Formule 1 : L’incroyable Hulkenberg

Le spécialiste F1 n’en finit plus de créer l’événement. Après son article incendiaire et visionnaire dès le jour de sortie de Rush où il annonçait le bide monumental d’un film pourtant très correct qu’il n’avait même pas vu, il se propose aujourd’hui de nous faire découvrir le pilote qu’il considère comme le plus grand espoir du circuit, peut-être le meilleur avec Alonso. Et le pire c’est que son rédacteur en chef ne savait même pas qu’il existait. Le pilote, pas le spécialiste.

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Par Henri Carl BR Driven (2)

« Pourquoi consacrer un article à un second couteau me direz-vous ? Peut être parce que comme je l’avais annoncé Rush vit ses dernières heures en salles après à peine 3 semaines de présence avec un total de 286 635 entrées. Soit à l’heure où j’écris ces lignes, le 101ème film de l’année. Moins de 300 000 entrées c’est pire qu’une catastrophe industrielle c’est comme si Bourdais n’avait pas fait un podium en deux saisons de formule 1.

Mais Hulkenberg a un Bourdais sans lunettes dans chaque poil de son cul. Sinon comment expliquer qu’il ait pu marquer plus de 120 points en 53 GP avec des bagnoles plus pourries les unes que les autres. On va pas vous faire chier à rabâcher des stats qu’on trouve partout mais quand même :  Pour sa première saison chez Williams en 2010, il fait 23 départs dans le top dix dont 1 pole pendant que Barrichelo bouffe des murs de pneus.  En 2012 il revient d’une année sabbatique chez Force India. Et oui, on choisit pas toujours sa voiture, mais ça aurait pu être une Fiat Panda, donc il ne se plaint pas. Ensuite, malgré quelques occasions gâchées, il signe quand même deux belles 4ème places.  Ca roule pas très vite mais il humilie quand même Di Resta sans pour autant diffuser des photos de ses attributs sur Internet. Quand on pense que McLaren et Mercedes s’enfileraient bien l’Anglais qui n’a jamais confirmé, le marketing a décidément ses raisons que la raison ignore.

Cette année  on a donc offert à l’incroyable Hulk une Sauber peu réussie et qui manque de développement. Bref une situation apocalyptique dont il tire le meilleur tant en qualif qu’en course. Reste que s’il avait signé pour deux ans avec les helvètes, il se retrouve maintenant sans contrat en raison des ressources limitées du team. Les banques suisses ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Les Suisses par contre sont toujours aussi chiants. Quant aux Russes qui arrivent avec un pilote payant, ils ne risquent pas de garder Hulk qui pourrait bien finir vert de rage. C’est toujours mieux qu’avec une balle entre les deux yeux. Que des mafieux russes cachent leur argent en suisse n’est pas choquant en soit, on a déjà vu pire, mais sportivement le choix laisse songeur. Hulkenberg et ses 39 points au classement vont donc devoir chercher asile ailleurs.

Et pourquoi pas chez Lotus, car après Raikonnen ça aurait toujours de la gueule. Et vu que Grosjean se bonifie avec le temps, on va même jusqu’à envisager sérieusement le retour plein et entier de Renault. Et si le Père Noël existait ?

2 réponses sur “Formule 1 : L’incroyable Hulkenberg”

  1. Grosjean il va supporter longtemps d’entendre Panis raconter ce que ça fait d’être un vainqueur français de GP ? Il est nul

  2. Il trouvera bien une pouffe dans le paddock pour se consoler et Panis est quand même moins chiant que Laffite même si ses souvenirs datent eux aussi d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître !

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