Berlin-Glasgow : La cagade de Jimmy

 Vaut-il mieux être à Berlin, Glasgow ou sur son canapé ? Jimmy Vicaut n’a pas tranché. Son corps recevant des messages contradictoires a une nouvelle fois buggé. Qui se dévoue pour lui dire que l’échauffement sert à ne pas se blesser et non l’inverse ?

De notre envoyé spécial aux championnats zeuropéens comme le dit si bien Mathieu Lartot encore tout surpris de tenir dans ses mains un micro aussi gros.

Pour ceux qui ont encore du mal à distinguer les qualités humaines de Nelson Monfort depuis le malheureux épisode de l’armoire de Patrick Montel, le Vestiaire va tenter de vous éclairer. Tout d’abord rappelons pour notre public le plus jeune que le si gentil Nelson  avait par accident exigé que toutes les archives de son ami et néanmoins collègue soient envoyées à la dechetterie.

Insuffisant pour juger de la méchanceté voire du vice d’un homme qui se présente comme le mieux éduqué d’entre nous ou à défaut le plus généreux. C’est donc par générosité, que quand il ne cherche pas à monétiser son image déjà largement rémunérée par le contribuable, il déambule dans les couloirs du Tollcross Swimming Center de Glasgow en espérant que les biscuits et le café seront gratuits pour les journalistes. Ils le sont, comme toujours, sauf que parfois il faut aussi croiser des gens et, horreur, discuter avec eux.

L’ami raille Nelson

Nelson l’a appris à ses dépens, quand Alexandre Boyon bien intentionné a cru bon interpeller une vieille connaissance.  » Alors on ne dit plus bonjour ? lance-t-il amusé et bienveillant à un certain Pierre. Tu connais Nelson ? juge-t-il pertinent d’ajouter » Erreur d’appréciation manifeste car Nelson se voyait déjà aller croquer les délicieux custard creams écossais avant d’admirer dans son portable des photos de lui-même interviewant la Terre entière. Son passe-temps préféré. Car évidemment Pierre le connait, il sait très bien que c’est un type égocentrique qui n’aime que les stars et surtout pas les quidams : « Oui on se connait, on a même travaillé ensemble précise Pierre. » Nelson sourit, ne se souvient de rien et tente de prendre congé en accélérant le pas. Boyon renonce à poursuivre la conversation et commence à réciter à Nelson le CV du fameux Pierre qui serait l’un des commentateurs sportifs de la RTBF. Qui pourrait savoir ça, à part Alex? Monfort s’en fout mais ce n’est que partie remise car Pierre Deprez- c’est son nom- voyant s’éloigner ses « collègues » remet le couvert. « On s’est vu aux 2 Alpes, dans un chalet pas tout à fait au sommet« . A cet instant, le duo fait demi-tour. Ce sera le dernier. Nelson tente de faire semblant d’apprécier ce moment de nostalgie qui n’évoque rien pour lui mais c’en est trop. Il n’a jamais vu ce type de sa vie la preuve, il ne connait que des vedettes. Encore heureux que Pierre ne posséda pas d’armoire.

Pendant ce temps-là Kevin Mayer a gagné le respect du Vestiaire.

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