Tennis, Wimbledon : Boris précaire

Becker en taule, intéressons-nous à son second dans la légende. Un type que tout le monde, mais alors tout le monde a oublié. Ou que personne ne connait. Au choix

 

Pourtant il a réussi ce que seulement dix joueurs ont réussi en 30 ans. 

Il n’aimait pas l’Australie. Les kangourous, le surf, l’opéra de Sydney c’était pas son truc. L’open de Melbourne encore moins. En deux participations, il n’aura jamais connu le montant de la prime offerte aux huitièmes de finaliste. Stich, c’était l’Allemand de service tout en étant efficace au service. Toujours un truc en plus qu’Alan Rickman ou Jeremy Irons, les frères Gruber ennemis de John Mc Lane.  Références qu’évidemment les nouvelles générations adoratrices de Stranger Things ne saisiront pas. Qui a dit crétins ? Revenons à Stich. Brun, l’air un peu simplet, moins bon que Becker mais meilleur que Goellner.

Stich large, sans alcool

C’était un peu le Cedric Pioline du riche. Sorte de Zverev en bon. Comme notre français à l’air constipé, il a fait finale à Wimbledon et US Open, presque comme son compatriote aussi. A la différence des deux, il a gagné Wimbledon et il a franchi le dernier carré à Roland Garros sans se tordre la cheville, avant de se faire mitrailler par Yevgueni Kalachnikov en 96. Pioline fut d’ailleurs le dernier joueur à l’avoir battu en demi finale à Wimbledon en 97. Becker se tapait-il sa femme parmi son million de conquêtes ? En tout cas leur relation fut très tumultueuse, comme le sont souvent les rapports entre deux grands joueurs d’un même pays. Agassi et Courier, Agassi et Sampras, Edberg et Enqvist, Paire et Gaston, Rinderknecht et Mannarino, Loth et Chamoulaud ou Beaudou et Lartot. Le haut fut leur victoire en double aux JO de 92. Le bas fut leur défaite en Coupe Davis en demi finale en 95.

Pendant ce temps-là  Djoko se demande si ça vaudrait quand même pas le coup de capter la 5G.

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