Rugby et dopage 2013 : Les saisons dangereuses

Pour la première fois le seul média totalement libre a terminé l’enquête que personne n’a jamais voulu continuer. C’est bien écrit, c’est renseigné, c’est grave. Si le style aérien de notre spécialiste vous reste inaccessible pour ne pas dire abscons, il suffit de cliquer sur les liens. Après tout ce n’est que la synthèse d’une réalité.

ballondopé

Par le service enquête et dopage du Vestiaire

Le rugby est un sport chimérique, une légende que, descendant de son Olympe toujours pas olympique, Serge Simon, le messager des dieux, nous conte sur tous les vases, toutes les tables en pierre et dans tous autres médias qu’il rencontre. Ce sont les exploits de surhumains escogriffes s’affrontant chaque semaine sur un pré de Thessalie ou de Gascogne. Ces formidables géants sont dotés de nombreux pouvoirs. Ils courent le marathon, ils connaissent la science de l’évitement, ils possèdent l’adresse et la puissance du lanceur de javelot, la rapidité du précoce, la force et la technique du lutteur et le tout sans être les bâtards de Zeus. Mais comme chacun le sait, les légendes n’existent pas, sauf celle du Vestiaire bien sûr.

Toutes ces qualités agglomérées dans des boîtes de chairs et d’os de 200×100 y auraient été mises, selon les mêmes contes, par la nature et le Tout puissant. Les dieux des îles du pacifique étant plus belligérants que leurs confrères du pays d’oc, ils créèrent naturellement de biens meilleurs guerriers, ce qui démontre sans conteste les raisons de la suprématie sudiste en domaine d’ovalie.

Ovale, c’est aussi la forme du suppositoire, ce qui nous emmène vers un autre postulat, un mythe sportif parmi les plus anciens. Il ne se transmettrait que de bouche de druide à oreille de druide, ça tombe bien, notre hermès rugbystique est druide, il a donc sans doute été mis au secret. Cette histoire ébouriffante mettrait en avant l’idée que les performances surhumaines ne seraient en réalité pas réalisables par l’Homme. Cette théorie pose un sérieux problème, car les héros décrits précédemment ont eu beau être examinés sous toutes les coutures, ils semblent n’être rien d’autre que de classiques homo sapiens.

La clef de résolution de l’énigme se situerait dans le fait que certains des druides donneraient aux champions de l’oblongue gonfle, des potions magiques. Oui pas « une » comme le veut la tradition armoricaine, mais plusieurs, comme dans les rites américains. Voilà une idée qui aiderait sans doute Fabien Galthié dans sa réflexion, lui qui semble  bien démuni face à des questions cruciales pour un entraîneur. « Le rugby est un sport qui demande des qualités physiques antagonistes. C’est un sport d’efforts qui durent cent minutes. Il faut être endurant. Ce n’est pas un sport en ligne, il demande de l’évitement. C’est un sport de vitesse, de puissance, d’adresse, de communication, un sport où il faut rester lucide dans le combat. Je ne connais pas le produit miracle qui permettrait de maîtriser tout ça. »

La deuxième partie du secret révélerait qu’un abus, un mauvais dosage ou juste l’utilisation de ces potions rendraient celles-ci dangereuses pour le corps humains, une nouvelle bien fâcheuse alors que nous venons à peine de découvrir un peu plus haut que les rugbymans étaient des hommes. Les conséquences d’abus de sang de tortue béglaise seraient potentiellement dramatiques. Mais en bon guérisseur, le rappetout intellectuel ne laisserait pas de telles choses se passer, pis, il ne tenterait pas avec toute son inébranlable fougue, d’enterrer ces suppositions,  quitte à descendre quiconque de bien avisé dirait le contraire. Il serait inimaginable qu’un professionnel de la santé soit complice d’un tel système. Cela signifierait que, par goût pour le pognon et le showbiz, il aurait trahi la confiance d’Hippocrate, une autre légendaire figure grec. Quitte a en subir les conséquences? Quitte à passer pour une ordure auprès des gens concernés ?

Tout ceci n’étant que théogonie et autres balivernes, il n’y a que bien peu de chances que, pour certains, ces histoires se terminent plus tôt que prévu agglomérés dans des boîtes de pin et de chêne de 200×50.

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