trouer la filoche. Jusque là tout va bien puisque les Britanniques eux ne peuvent se vanter de faire pareil tant leur jeu intérieur est inexistant, on serait tenté de dire leur jeu tout court. Ils vont donc activer le plan B qui consiste à Vivre ou mourir par les 3 points, célèbre chanson de 2-PAC  » to Live and Die in LA « . Ceci étant ils reviennent à -8 à la mi temps alors qu’au milieu du 1 er quart temps, on comptait + 15 pts.

A ce moment là on remarque que la défense de l’équipe de France sur les extérieurs est trop lente et pas assez efficace puisque leurs artilleurs mesurent au moins 10 cm de plus que TP et Co. Du coup à la mi temps, on demande à Ajinca de défendre sur les extérieurs et comme par hasard, la Grande Bretagne ne marque plus. A force d’écouter du 2-PAC, on agit comme tel et on finit comme lui : KO technique. Mais pas la moindre balle dans le buffet. Cette stratégie va permettre à l’EDF (équipe de France pas électricité de France) de pointer à +20 à la fin du 3eme quart temps et laisser les titulaires stars (TP et BATUM) se reposer tout le 4 eme quart temps le match étant plié. Il faudrait noter la bonne perf de De Colo, le petit Texan qui en 1 quart temps a marqué 11 pts avec quelques bonnes passes et interceptions.

Oui on sent que l’EDF vient d’arriver dans le tournoi et au vu des déconvenues des divers favoris ( le pays de Nadal et de Contador, on ne vous en dit pas plus), tout laisse à penser qu’ils ne sont pas les seuls à ne pas encore être entrés dans la compétition car hier soir, la France se devait de gagner avec 35-40 Pts d écart mais bon déjà qu’entre Cameron et Hollande c’est pas la joie, il ne faut pas en rajouter non plus.

Ce soir on joue Israël, la victoire sera surement à l’arrivée mais espérons que la manière aussi (le minimum serait de +30 pour la France). A l’arrivée, la France se qualifiera certainement pour le 2nd tour et pour les phases à élimination direction directe. Avec de telles annonces, on se demande parfois si notre expert F1 ne serait pas passionné de ballon orange .

La légende Parker (1/3) : Tony monte-arnaque

Il est le plus grand joueur français de tous les temps mais lui non plus n’a rien gagné. Voici son vrai bilan en bleu, celui que personne n’a jamais fait parce que TP il est trop génial. Premier épisode l’Euro 2003 que les Bleus doivent évidemment gagner puisque Moïso est là.

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Suède, été 2003. A 21 ans, la nouvelle star du basket français vient de s’acheter une jolie bague NBA, la première d’une belle série. Avec lui, donc sans regarder les autres, la France est favorite de l’Euro au pays des Ibra. Les autres sont pourtant bien autour de Tony pour lui permettre d’aller en demie à l’occasion de ce quart de finale contre la Russie de Kirilenko. Diaw notamment qui n’est pas encore le vieux sage de l’équipe mais pas non plus une star internationale, qu’il ne sera jamais. Par contre il est là pour défendre sur les bons d’en face, il le fait et Parker peut tranquillement être le meilleur marqueur des siens. 18 points c’est bien, 5/14 un peu moins mais le dieu du basket, qui n’est pas Georges Eddy, a inventé les lancers-francs pour arranger tout ça. Mais ça marche pas à chaque fois, on verra ça en 2005.

Parker est bien là, prêt à jouer ses 35 minutes en demie contre la Lituanie (à voir ici). Longtemps ça va bien se passer : Weisz est sur le banc et il a bien retenu après 2001 que faire jouer 3 minutes à Tony en quart c’était bon ni pour Tony, ni pour lui. A côté de Weisz, il y a son assistant Vincent Collet, dont on ne sait trop s’il s’occupe de la tactique, de la succession ou de montrer son visage à Tony pour qu’il le reconnaisse quelques années plus tard. Le match est serré, les Lituaniens n’en sont pas vraiment puisqu’il sont d’une adresse catastrophique, mais les Français aussi. Et parmi les Français, il y a Tony. Mais les -cius et les -skas vont se réveiller à 70-65 pour la France. Il reste deux minutes, tout est une question de défense et de gestion de la possession, autrement dit une affaire de meneur.

Croyez-le ou non, la France ne marquera plus un point. Croyez-le ou non, il ne faudra pas 30 secondes pour que les Kaunas de gâchettes ne reviennent à 70-70. Tony prend alors, enfin, ses responsabilités au shoot et réussit à toucher l’arceau, ce qui est déjà bien vu la suite. A peine le temps de se demander où c’est la Lituanie qu’elle passe à 72. Mais la France ne marquera plus un point, donc pas deux non plus, ni trois. Peut-être parce que les sbires de Sabonis ont eu l’idée de faire sortir Foirest pour sa 5e faute plutôt que Tony. Il leur en saura gré sur la dernière possession. C’est à 15 secondes de la fin, la Lituanie a toujours 2 points d’avance et il y a un temps mort. Eddy explique que Tony va pénétrer mais il ne parle pas encore d’Eva Longoria, Cozette amorce sa phrase sur la légende naissante et la conclut plus vite que prévu par « et Tony qui perd la balle ! ».

La dernière possession suivante, au match de classement pour être sur le podium, il ne la perdra pas. Il l’enverra haut dans le ciel et pour quelques centimètres elle atterrira dans des mains italiennes plutôt que dans le filet. Il restait une seconde. L’histoire retiendra plutôt que Tony a marqué ce soir-là 24 points, à 10/22 dont 1/7 à 3 points. Pas la peine de chercher à comprendre : il a fait qu’une passe de tout le match, et la France a perdu. L’histoire ne retiendra pas en revanche que la France avait torché l’Italie en poule 85-52 et qu’il avait fait 5 passes. Après tout le mal était fait. Ah bah non, le 3e allait aux JO, pas le 4e. Tant pis pour la médaille d’argent à défendre, c’était celle de Rigaudeau.

 

Roger Federer : Bjorn morgue 3

A-t-on déjà vu un quart de finale où il y aurait Richard Gasquet mais pas Roger Federer à part aux Petits As de Tarbes en 1999

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Troisième épisode, déjà, pour notre série consacrée à l’année de trop de la légende vivante du tennis. « L‘important est de prendre du plaisir » rappelle-t-il à l’envi à ceux qui lui reprochent de continuer pour perdre et de dégueulasser l’image qu’il laissera de lui. Si ce plaisir est proportionnel à l’ampleur des branlées qu’il prend, il doit sacrément jouir le porc. Mais comment douter encore qu’il puisse en prendre ? Cela explique en tout cas son comportement puant de suffisance durant les années d’humiliations qu’il faisait subir aux autres :  Roger pensait faire leur bonheur.

Lui qui aime ça doit en tout cas être particulièrement comblé par la raclée d’hier. En Australie, c’est cet ancien nul de Murray qui l’avait réduit au silence en cinq sets. A Roland personne n’a oublié que ce n’est pas Simon mais Tsonga qui lui a appris le tennis alors que lui-même n’a jamais vraiment su se servir de sa raquette. C’était avant le chef-d’oeuvre de Wimbledon où un Ukrainien dont nous ne citerons pas le nom par décence, l’a arrêté au deuxième tour. Vexé, Federer avait choisi de se ressourcer dans des tournois qu’il était sûr de gagner. Enfin que le grand Federer aurait été certain de gagner. Pas le vieil oncle qui joue à sa place depuis 3 ans. Celui-ci n’a aucune honte à ressentir d’avoir cédé face à Delbonis et Brands. Ce n’est pas une blague tout est archivé.

Et puis hier est arrivé Robredo, de retour après une blessure de 12 ans, un type qu’il avait écrasé à peine dix fois en dix rencontres. Mais à l’époque il savait encore monter au filet, organiser ses points, servir, retourner, être arrogant. Et puis ce petit truc qui faisait la différence : sortir le bon coup au bon moment. Maintena,t il sort le coup au bon moment mais dans le couloir. Soyons juste, il a rappelé, après le match que Robredo n’est pas devenu subitement meilleur que d’habitude. Il a aussi trouvé le match nul. Il est encore difficile de parler à la première personne, moins de rendre pathétique une fin de carrière, devenue longue, beaucoup trop longue.

Pendant ce temps-là, l’Atp soupçonne Gasquet d’avoir eu recours à un psy. Ce n’était que Raonic en même temps. On saura après Ferrer si quelque chose est encore possible parce que deux jours après un match en cinq sets, la fatigue, les ampoules et toutes sortes d’excuses de ce genre menacent dangereusement.

US Open, Gasquet : Le huitième jour

Une qualification en seize 8es de finale : Richard peut-il échouer dans sa quête de record ce soir ? Au cas où ça dépendrait de Raonic, le Vestiaire a enquêté. Nous sommes en mesure de vous révéler que Richard aime bien le deuxième set, qu’il a remporté six fois sur seize. Mais voilà ce que Richard n’aime pas dans un 8e de finale.

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1. Les autochtones

C’est un fait : Richard n’aime pas faire mal au public quand il joue à l’étranger. Tout remonte à son premier US Open, en 2005. Il affronte Robby Ginepri, que la presse américaine rechigne à surnommer Mozart et elle ne le regrettera pas. Mais quand il s’agit de mettre la casquette à l’envers, Ginepri soutient la comparaison, d’où le 6-0 au 5e set. Richard découvre les joutes universitaires américaines, même si la coke lui est encore étrangère. Quand il rencontre Murray sur ses terres de Wimbledon, il mène deux sets zéro en 2008 mais n’ose pas aller au bout de la démonstration. En 2011 il a retenu la leçon, il se permet d’emmener Murray au tie-break mais pas plus loin. Même problème en Australie face à Tsonga qui a un coach australien en 2013. Foutue politesse.

2. Les top 100

C’est le point commun le plus évident de tous. Gasquet n’a gagné qu’un huitième de finale. C’était à Wimbledon 2007, avant d’en perdre onze de suite. En face c’était Tsonga, celui aux genoux rabotés qui commence à refaire surface. Ritchie s’était imposé en trois sets, pas plus impressionné que ça par la 100e place mondiale de son ami Jo dont la photo jouxtait encore la vitrine dédiée aux interclubs d’Angers Tennis club. Si seulement il avait connu la suite à l’avance, il se serait sans doute abstenu.

3. Les joueurs plus forts que lui

C’est une troublante révélation que Richard a confessée en juin. Poussé dans ses retranchements par Luyat, il avait mis le doigt non pas sur Golovin assise pas loin mais sur  les raisons du syndrôme. « Je suis tombé sur des joueurs plus forts, souvent Ferrer, souvent Djokovic, souvent Murray, c’est ça qui m’a fait mal. » Vérification faite, c’est arrivé six fois pour six défaites effectivement. Comme d’habitude Richard voit juste. Et c’est vrai qu’en plus six fois sur seize c’est souvent. Mais qui sont les autres ?

4. Les autres

Qu’est-ce qui rassemble Tsonga (8e mondial en Australie 2013, 38e en Australie 2008), Robredo (6e en Australie 2007), Wawrinka (10e à Roland 2013), Mayer (29e à Wimbledon 2012), Nalbandian (19e à Wimbledon 2005), Monfils (19e à l’US Open 2010, Hewitt (17e à l’US Open 2006) et le fameux Ginepri (46e à l’US Open 2005) ? La réponse est simple : pas grand-chose voire rien du tout. Il y a du puncheur, du joueur de fond de court, de l’attaquant, du défenseur, du serveur-volleyeur, du joueur nul à chier, du français, du pas français et même de l’allemand, du droitier, du gaucher. Ils ont pourtant tous l’air d’avoir aimé un jour de leur vie les matchs en trois sets gagnants contre Richard.

5. Mener deux sets zéro

Ce n’est pas arrivé si souvent, c’est vrai. Mais Richard l’a fait contre Wawrinka et Murray et ça lui est revenu dans la gueule. Alors très peu pour lui, ça marche pas.

6. Revenir de deux sets zéro

Revenir quand on est mené d’un set c’est dur, alors de deux c’est l’exploit et puis il faut se bagarrer. C’est arrivé encore moins souvent à Richard, une seule fois en 8e contre Hewitt à l’US Open 2006 et ça lui est revenu dans la gueule au 5e. Alors très peu pour lui, ça marche pas non plus, sauf en quarts contre Roddick à Wimbledon mais c’était un quart, c’était Roddick et ça arrive qu’une fois dans une vie, enfin il paraît.

La bonne nouvelle, c’est que Richard n’a jamais affronté de golgoth qui mesure 2 mètres 50 et qui sert à 500 à l’heure en 8e de finale. La mauvaise, c’est que quand il a joué Raonic ou Isner cette saison il a perdu. Par contre il a battu Querrey mais Querrey il va pas en 8e de finale, il perd contre Mannarino au 2e tour.

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Montpellier Handball : Allons s’en Canayer (2/3)

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Les Spécialistes hand ayant été déprogrammés de la grille de Canal+, le Vestiaire se voit contraint d’assurer à lui seul le traitement médiatique de ce sport, au risque d’y perdre ce qu’il reste de sa faible audience. Le nouveau pigiste spécialiste handball du Vestiaire parviendra-t-il à être plus connu qu’André Garcia au bout de ce deuxième volet ?

On avait laissé Paris sans rival (lire le premier volet ici). Mais les plus courageux des parieurs jouent tout de même Montpellier dans la lutte pour le titre. Ils sont même prêts à miser une pièce ou deux, mais pas plus de 80 000 car sinon c’est trop voyant. Nikola Karabatic étant parti pour Barcelone – après tout, Cesson choix –,Patrice Canayer pourra compter sur le renfort de Diego Simonet, le meilleur des trois frères. Celui-ci ce sert habilement de ses mains, à l’image d’un autre Diego Argentin, mais là c’est encouragé dans les règles. À noter : l’arrivée d’un jeune espoir dans les buts, T. Omeyer qui du haut de ses 36 ans devrait creuser son trou dans les prochaines années. Guigou promet de jouer une dizaine de rencontres si ses genoux, son dos, ses pieds, ses cotes, ses doigts le lui permettent.

William Accambray, bébé difforme d’1m94 pour 104 kg, fruit de l’union entre un lanceur de marteau et d’une lanceuse de disque (pratique qui en Chine aurait été dénoncée comme une procédure de sélection génétique des champions) se contentera d’appliquer le credo familial : lance aussi fort que t’es bête. Montpellier sera plus fort que l’an dernier, en atteste sa victoire aux Masters handball. Mais il aurait fallu confirmer face à Plock jeudi et dimanche et ne pas être éliminé de la ligue des champions. Pas de quoi inquiéter Paris donc, sauf malentendu.

Le handball ce n’est donc pas que des clips Youtube en 240p sur fond sonore d’électro hongroise. Marian Cozma ne devait pas être au courant, les marchands de couteaux non plus.

Arsenal : Le Fener bâché

Wenger : « Les gens ne comprennent pas que c’est maintenant que tout commence. » Non, ils ne comprennent pas.

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Ce barrage aller est sans doute la meilleure chose qui pouvait arriver à Arsenal dans l’optique de recruter Michu. Si vous ne connnaissez pas Michu, vous le connaissez peut-être sous le nom de Miguel Perez Cuesta. SI vous ne connaissez pas Miguel Perez Cuesta, vous vous rappelez sans doute de son but en finale de la dernière Coupe de la Ligue contre Bradford. Si même ça, ça vous dit rien, alors imaginez qu’il venait juste d’arriver du Rayo Vallecano où il avait inscrit 15 buts pour sa première saison en Liga, à 26 ans. Voilà pourquoi il n’y a pas de honte à se rabattre sur lui après que Higuain a préféré Naples et que Suarez a préféré ne pas faire la gueule trop longtemps en restant à Liverpool. Sinon, vu que Bernard a longuement hésité entre Arsenal, le Chaktior et Porto, enfin entre le Chaktior et Porto, Arsenal aimerait bien Rooney. Il aurait de quoi avoir un fou rire, mais la dépression est parfois un puissant allié, meilleur que l’anglais d’un Alsacien pourtant capable de dire « si je voulais être à Paris j’y serais déjà ». Mais c’est qui ce Bernard ?

Après tant de succès, Arsenal sait qu’avec un tel pouvoir d’attractivité et 80 millions pour les transferts, plus rien n’est interdit. Ni dire à Villa que c’est lui qui est cramé et pas le club, ni préférer Yaya Sanogo, ni le traditionnel joueur de 15 ans qui deviendra monstrueux dans 8 ou 9 ans. C’est année, c’est un Suédois qui a signé pour un déracinement, il découvrira sans doute le plaisir de la chair sous les yeux d’Arsène. Wolverhampton a déjà posé une option pour ses 24 ans. En attendant, Arsène s’intéresse toujours de près aux joueurs français dont on parle en ce moment. Cette année c’est Cabaye et Pogba ; la filière Gallas, Diaby, Koscielny, Sagna, Squillaci, Giroud a apporté tellement de titres qu’il n’y a aucune raison de s’arrêter en si bon chemin. Et pourquoi pas s’offrir le retour de Flamini ? Il faut bien renforcer le milieu de terrain après que Luis Gustavo ait préféré les petrodollars de Wolfsburg, et comme Milan a oublié de prolonger Flamini, l’affaire peut être belle. Pas d’euphorie hâtive : il doit encore visiter l’infirmerie pour voir si elle lui plaît.

Sinon, puisqu’à chaque jour suffit sa rumeur, il y a aussi un arrière droit de l’Ajax, un autre joueur de Swansea et bien-sûr la star du SCO, El Jadeyaoui. Que des clubs qui jouent bien au ballon, ce n’est pas une vanne. Que des clubs qui sont dans le top 5 européen. C’est une vanne. Ce sont surtout des joueurs dont l’agent est pote avec Wenger.

Pour finir, voici l’équipe qui a triomphé de Fenerbahce, une équipe sous le coup d’une exclusion de compétition européenne qui jouait sa qualification européenne : Szczesny, Sagna, Mertesacker, Koscielny, Gibbs, Ramsey, Rosicky, Wilshere, Cazorla, Walcott, Giroud. Et sur le banc : Sanogo, Podolski, Monreal, Jenkinson, Fabianski, Gnabry, Frimpong. Cette année, Manchester n’a pas encore trouvé qui piquer pour 25 millions.