Ski : Jean-Luc à la rue

En 2014, on avait déjà voulu faire un palmarès des meilleurs skieurs français mais on s’était vite rendu compte que ces 20 dernières années les membres de l’équipe de France avaient dû pas mal tricher pour obtenir leur troisième étoile voire la deuxième.   

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Quatre ans plus tard on a retenté le coup en espérant pouvoir enfin consacrer Pinturault. Mais manque de bol, Hirscher c’est toujours pas lui et c’est pas Grange non plus.

C’est à l’évidence un choix complètement dingue que d’envisager Crétier comme le meilleur skieur français de ces 20 dernières années. D’abord parce que le meilleur c’est Luc Alphand alors qu’il n’a jamais franchi la barrière du médiocre en compétition, sur ce point il est raccord avec les commentaires de Christophe Josse.  Mais se permettre de dominer autant le ski mondial, d’aller gagner le Dakar et de commenter sur France télé, avant et après la mort de Patrick Knaff, il fallait oser.

Crétier 1er, c’est même une perte totale de crédibilité car tout le monde sait bien que si dans l’imaginaire populaire il était avec Denis Rey le plus talentueux de tous, au delà même de son prénom un poil ringard, Jean-Luc n’était sur les pistes, c’est à dire dans la réalité, qu’un bien poussif skieur qui ne gagnait jamais et c’était bien normal.

Mais voilà, il a fallu qu’une nuit de février 1998 notre rédacteur en chef, élève de seconde encore puceau, mais plus pour longtemps, quitte sa chambre d’internat en secret pour allumer la télé au fond du couloir. Il était à peu près 4 h du matin. Et soudain le dossard 3 s’est élancé, le son était baissé, aucun commentaire n’est venu salir la plus belle descente de l’histoire du ski. Piccard peut désormais lui adresser la parole, mais lui ne parlera plus à Alphand.

Et dire qu’il manque de se casser la gueule après 1’44 à la réception de l’ultime saut et juste avant l’arrivée à 1’47 sur une vilaine faute de carre. Ça doit vraiment exister ces conneries de Vendredi 13.

 

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