Judo, Euro 2021 : L’arène Margaux

Pour ceux qui veulent connaître le bilan psycho-sportif et capillaire d’Amandine Buchard rendez-vous ici. Pour les autres on continue ensemble.

En attendant la Reine Margaux à Tokyo ?

Ce qu’il y a de bien avec l’équipe de France féminine de judo c’est qu’il y a toujours une championne pour remplacer une championne.

C’est finalement comme avec les garçons : quand un mauvais se blesse, il y a toujours un autre mauvais pour prendre sa place. C’est comme ça que finalement le dernier champion du monde qui ne portait pas le prénom d’un nounours s’appelait Loïc. A l’époque on ne savait même pas qu’un jour un petit Japonais un peu pataud fesserait le nounours devenu trop gras. Le niveau est tellement bas que le même Loïc a cru bon essayer de faire croire qu’il était toujours aussi fort sept ans après. Le canular a quand même tenu quelques secondes grâce à la participation amicale d’un Panaméen. Mais les Polonais goutent assez peu cet humour.

Joli Pietri

Pietri de talent un jour mais pas toujours médite sans doute Benjamin Axus tentant maladroitement de faire bouger ses grands compas sans visiblement avoir trouvé le mode d’emploi. Pas de quoi faire trembler un Chaine, tout médiocre soit-il, lui aussi. Quand il a entendu médiocre, Alpha Djalo a cru qu’on parlait encore de lui, il se trompait surement car sa prestation fut, pour une fois, et de loin, la moins crado de la journée chez les garçons, notamment grâce à son seoi du premier tour. Suffisant pour aller aux JO ?

Alpha sans omega

Vivement les moins de 90kg où cette fois les sélectionneurs, privés de la noblesse de Clerget et d’une bonne partie du tiers état ont eu la décence d’annoncer préparer 2024 en alignant Alexis Mathieu, un combattant de 21 ans, originaire de Koumac, qui il y a à peine deux mois avait encore deux doigts en moins. Mais comme c’est le fils d’Alice Dubois on peut penser qu’il sait réaliser les miracles. Maman en avait réussi deux coup sur coup en ne prenant les cinquième place mondiales en 1995 et olympiques en 1996, alors qu’elle était de loin la meilleure.

Pinot déchante

Elle était même double championne d’Europe, comme l’est toujours Margaux Pinot même si Lecanu, le journaliste mercenaire ancien adversaire de Douillet lui promet le cachot et du pain sec pour sa médaille d’argent. Intouchable depuis six mois, elle devrait pourtant ravir la sélection olympique à l’ancienne indestructible Marie-Ève Gahié, devenue inexistante malgré son dossard rouge, qui devra se contenter de regarder les Jeux à la télé. Un privilège partagé avec l’ensemble de la planète d’ailleurs.

Pendant ce temps-là, Teddy Riner fait des pompes en Guadeloupe sur Instagram.

Une réponse sur “Judo, Euro 2021 : L’arène Margaux”

  1. Bravo,’ l’humour est au rang des « vous »……ah bah oui moi aussi j’ai bossé un peu, mais mine de rien derrière ces traits d’humour, y’a du taf.

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