Ligue des champions (1/2) : Putain de Sammer

A l’occasion de cette 5e journée de phases de poule, autrement dit un mardi et un mercredi de perdus, le Vestiaire est parti à la recherche des grands clubs. C’est vicieux mais moins que se taper la grand-mère d’un coéquipier ou de dormir avec ses chaussettes.

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ANGLETERRE

Chelsea. Quand cette équipe est-elle morte au juste ? Est-ce quand Eto’o est arrivé ? Quand Torres a été abandonné par Drogba ? Terry et Lampard seront enterrés dans le caveau familial mais plus tard, pour l’instant Mourinho a toujours besoin d’eux. Il a aussi besoin de ses Brésiliens Oscar, Wilian et Ramires mais il ne sait plus trop qui est qui. Il ne sait plus non plus si Bâle est une équipe suisse ou le champion d’Europe en titre. Au passage Hazard confirme tout le bien qu’on pensait de lui.

Arsenal. Quelle superbe équipe qui domine outrageusement la Premier League. Wenger a trouvé les successeurs d’Henry et Vieira. Il faudra quand même éviter de prendre une branlée à Naples sinon il faudra trouver un successeur à Wenger.

ALLEMAGNE

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Dortmund. Ils défendent toujours aussi mal, et quand Lewandowski ne pense pas qu’il devrait être au Bayern avec Gotze ils attaquent toujours aussi bien. Ca donne 20 occasions crées, 15 concédées, des supers matchs, des supers scores, un dingue sur la touche qui n’a pas dormi depuis 3 ans, des Polonais qui se prennent pour Boniek voire Puskas les bons jours ce qui à l’époque ne faisait pas tellement de différence, et une ferveur comme la Rhur n’en a plus connu depuis 70 ans. On s’en fout si l’élimination pend au nez à cause de Naples et si le Bayern prend tous les titres à la fin.

ESPAGNE

Barcelone. Le Barça avait pris l’habitude de perdre des matchs de Ligue des Champions en décembre. Tout était joué, c’était l’occasion d’aguerrir les jeunes qui ne jouaient pas et qui, sans le savoir, ne rejoueraient jamais.  Paix à l’âme d’Alcantara et compagnie. Mais contre l’Ajax, il y avait Xavi, Iniesta, Neymar, Piqué, Pedro, Mascherano, Fabregas et Cruyff dans les tribunes. C’est donc comme l’an dernier : quand Messi n’est pas là ça vaut plus grand-chose. Et comme Messi n’est plus vraiment là parce qu’il devra choisir entre le Barça et la Coupe du monde, ça risque de ne pas passer le PSG cette fois. Il fait vraiment arrêter de se fier aux meilleurs débuts de saison de l’histoire du club en championnat, surtout quand le championnat en question est la Liga.

ITALIE

Milan AC. Sept Ligue des Champions et une jambe de bois vous contemplent. Kaka est pourtant encore capable d’envelopper des ballons avec dans la lucarne d’un gardien de la Lazio. Le talent ne meurt jamais, les ischios, les quadri, les mollets, les finances et l’honneur de Berlusconi c’est moins sûr. Tout est relatif : à une époque, 1-1 contre Barcelone et l’Ajax c’était des bons résultats. Sept matchs sans victoire avant de se faire le Celtic, moins.

Naples. C’est gentil Naples, ça joue pas mal en Serie A, ça mélange quelques bons jeunes, des stars mais ça reste derrière la Juve qui ne fait peur à personne en Ligue des Champions. Des stars ? Pardon, des remplaçants du Real Madrid. A part pour le stade San Paolo et Maradona, qu’est-ce que Naples fout dans ce papier ?

PORTUGAL (?)

Porto. Ils ont Lucho. Eh oui, pas de hasard.

FRANCE

OM. L’essentiel c’est de participer.

Dans le deuxième épisode vous découvrirez pourquoi le seul grand club encore vivant n’en est pas un.

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