La légende rugby : 9 et d’occasion

Après avoir presque tout essayé, on a peut-être fini par trouver : après Parra, Machenaud, Serin, Dupont et donc Machenaud et pourquoi pas Iribaren ou Lesgourgues, puis Serin, revoici Dupont. 

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Quand ça veut pas, ça veut pas. On se retrouve même avec Carbo dans le classement. Voici les 5 plus grands demi-de-mêlée français de ces 25 dernières années. Et contrairement aux 10, ça fait pas rêver.  A part peut-être le numéro 1 devenu depuis le colonel.

5. Carbonneau

Il n’a pas marqué l’histoire et c’est plus que mérité. Quelques bonnes passes mais seulement dans les chambres d’hôtel. Sinon c’était le préféré de Skrela qui a fini par préférer Galthié. C’est vraiment parce que Galthié apprenait encore son métier. Ça en dit long sur le réservoir qui était déjà bien sec. Une cinquième place quand même pour se souvenir de la dream team briviste.

4. Mignoni

Le Carbonneau du riche n’a pas laissé une trace beaucoup plus indélébile que son prédécesseur. Le riche c’était Laporte, ça veut pas dire qu’il est meilleur que Carbonneau. Mais Carbo n’a pas été humilié par des Gauchos à qui Florent Pagny avait filé leur semaine de congé annuel en 2007. Pourtant Clermont triple finaliste ça n’était que lui. Sacré Rougerie, merci Brock James.

 

 

3. Yachvili

Enfin un joueur qui a disputé une Coupe du monde. Bien plus indispensable que le surcoté Elissalde spécialiste de tout et surtout de rien même si un skyblog lui est consacré. A son meilleur niveau seul Galthié lui faisait brouter la pelouse. Il a fait rêver Biarritz, il a aidé Lièvremont à rêver mais il ne pouvait pas tout faire tout seul à part s’autodétruire peut-être. Maintenant il doit supporter Lartaut. L’inverse marche aussi.

2. Accoceberry

Personne ne connaît Guy, mais c’est le premier à avoir tué Galthié. Demi de mêlée des vainqueurs des Blacks 94, titulaire des champions du monde 95. Peut-être que sa blessure aurait permis d’éviter à Galthié de jouer la demi-finale, puis la troisième place.

1. Galthié

Durant toute la première partie de sa carrière, il ne sera jamais le meilleur mais presque. Du coup quand le meilleur se blesse c’est lui qu’on appelle à chaque fois et pourtant il n’est vraiment pas très bon. La dernière partie de sa carrière il est le meilleur, loin, très loin, très très loin devant les autres. Un sens du jeu hors du commun qui lui permet de devenir plus influent que tous les 10 qui lui ont été associés. L’après-carrière, il nie le dopage dans le rugby ce qui en dit beaucoup, même assez. Depuis, la France était orpheline. Elle vient de le retrouver. Et lui a trouvé Dupond.

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