NBA, Conférence Ouest : All of femmes

Il aura fallu des trésors d’imagination, de corruption, et de sandwichs américains triple steaks pour convaincre notre génial spécialiste NBA Djelil Adjaho d’accepter de décrypter la partie Ouest de la saison NBA. Car en l’absence de Kobe Bryant le basket ne se résumait plus pour lui qu’à des entorses de la cheville, des lipides, des glucides et des nuits blanches à s’emmerder devant Lebron James. Désormais IL est de retour. Ou plutot ILS sont de retour.

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Par notre expert basket et NBA Djelil Adjaho

Ceux qui connaissent l’Ouest américain ont sans doute en tête quelques clichés à la con comme John Wayne butant ces salopards d’Indiens à la Winchester (la kalach n’était pas encore dispo), Hollywood quand DanyBoon et Omar Sy n’y avaient pas encore accès, les rues de San Francisco avant l’excès de cuni du fils de Kirk ou Carmel la municipalité de ce bon vieux facho de Clint. Et pourtant l’Ouest ce n’est pas que ça. C’est aussi la région du rap le plus pourri, celui de Tupac et celle de naissance de toutes les stars du basket qui ne sont pas Larry Bird ou Michael Jordan. La région des Lakers donc.

Enfin débarassé d’Abdul-Jabbar, de Magic J. et du Shaq, Bryant sera seul en piste pour prouver qu’il est bien le plus grand. En attendant son retour en forme, ses faire-valoir ont obtenu un bilan correct pour une équipe qui joue sans Mega star.  Attention, nous parlons ici de l’impact qu’il a sur ses baltringues de coéquipiers et non le talent seul du joueur. Ira-t-il pour autant en play-offs ? Faut pas rêver, au regard du niveau des autres équipes de la conférence et le petit écart qui commence à se créer, ils seront déjà heureux de finir 7 ou 8, avant d’aller prendre une volée contre les Spurs ou l’équipe qui finira 2eme. C’est dur à reconnaitre pour le grand fan de Kobe que je suis, mais à moins d’un Blockbuster Trade. Et à ce moment-là vous repensez à Monsieur ou Madame Deschamps vos profs d’Anglais de quatrième. Et oui, les langues étrangères ça sert au moins à comprendre comment recruter Carmelo Anthony et un meneur athlétique d’ici la deadline des transferts. Without that, no miracle for Lakers this year.

Deux paragraphes et pas la moindre allusion sexuelle en hommage à Kobe et sa centaine de maitresses. Il suffisait d’être patient. Si les autres équipes avaient la même forme que Magic Mamba, on ne se retrouverait pas avec grosso modo 13 équipes sur 15 comptant un bilan positif. Et pourtant on est loin de n’avoir que des cadors en stock. Heureusement il ne peut y avoir que 8 qualifiés pour les play-offs. Donc ça va défourailler sévère et pas que dans la culotte des poupées refaites que sont leurs compagnes officielles et officieuses. Axelle semble encore intacte, c’est peut-être ça qui rend les Spurs si forts. Leurs renforcements de l’été les rendent presque intouchables et leur donneront le meilleur bilan de la saison. On en vient presque à s’en foutre complètement que Nando de Colo joue si peu en ce début de saison. Les autres frenchies font ce qu’ils savent faire de mieux, le tout pour la gagne.

Derrière eux, les Trail blazers ne parlent enfin plus de Clyde Drexler. Il était temps, et l’effet est surprennent en ce début de saison. Et ce n’est pas ce surnom ridicule de Batman Batum qui s’en plaindra. Cependant, on sait tous que ce statut d’outsider deviendra aussi lourd à porter que les infidélités de Kobe. Au final ils ne feront pas mieux que 6 ou 7. Que dire d’Oklahoma et des Clippers ? Deux équipes au double visage. Ils ont des jours In et des jours Out, avec un peu plus de régularité pour les Thunder quand même. Ils jouent ensemble depuis un peu plus longtemps que les clipps. L’arrivée de doc Rivers à la tête de ces derniers devrait leur permettre de passer un cap. Mais une seule se retrouvera en finale de Conférence Ouest face aux Spurs (sauf blessure ou MST de Tony Parker). Laquelle ?

C’est Dallas, Houston, Memphis et Minnesota qui le décideront. Ils n’auront que ça à faire vu le niveau pitoyables que ces franchises affichent. Un seul véritable outsider est à retenir : Golden state. La recette est savoureuse avec ses artilleurs et ses intérieurs qui rendent l’équipe aussi imprévisible et surprenante qu’une douche avec Wilt Chamberlain dans son état actuel, sans cercueil. Leur seul hic, ce sont les blessures à répétition de leurs joueurs stars (Curry, Bogut, Lee, Iguodala etc). Vous n’en connaissez aucun ? Passez votre chemin, les articles foot, rugby, handball, judo, natation ou Combiné nordique sont faits pour vous.

Enfin, on s’en tape mais Sacramento, Utah et New Orleans vont se battre pour ne pas avoir la dernière place ou l’inverse en vue de la draft 2014, riche en talents. On en reparlera bientôt.

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