Que reste-t-il du XV de France ? (2/2): L’Hibbard à hotesses

Qui n’a pas lu la première partie ?

guitoune

Par notre spécialiste biochimie de l’ovalie Peyo Greenslip Jr

Avez-vous déjà entendu parler des molécules intelligentes ? Ces particules ont la faculté de s’adapter à leur environnement : chacune d’entre elles se déplace de façon autonome afin de maintenir l’équilibre et la santé du corps. Prenons le cas imaginaire d’une mêlée médicale ou chaque pack serait réduit à 7 molécules. Une molécule issue d’une autre partie du corps gallois, nous la nommerons Jamie Roberts, viendra systématiquement se greffer pour apporter tout le poids de ses 110 milligrammes. Ceci est une molécule intelligente. En réaction, une molécule-arrière intelligente française devrait logiquement se détacher de son affectation pour compenser le déséquilibre et éviter un traumatisme. Mais il n’y a apparemment pas de molécule-arrière française assez intelligente ou assez joueuse pour prendre le risque de découvrir son poste, même à 5mètres de la ligne galloise. Il faut donc croire que nos traitements face à la Galles n’étaient ni assez puissants ni assez intelligents.

Il est probable que sans remède efficace, même le plus sage chaman  de l’ovalie, qui de toute manière a préféré rester au chaud dans son wigwam Haut-garonnais, ne saurait faire mieux. Inutile de réclamer une perfusion de Trinh-Duc©, six ans d’essais cliniques et une cinquantaine de sélections ont amplement suffit à prouver l’inefficacité du produit dans  la gestion du jeu et dans le jeu au pied.

Par contre une chose est sûre : l’ablation d’un Picamoles n’est pas la meilleure solution pour sauver l’équipe de France. Arracher l’organe le plus important de l’organisme sous prétexte que celui-ci connait quelques rares dysfonctionnements n’aidera pas les autres à mieux marcher. Le premier Mingos venu sait très bien que l’on ne prélève le cœur qu’en fin de bataille. Aucun médecin n’aurait pris cette décision à moins d’être, excusez le jargon médical, « complètement con ou complètement bourré ». En effet, dans la confusion consécutive à la défaite, Philippe Saint-André croyant attraper son bidon d’eau, a fait cul-sec sur celui de Vincent « le Belge » Debaty, qui ne contient jamais autre chose que de la Delirium Tremens chaude. Ainsi, on comprend mieux l’assurance stupide dont le sectionneur a fait preuve au moment d’annoncer que le Xv de France « n’a pas besoin de Picamoules-Frites pour aller Picte-niquer en Ecosse.

Il vaut sans doute mieux piquer la bête tout de suite plus tôt que la laisser se faire dépecer  par une horde de Simériens prêts à croiser le fer, sans même le golem des Midi-Pyrénées pour tenter de la défendre.  

5 réponses sur “Que reste-t-il du XV de France ? (2/2): L’Hibbard à hotesses”

  1. Après deux match en trompe-l’œil et le dernier en date, qui lui n’a trompé personne (peut-être parce que nous n’avons que deux yeux), le sélectionneur a décidé de dévoiler sa tactique au grand jour. Elle consiste à concurrencer le Domenech Show.

    D’accord avec Le Vestiaire, se priver de Picamoles qui est notre seul avant capable d’avance ballon en main, il a frappé fort. Et ce, non pas pour avoir demandé la traduction de Sorry, good game à des gallois qui lui tapaient gentiment sur la tête après chaque reculade des avants français. Non, apparemment, c’est pour avoir applaudi un arbitre qui était à côté de ses pompes. PSA est intransigeant, avoir aussi peu de lucidité pour applaudir cet arbitre, c’est qu’il est clairement en surrégime cérébral.

    Je lis aujourd’hui que Vaha va jouer flanker. Et avec lui, une 3ème ligne complètement ridicule. Enfin, ça fera un joueur de moins pour se mettre à la faute sur les rucks, avec le large-large qu’il y aura en face, il aura même pas le temps d’y fourrer son nez.

    Bastareaud confirmé, la populace le vomit toujours autant. Les tables de nuit ont ceci de bon qu’elles permettent de devenir le seul arrière capable de faire repartir le jeu avec une défense sur le reculoir. Quand les journalistes comprendront que le rugby de papy où les joueurs trouvaient un intervalle est terminé ? Les essais en première main ? Abonne à toi ESPN. Aujourd’hui, les dimensions du terrain n’ont pas changé mais l’intervalle est inexistant. On marque un essai parce qu’un mec s’est chié un plaquage ou s’est chié dessus en voyant un bulldozer arriver (comme Catt et Grabajosa avec Lomu en 95). Peu importe si l’essai découle directement du fail, il en est le déclencheur.

    Pendant ce temps, Hogg se demande comment répondre aux provocations de Huget quand il ridiculisera le français. En lui tapant sur la nuque ?

  2. +1 Hulkmusclor

    En effet, les intervalles ne se trouvent plus, ils s’ouvrent à la dynamite. Mais Richard Escroc, drogué notoire à la nostalgie, pense quand même que Jean Dauger ou Guy Boniface auraient su déborder les défenses actuelles. Il est trop tard pour le faire changer d’avis et il est urgent de l’envoyer à l’hospice.

  3. @ Simo Häyhä (le double pseudo de Vassili Zaitsev ?) : Probablement autant qu’Adam Smith. Les patronymes britanniques sont si commun qu’ils permettent à n’importe quel quidam de se prévaloir d’une possible glorieuse lignée.

    @ Hendoo : Ce journaliste a titré : « Doussain : De Zéro à Héros ». Zéro, il n’était et n’est pas, abandonné par un pack qui reculait sans arrêt au Millenium même si il aurait du faire mieux que ça, et héros il n’était pas non plus, réussissant une pénalité tout ce qu’il y a de plus banale. Question : Que va-t-il bien pouvoir titrer à propos de la 71ème minute du match d’hier ?

    Enfin, à propos de l’épilogue de mon message précédent, je ne croyais pas si bien dire. Puisque sur l’essai de Hogg, Huget a bien été ridicule. Mais peu importe, il a été élu Talent d’or du match (quelle précieuse distinction !) puisqu’il a fait une action extraordinaire en marquant un essai splendide en courant sur 80m. Cela valait bien les dithyrambes d’après match et le qualificatif de sauveur de la patrie. Merci, Yoann. … Ou Weir, faut voir.

  4. Je vous trouve fort rude avec ce bon Yoan qui parvient tout de même à faire 80 mètres sans commettre d’en-avant. Rappelons que la majorité de l’équipe de France en semble incapable.

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